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Le NORD

Le Nord du Costa Rica est encore oublié par le tourisme qui se concentre davantage dans la vallée centrale, sur les côtes Pacifiques et Atlantique du pays.
Cette région était couverte d'une forêt tropicale humide mais l'activité humaine a fait disparaître de nombreuses étendues forestières, à quelques sublimes exceptions, comme au parc national Braulio Carillo ou à la réserve nationale de vie Sylvestre de Cañon Negro. Le Nord est aussi une plaine fertile, luxuriante, où des troupeaux de vaches paissent autour des fermes.
 
SARCHI
Sarchí, est l'un des grands centres artisanaux. Il est donc assez touristique. Mais il mérite d'être connu car c'est surtout ici que l'on fabriquait la carreta, la traditionnelle charrette à boeufs teintes de couleurs vives qui a été détrônée par le tracteur vers 1950-1960. Les menuisiers, qui voyaient péricliter leur activité, ont alors eu l'idée d'en faire des répliques miniatures, magnifiquement décorées, qui ont toujours un grand succès.
 
ARENAL
Jusqu'au petit matin du 29 juillet 1968, l'Arenal était une montagne tranquille, couverte d'une végétation luxuriante. Depuis 3000 ans, le volcan était resté inactif. Ce jour-là, son réveil n'en fut que plus spectaculaire. Depuis, l'Arenal n'a jamais cessé d'être actif.
 
Le lac Arenal, long de 30 km sur 5 de large approvisionne en eau les régions arides de la côte Pacifique. Le lac qui attire de nombreux pêcheurs attire aussi de décembre à mars, quand les vents atteignent 40 et 50 noeuds de nombreux véliplanchistes. Le lac propose les meilleures conditions du pays et certainement de toute l'Amérique centrale. Les amateurs se retrouvent à Rock River Lodge, Cabinas Xilde ou Aventuras Tilarán. De nombreuses stations de planche à voile sont en construction sur les berges.
 
En quittant le lac Arenal, en passant par Los Chiles ou Upala, on atteint la magnifique et encore peu visitée réserve de vie sauvage Caño Negro. Proche de la frontière nicaraguayenne, elle s'étend sur 800 ha et on peut y apercevoir des tortues, des crocodiles et de nombreux oiseaux.
 
La jungle tropicale envahit la région de Saraquipí sur les rives du Río Saraquipí, qui naît sur le versant Atlantique de la cordillère centrale.
Dans cette région on trouve la Selva Biological Station, le Selva Verde Lodge et Rara Avis, qui sont pour ces deux dernières des réserves privées.
 
A Vara Blanca, la route passe entre des montagnes couvertes de forêts touffues, où les cascades bouillonnent.
 
La diversité et l'abondance de la vie dans la forêt tropicale des plaines du Saraquipí a attiré très tôt l'attention des biologistes, qui ont fondé voilà plus de 25 ans, l'Organization for Tropical Studies, ainsi que la réserve biologique de la Selva.
En 1986, sous l'égide du gouvernement costaricien, les limites du parc national Braulio Carillo ont été étendues jusqu'à intégrer les 607 ha de la réserve, formant une zone protégée de 2104 ha qui se déploie du niveau de la mer jusqu'à 3.000 m. Ce parc englobe les sites et les sentiers migratoires des oiseaux rares et des mammifères, qui se déplacent entre les hautes et basses terres.
 
RARA AVIS
Rara Avis, une forêt tropicale humide de 1335 ha, parfaitement vierge est la propriété d'un écologiste, l'américain Amos Bien, depuis 1977. La piste pour y parvenir est un exténuant bourbier où l'on patauge pendant quatre longues heures, d'ornières en marécages et en tourbières, sans compter plusieurs rivières à traverser à gué, sous l'assaut continuel des moustiques.
Si l'accès à Rara Avis est difficile, la visite l'est également. Il vaut donc mieux être un randonneur chevronné. Le site n'est pas seulement consacré à l'écotourisme : Amos Bien y développe l'horticulture d'espèces rares de palmiers sauvages ainsi que la culture de plantes médicinales et cosmétologiques.
 

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