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#1 2011-12-17 10:41:47

Jaganda
Membre

Immobilier bulle ou non bulle

Article ISTOE

Dernière modification par Jaganda (2012-05-18 15:02:25)

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#2 2011-12-17 14:56:06

Chico brasil
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

lorsque le marché se retournera de lui-même, ce qui arrivera, à ce moment ou parlera de bulle immobilière, la demande forte peut faire monter les prix comme un ralentissement de l'économie peut renverser le processus....aujourd'hui il est difficile de savoir ou en est le marché de l'immobilier brésilien, mais une chose est sure, avec des prix qui augmentent plus vite que l'inflation et des taux d'endettement important des ménage, le cocktail monte en pression et le catalyseur qui le fera exploser viendra de l'extérieur....en provenance de l' Europe et des USA....

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#3 2011-12-20 01:04:58

batdivi
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

J ai pas lu ton article, mais pour moi bulle, ici a sao paulo quand tu veux acheter un immeuble sur plan, tu y vas le jour du lancement et il y a deja 70% des apparts qui ont été vendus le jour d'avant a des investisseurs....qui s engagent a payer 30% du bien en 3 ans....C est comme ca qu ils alimentent la bulle....Les apparts sont achetés par des mecs qui ne peuvent pas les payer et qui n'y habiteront jamais....fin 2012 debut 2013 quand les apparts vont commencer a etre pret, les investisseurs voudront vendre mais il n y aura personne pour acheter car entre temps les prix montent puisque tous les apparts sont achetés par des investisseurs.... 10 000 R$ le metre carré sur la baixa augusta; faut pas déconner....qui peut payer des prix pareils ??

Enfin c est mon point de vue...

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#4 2011-12-20 01:39:12

RECIFENSE
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

oui très bien, en effet cela peut arriver...Mais le jour où il y aura plus de clients, qu'arrivera-t-il ?

Ceux qui avaient joué en réservant et en payant 30%, perdront c'est certain ! Mais seulement eux....Il n'y aura pas d'effet domino. Pas de banque concernée puisque les 30% auront été  autofinancés...

Reste juste à voir le cas des constructeurs qui vont récupérer leurs stocks. Ils seront peut-être en difficulté mais auront somme toute déjà encaissé 30% de leurs recettes, de quoi quasiment couvrir le coût de l'immeuble. Après ils peuvent se contenter de facturer leurs appartements à 70% de leur valeur initiale !

Donc ok pour la bulle, mais conséquences très limitées aux spéculateurs. Pas d'effet en cascade à mon avis...

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#5 2011-12-21 07:00:15

Indysantista
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Et le midle way?
Surtout en immo il y a les spéculateurs ou investisseurs et ceux qui veulent un toit.

Les premiers achètent moins cher sur plan pour que le promoteur finissent les travaux... ils savent quand il y a le mois de solde, ça arrive ! les bien informés achètent moins cher pendant ce court lapse de temps. Ils font monter les prix en certains endroits. Bulle évidente car les sous n'existent pas ou pas assez.
Que ces gens là et les promoteurs y perdent gros un jour, évident mais ils auront tant gagner avant... la mode fait changer de villes ou de quartiers... casino ?
Des appartements de luxe seront en ventes aux enchères. Garder votre tune !

Restent les "normaux".  Bien des petits couples, pas trentenaires, autour de moi, gagnent R$ 5000/mois. Le père vend sa casbah nulle pour 70.OOO.... le fond de l'entreprise donne 20.000. Restent 120.000 pour une maison moyenne et + ou - bien située mais le quartier s'améliore comme presque partout.

L'emprunt à 8,66% sur 30 ans permet de payer 950/mois. Pas bcp sur 5000....

Une maison de 210.000, revient au bout de 30 ans à 400.000 et des brouettes.
Mais... 6% d'inflation, l'espoir qu'une paye de 4000 passe à 4500 l'an prochain (+ la femme à 1300) font que tous ces gens qui ne sont pas des riches ni des surdiplômés, achètent avec peu de risques et ils n'hésitent pas.

