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Le PEUPLE BRESILIEN

En 1500, à l'arrivée des premiers Européens, plus de 4 millions d'Indiens vivaient au Brésil, plus de 700 tribus auraient disparu depuis lors, victimes des maladies et des massacres.Environ 180 tribus et 124 langues et dialectes ont survécu. De nos jours, les indiens de pure race au Brésil ne dépasseraient pas le nombre de 200.000. 
Le trafic d'esclaves noirs au Brésil date des débuts de la colonisation, il s'intensifia à partir de 1550, avec l'installation des grandes plantations de cannes à sucre. Ces esclaves arrivèrent en grand nombre de Guinée, d'Angola, du Mozambique et du Soudan. Ils furent tout d'abord employés dans les plantations de canne à sucre de Bahia et du Pernambuco, puis dans les mines d'or du Minas Gerais et enfin dans les plantations de coton.
 
Le racisme existe au Brésil, et pourtant, le Brésil abrite une contradiction fascinante. La classe blanche dominante, si elle ne se cache pas de ses opinions racistes, autorise néanmoins ses héritiers à épouser des mulâtresses ... la population noire du Brésil est tombée de 14,6% en 1940 à 5,9% en 1980. La partie blanche de la population est, elle, passée de 63,5% à 55%. En revanche, la population mulâtre a augmenté en flèche, passant de 21,2% à 38,5%. 
Les historiens pensent aujourd'hui que près de 5 millions d'Africains ont été capturés et envoyés au Brésil entre 1532 et l'abolition de l'esclavage. Un million sont morts avant d'atteindre des côtes du Brésil. Les maîtres blancs traitaient souvent leurs esclaves comme des biens de peu de valeur. La durée de vie moyenne d'un jeune noir, employé dans une plantation de cannes à sucre ou dans une mine d'or, était de 8 ans. Il était alors plus rentable d'acheter de nouveaux esclaves que de préserver la santé des anciens. 
L'esclavage a disparu au Brésil le 13 mai 1888. Le Brésil fut le dernier pays occidental à mettre un terme à l'esclavage. 
 
Tout comme les Etat-Unis, Le Brésil est une nation d'immigrants, et ces derniers ne viennent pas seulement du Portugal. Le gouvernement impérial encouragea l'immigration européenne pour reconstituer la main d'oeuvre après l'abolition de l'esclavage. Les premiers immigrants étaient des paysans allemands et suisses. Plus tard, 19 éme siècle, l'immigration s'est faite italienne, en particulier dans l'état de São Paulo, il s'agissait plutôt d'artisans et même de cols blancs.
Les italiens étaient au nombre de un million et demi. Les Portugais de un peu plus de un million. Les Espagnols étaient 580.000, les Allemands 200.000, les Russes 110.000 et 100.000 juifs. 
Le demi- million restant venait de divers pays d'Europe tels que la Pologne, la Lituanie et la Grèce. 250.000 Japonais, dont la présence devient évidente dans le quartier Liberdade de São Paulo, où s'est constituée une véritable "Japantown".
Le Moyen-Orient, quant à lui, a envoyé quelque 700.000 immigrants, originaires pour la plupart de l'actuelle Syrie et du Liban, pendant les 20 premières années de ce siècle. 
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 Recensement: Des indicateurs encourageants

C’est la grande victoire du pays et l’élément fort de ce recensement général 2010 de la population brésilienne : en 2000, 30 enfants sur 1’000 mourraient avant d’atteindre l’âge d’un an. En 2010, ils n’étaient plus que 15,6 sur 1’000.Le Brésil a dépassé avant la date prévue de 2015, l’objectif du millénaire qui était justement de réduire de moitié la mortalité infantile. Conséquence de cette percée sanitaire et de l’amélioration générale du niveau de vie, la fertilité a chuté pratiquement dans les mêmes proportions : 1,9 enfant par femme en 2010, contre 2,4 en 2000.
 

Personnalités brésiliennes

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