Dans 5 ans, le couple recevra à nouveau 20.000 (Monopoly) par le système interne de l'entreprise donc raccourcira son prêt ou aidera l'achat pour un fils...

A condition d'être dans une ville où il y a du travail, pas le nord-est... il n'y a pas de bulle.

ça rejoint une autre discussion: dépend de l'emplacement comme toujours et de la demande de base qui n'est pas pour des appartements de grand luxe à 1.5 million ou plus !

Chico disait que la vente passe bien pour 80 à 120.000. Au vu de 2 dossiers récents, je dirais que jusqu'à 250 voire 300.000, il n'y a pas de bulle car la demande existe et va même en croissant.
Suite aux vrais calculs, je dis même que dans qq années, ils achèteront ce qu'ils ne peuvent ou n'osent pas actuellement.
Des voisins qui n'ont pas inventé ni la poudre ni l'eau tiède, viennent de déménager en louant pour rien ( 1000/mois tout compris) leur appartement d'une valeur de 230.000 car ils achètent un autre mieux situé encore. Ce ne sont pas des riches... de loin.

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#6 2011-12-21 14:50:05

RECIFENSE
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Salut Muito !

Analyse intéressante. Je pense quand même que sur une échelle mondiale, le Brésil n'est pas le moins bien placé ...

Certains analystes ont déjà prévu un affaissement du marché immobilier en France, et compte tenu des marges de manoeuvre extrêment étroites (rentabilité locative, fiscalité immobilière et locative, emprunts...), le marché peut véritablement se retourner.

Quid de la bulle Scellier ? Tous ces bons contribuables qui ont acheté avec la bénédiction du fisc des biens 30% plus chers que le marché, parfois inlouables, maintenant endettés pendant 20 ou 30 ans et sous contrat avec le fisc pendant 9 ans... Biens immobiliers probablement invendables à leur juste prix demain...

Pour en revenir au Brésil, la demande en immobilier est réellement très forte. Le manque d'immeubles récents, cohérents est réel. Ici à Recife la construction ne répond absolument pas à la demande ne serait-ce que des nouveaux habitants. (+ 50 000 habitants en plus en 3 ans)

Les prix ont effectué un rattrappage sans pour autant êtres devenus illogiques, si on les compare aux prix d'autres métropoles internationales. Effectivement peut-être les loyers sont ils abusifs car calculés souvent à 1% mensuel. La bulle est à ce niveau-là " éventuellement. A terme la rentabilité locative devra baisser et quitter le 1% mensuel pour aller vers les 0,60% mensuel.

Mais les brésiliens sont tellement prêts à tout surpayer que l'immobilier peut également faire partie du lot !

Au niveau du crédit, je ne connais pas les chiffres exacts. Mais le crédit pour les particuliers est très récent et le niveau d'endettement des particuliers et des sociétés n' a rien de comparable avec celui de nos économies occidentales. Les paiements comptant et autres "troco" sont encore légion, même pour les grosses sociétés.

En outre le Brésil est habitué à la crise et n'est plus à une crise près si j'ose dire. Les acteurs économiques et politiques sont bien plus réactifs que dans nos vieilles économies occidentales. Cela est une force qui va au delà des novelas, futebal, cerveja e deus...

Je regrette d'ailleurs qu'en France nous n'ayons que n'ayons plus ces opium-là pour donner de la joie au peuple !

Alors plutôt qu'un éclatement de bulle, j'opterai pour un tassement des prix avec maintien de l'activité immobilière.

Dernière modification par RECIFENSE (2011-12-21 14:54:43)

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#7 2011-12-21 20:43:20

Salève
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

De fait le financement des immeubles au Brésil ne se fait pas vraiment par endettement.

Je vous ai mis un article vieux d'un an ou deux sur le sujet.

Pour qu'il y ait crise immobilière il faudrait que les projets immobiliers soient largements financés par le crédit bancaire ...  et au Brésil ... c'est très réduit

pour reprendre les chiffres de l'article : le crédit immobilier aux USA ( avant la crise représentait 85% du PIB en corée 53% du PIB

Au Bresil le crédit immobilier : 3% du PIB

pas de quoi faire une grosse bulle ...



Pour la plupart des projets immobiliers la technique est la suivante : les projets sont présentés les acheteurs commencent a payer directement au promoteur qui ne commence á construire en fait  que quand il a un bon 40% du cout du projet dans la poche...

En fait , il y a pas mal de projet, quand ils sont livrés le prix de construction a déjà été intégralement payé  depuis longtemps par les acheteurs.

de fait il n'y pas un chronogramme de paiement comme en France en fonction de l'Etat des travaux : dans cet affaire, celui qui sert de banquier c'est l'acheteur qui finance par des paiements mensuels le promoteur ... 

Pour ce que je connais du marché, avec les techniques de commercialisation utilisés dans l'immobilier au Brésil , la plupart des projets sont financés à l'avance.. et sans que l'intervention du système bancaire soit importante


De manière générale, même si cela peut surprendre l'endettement au Brésil est faible en comparaison d'autres pays tout simplement parce que le crédit est hors de prix ( notamment en raison des régles prudentielles qui impose que 42% des dépots a vue soit bloqués à la BC)..

Donc la crise de remboursement du cre´dit a peu d'impact dans un pays où l'endettement géneral est faible ...





Vícios são vícios, mesmo quando úteis
Carlos Alberto Sardenberg*

Sabem por que o Brasil apanha menos que outros emergentes nesta crise? Por causa de seus vícios.

Há uma forte queda no comércio mundial ? e a economia brasileira é fechada, exporta pouco, ou seja, perde relativamente menos.

Há uma severa restrição do crédito ? e havia muito pouco crédito no Brasil, de novo, com pouco a perder.

Considerem o comércio. Neste ano, pela primeira vez em décadas, a soma de exportações e importações mundiais vai encolher, será menor do que em 2008. Isso já está ocorrendo desde outubro, o que arrasa o desempenho das economias exportadoras.

Coreia do Sul e México, por exemplo, estão apanhando mais do que o Brasil neste quesito. Ocorre que a economia coreana exporta algo equivalente a 50% do seu Produto Interno Bruto (PIB), vendas de US$ 420 bilhões para um PIB de US$ 860 bilhões.

No México, a exportação passa um pouco dos 40% do PIB e vai, na maior parte, para os Estados Unidos, o centro da crise.

No Brasil? As vendas externas (US$ 198 bilhões no ano passado) equivalem a 13% do PIB. Portanto, a queda nas exportações, que já ocorre, afeta menos a atividade econômica local.

Mas o lado mais evidente dessa "vantagem" dos vícios está no departamento do crédito.

No ano passado, o crédito total no Brasil chegou a 41% do PIB, um resultado muito bom para os padrões locais.

Na Coreia, para dar apenas um exemplo, o crédito doméstico equivale a 110% do PIB. Portanto, investimentos e consumo dependem muito mais do fluxo de empréstimos do que no Brasil. Logo, se o crédito seca, o problema é maior lá.

Outras comparações: no grande ano de 2007, quando o mundo todo cresceu espetacularmente, o crédito concedido nos Estados Unidos para a compra de casa própria chegou a 86% do PIB, algo como a espantosa cifra de US$ 12 trilhões. Para a aquisição de carros, 9,2%.

Na Coreia do Sul, o crédito imobiliário representava 53% do PIB. Para automóveis, 17%.

E no Brasil? O ano passado foi considerado um dos melhores para o setor imobiliário. Só pelo Sistema Financeiro de Habitação ? empréstimos com base nos recursos da caderneta de poupança ? foram financiadas quase 300 mil casas, no valor total de R$ 30 bilhões. Isso dá a ridícula relação de 1% do PIB. Se consideradas outras modalidades de financiamento, incluindo as casas populares, subsidiadas, o total financiado não chega a 3% do PIB.

Eis o ponto: o Brasil não teve bolha imobiliária simplesmente porque não empresta.

Para completar as comparações, o financiamento de automóveis é um pouco melhor no Brasil, 3% do PIB, ainda assim muito abaixo dos outros países desenvolvidos e emergentes importantes.

Quais conclusões se podem tirar daí?

A mais estúpida seria afirmar que é melhor exportar menos e emprestar pouco, para evitar danos maiores na eventualidade das crises. Seria como não comer para prevenir eventuais dores de estômago.

Tanto assim que os melhores esforços que o Brasil deve fazer para sair da crise são justamente elevar o crédito para consumo e investimento e aumentar as exportações.

Por outro lado, antes da crise os outros emergentes mais abertos e com mais crédito cresceram mais que o Brasil. Lá no México se costuma dizer: tão perto dos Estados Unidos; tão longe de Deus.

O lamento vale especialmente para estes momentos, mas atenção. Desde que o México assinou o acordo de livre comércio com os americanos, os Estados Unidos tiveram muito mais anos de crescimento do que de recessão.

Isso vale para o conjunto do mundo. Em 2009, o comércio global está diminuindo, mas este é um ano de raríssima exceção.

O panorama geral do mundo emergente mostra o seguinte. Antes da crise mundial, todos os principais países haviam alcançado a estabilidade macroeconômica baseada no tripé: inflação de no máximo 4,5% ao ano; contas públicas equilibradas; dívida líquida pública não superior aos 30% do PIB; contas externas financiáveis e reservas elevadas.

Cada país tem um problema nesta ou naquela perna, mas o geral era isso aí. Todos cresceram fortemente do final dos anos 1990 para cá, especialmente no século 21. Todos elevaram fortemente suas exportações.

O Brasil veio atrasado. Estabilizou a macroeconomia depois de todos os outros e pegou a onda mundial depois dos outros. Assim, o Brasil ainda não havia atingido o voo de cruzeiro ? juros ainda muito elevados, carga tributária altíssima, crédito limitado, pouca abertura ao exterior.

Tudo isso era e continua sendo defeito. A menor exposição brasileira ao comércio externo e ao crédito limita os efeitos da crise externa, mas, antes, limitou muito mais o crescimento do País.

Isso quer dizer que, terminada a crise mundial, os outros países iniciarão a retomada de modo mais firme e rápido. Assim como apanham mais agora, a Coreia e o México (e a China, por sinal) vão decolar quando o comércio mundial voltar a crescer.

É uma história diferente da que conta o presidente Lula. Ele tem dito que o Brasil sofre menos porque estava mais bem preparado do que outros. Basta olhar os quesitos. Onde o Brasil estava melhor?

Na inflação? Todos a tinham controlado.

Nas contas públicas? A dívida brasileira ainda é a maior entre os mais importantes.

Nas reservas? Nas exportações? As nossas eram menores.

No sistema bancário sólido e regulado? Mas claro que é sólido: não empresta e quando empresta cobra esses juros!

*Carlos Alberto Sardenberg é jornalista. Site: www.sardenberg. com.br

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#8 2011-12-21 22:31:53

alexistour
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

RECIFENSE a écrit :

Salut Muito !

Analyse intéressante. Je pense quand même que sur une échelle mondiale, le Brésil n'est pas le moins bien placé ...

Certains analystes ont déjà prévu un affaissement du marché immobilier en France, et compte tenu des marges de manoeuvre extrêment étroites (rentabilité locative, fiscalité immobilière et locative, emprunts...), le marché peut véritablement se retourner.

Quid de la bulle Scellier ? Tous ces bons contribuables qui ont acheté avec la bénédiction du fisc des biens 30% plus chers que le marché, parfois inlouables, maintenant endettés pendant 20 ou 30 ans et sous contrat avec le fisc pendant 9 ans... Biens immobiliers probablement invendables à leur juste prix demain...

Pour en revenir au Brésil, la demande en immobilier est réellement très forte. Le manque d'immeubles récents, cohérents est réel. Ici à Recife la construction ne répond absolument pas à la demande ne serait-ce que des nouveaux habitants. (+ 50 000 habitants en plus en 3 ans)

Les prix ont effectué un rattrappage sans pour autant êtres devenus illogiques, si on les compare aux prix d'autres métropoles internationales. Effectivement peut-être les loyers sont ils abusifs car calculés souvent à 1% mensuel. La bulle est à ce niveau-là " éventuellement. A terme la rentabilité locative devra baisser et quitter le 1% mensuel pour aller vers les 0,60% mensuel.

Mais les brésiliens sont tellement prêts à tout surpayer que l'immobilier peut également faire partie du lot !

Au niveau du crédit, je ne connais pas les chiffres exacts. Mais le crédit pour les particuliers est très récent et le niveau d'endettement des particuliers et des sociétés n' a rien de comparable avec celui de nos économies occidentales. Les paiements comptant et autres "troco" sont encore légion, même pour les grosses sociétés.

En outre le Brésil est habitué à la crise et n'est plus à une crise près si j'ose dire. Les acteurs économiques et politiques sont bien plus réactifs que dans nos vieilles économies occidentales. Cela est une force qui va au delà des novelas, futebal, cerveja e deus...

Je regrette d'ailleurs qu'en France nous n'ayons que n'ayons plus ces opium-là pour donner de la joie au peuple !

Alors plutôt qu'un éclatement de bulle, j'opterai pour un tassement des prix avec maintien de l'activité immobilière.

Je souscris totalement au commentaire de Reficense. Il y a évidemment une surchauffe au Brésil du marché immobilier, qui correspond à une forte demande et à la correction des prix. Dans son commentaire, c'est ce que je trouve important. Maintenant le Brésil est constitué d'états très indépendants qui chauffent en fonction de l'offre et de la demande... Pour simplifier il y a des états oubliés de la croissance et d'autres qui ont un PIB a faire pâlir n'importe quel pays d'Europe. Économiquement le Brésil est un assemblage d'états. Il y a quelques mois, je voyais l'énergie des états de São Paulo et de Rio pour profiter des découvertes du pré-sal, j'étais choqué. En fait il s'agit seulement de la loi implacable et égoïste des marchés. Pourquoi diviser ce qui tombe du ciel?
Revenons à nos vaches froides comme disent les brésiliens... Le marché immobilier de Sao Paulo est totalement délirant, et les professionnels constatent un ralentissement de la croissance du marché immobilier. Pesez bien ces mots, il ne s'agit pas d'un retournement, mais il s'agit oui  d'un indice d'une inversion de tendance.
Sur l'état de Rio, le marché continue à chauffer. Pour combien de temps? Bien malin qui peut répondre à cette question.
Les deux facteurs à prendre en compte sont les suivants: La crise du crédit européen arrive doucement dans un pays bien préparé, mais qui est dépendant de ses fournisseurs. La crise est mondiale.
J'ai lu aujourd'hui que la création d'emplois au Brésil commence à diminuer, comme une première vague de tempête. Il y a un autre facteur à ne pas négliger sur les deux états pré-cités, c'est l'approche de la coupe du monde et des jeux olympiques. Ça n'a l'air de rien mais ces deux évènements vont donner un coupe de fouet économique mais aussi une spéculation du tonnerre pour quelques années.
Je garde la même conclusion que Reficense, l'inflation des prix de l'immobilier va diminuer mais la bulle immobilière n'est pas encore visible au Brésil, sauf dans certains états ou l'on peut raisonnablement se poser la question: SP et DF (Brasilia).

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#9 2011-12-21 23:45:07

RECIFENSE
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Exactement s'il ya bulle elle se positionnera sur des segments très limités.

Par exemple les "predios empresariais"à Sao Paulo qui est déjà bien dotée.

L'offre en bureaux va dépasser la demande quand les nouveaux édifices vont être livrés en 2013. Il va alors y avoir des stocks de bureaux vides.

En outre au moindre ralentissement de l'économie, la demande locative de bureaux va diminuer. Des surfaces vides, des prix en baisse, des spéculateurs qui perdent, mais rien de terrifiant. La simple application du marché.

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#10 2011-12-22 10:18:16

axiom
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Effet domino il y aura au Brésil comme ailleurs et pas que sur l'immo .. Cf le dernier trimestre a 0 de croissance .
Il semble que cette fois ci la spéculation internationale ne viendra pas au " secours " du Brésil comme l'apres 2007 si on en croit la fuite des capitaux qui s'effectue en Inde, et ailleurs vers les USA et le dollar refuge.

http://www.abc-latina.com/forum/viewtopic.php?pid=67918

Dernière modification par axiom (2011-12-22 11:21:51)

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#11 2011-12-22 12:26:24

RECIFENSE
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Standard & Poor's juge les prix des logements en France déconnectés de la réalité économique et anticipe un retournement du marché dès l'an prochain !

L'agence anticipe une baisse des prix des logements comprise entre 5 et 10% sur la seule année prochaine... Tarifs des logements déconnectés de la réalité économique, soutenus par des taux d'intérêts historiquement bas, batterie d'aides à l'achat...

La sanction est devant nous !

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#12 2011-12-22 12:40:24

axiom
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Et c'est l'hypothèse basse, certains anticipent même 20% comme ça avait été le cas a Paris . Les proffessionels prévoient de nouvelles aides pour l'apres 2012, en attendant ils se positionnent sur les petites surfaces estudiantines sur des villes universitaires .

( les prix a Berlin sont 2 fois moins cher que Paris )

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#13 2011-12-23 04:56:22

Indysantista
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

L'article de Salève montre bien l'état des lieux.
Il ne faut pas non plus chevaucher que de grandes théories dont les exceptions peuvent être nombreuses.
Regarder avec l'oeil du Brésilien moyen pour qui la spécu et les imeubles de riches ne comptent pas. Ces gens sont de loin les plus nombreux.

Tous vos avis sont très intéressants mais très généraux quant à la réalité que je vis. Vous parler beaucoup de l'immobilier luxueux pour les riches ou les spéculateurs. Hors mis le centre de quelques grandes villes, une grande partie de l'immobilier brésilien est pour l'habitat dans ce pays en vase clos.

Je ne peux que vous demandez de relire ma dernière intervention qui démontre, chiffres en main, le recours à l'emprunt à 8,66% sur 30 ans. Cela ne représente très souvent que 20 % du salaire.
Même si les salaires ne devait plus augmenter, la situation n'a rien de catastrophique.
Les pourcentages des emprunts par rapport au PIB me laissent sceptiques.

Comme le Brésil à un mode de vivre et de réagir presque à part du reste du monde, sauf un cataclysme mondial, je ne vois pas de bulle  immobilière quant à la majorité de l'immobilier brésilien.
Pour une fois, je ne crois pas que la vision macroéconomique touche le petit couple brésilien moyen.

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#14 2011-12-23 06:34:02

Indysantista
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Ben alors ?? tout baigne puisque la Chine c'est loin.

Je n'ai jamais été en Chine même donc je ne sais que les ragots. Ragots disent qu'ils voient plein d'immeubles vides, un peu comme Guaruja près de Santos hors vacances. La folie est passée.
Les bureaux également comme bientôt au Brésil, sont vides. Des usines ne sont qu'éclairées pour rendre l'apparence aux satellites américains.

Avec le sourire de cire, les dirigeants chinois dirigent à coup de chicote. L'atterrissage en douceur est un crash sans trop de morts.
BRIC sont de vastes pays dont le peuple ne connait que sa rue et les novelas... la gnole.. sans comparaison, là encore, la dichotomie entre les couches de la société est un abysse. Chacun son couloir.

Tu dis Muito que l'immo en France n'est plus pour gagner mais seulement ne point trop perdre.
Je rappelle à ce sujet que des investisseurs PAYENT, perdent 1%/an pour avoir leur blé au chaud en Suisse.
L'Immo... encore un sujet dont nous saurons les prochains épisodes qu'en les vivant.

Feuilletonnement vôtre !

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#15 2011-12-23 12:11:17

axiom
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Vases communicants ou jeux a sommes nulles ? :

1.Pas évident que la "recapitalisation " des banques eu irrigue la dette eu ( ça on est a peu près sur que non ) ni meme le crédit . Avec les nouvelles normes bancaires, il faut un très bon dossier désormais pour obtenir un pret. Et puis beaucoup de gerants de fonds disent que pour une grande part, cet argent va revenir a la BCE qui prévoit elle un nouveau QE bancaire en févr 2012.
2. + 20% une annee et - 20 sur l'autre ? C'est sur que beaucoup attendent une baisse pour se repositioner .. Il y a quand même un problème si on compare les prix a Berlin .. Certes, le " smic " teuton est a +- 500 eu ...

Les grands gagnants, les banques SP et L'espagne qui emprunte désormais a des taux de beaucoup plus faibles que l'Italie ... On a donc tous un petit coin de la riviera espagnole dans nos impôts ( sic )

Dernière modification par axiom (2011-12-23 12:53:07)

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#16 2011-12-26 04:51:38

Indysantista
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Tendance critique et nihiliste sur tous ces posts:

http://bresil.aujourdhuilemonde.com/l%E … uffe%C2%A0

Ceux qui cherchent... http://classificados.folha.com.br/imove … -mil.shtml

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#17 2012-01-04 15:41:34

axiom
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

bulle en France : voici qques lignes d'un lien. Bien lire aussi les quelques bons commentaires.

http://www.lefigaro.fr/immobilier/2012/ … -bulle.php

..."La bulle est ainsi bel et bien caractérisée si l'on compare l'évolution des prix à l'achat - qui ont doublé hors inflation en trente ans - à celle des loyers - +30% environ sur la même période. Le décalage est du même ordre par rapport aux revenus des ménages (+ 43%). Les économistes du Conseil d'analyse stratégique, dont les travaux sont destinés à Matignon, en concluaient en avril dernier à l'existence d'une bulle immobilière en France ... "

Dernière modification par axiom (2012-01-04 15:43:18)

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#18 2012-01-05 03:17:53

Indysantista
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Axiom: smic grec 750 pour 500 Überhauptführer.
Retour banque => BCE gagné ! 450 milliards... placés à 0,25... plutôt que empruntés à 1% toujours mais en prêt à 4% ou dettes... PME down. Français empruntent moins. Qu'est-ce que les banques ont à gagner? perdre 0,75%?
A moins qu'elles tournent que sur les paradis.

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#19 2012-01-05 03:24:29

Indysantista
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Muito:  Tout les possédants à plus de 200.000 E ont légué avant fin 2011. Peur d'une taxe à venir de 20% qui serait rétroactive. Vente sur rumeurs, certains critiquent déjà un manque de civisme pour aider le pays !
En Suisse même topo.
Standart & pauvres envisagent de dégrader nos enfants ??????????????????
Sperme français coté  junky CD à la banque mondial... des jus de fruits.

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#20 2012-01-05 03:46:47

Indysantista
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

axiom a écrit :

Effet domino il y aura au Brésil comme ailleurs et pas que sur l'immo .. Cf le dernier trimestre a 0 de croissance .
Il semble que cette fois ci la spéculation internationale ne viendra pas au " secours " du Brésil comme l'apres 2007 si on en croit la fuite des capitaux qui s'effectue en Inde, et ailleurs vers les USA et le dollar refuge.

http://www.abc-latina.com/forum/viewtopic.php?pid=67918


Sur un site du gouvernement, ils reconnaissent que la mesure sur les juros et autres, a été trop violente. Le but était  d'augmenter la conso interne (prêts), moins attirer de $ donc maintenir le real meilleur pour exportations... mais bon, ça a couper la croissance, augmenter les importations...  donc 0 pointé...

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#21 2012-01-05 03:58:15

Indysantista
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Bulle en France? Axiom, OUI. Indy.. non pour raler !
Je crois  en l'Insee, la rareté explique tout et tant pis pour les gogos Sellier ou qui louent pour gagner le livret d'épargne avec plus d'ennuis.
Ceux qui ont, gardent. Ceux qui n'ont pas, regardent. Ceux qui trouvent une bonne assrance chômage, s'endettent car ça vaut mieux que l'argent sur un compte en banque...

Au Brésil? faut buller ! je bulle tous les jours. Les 3% de salève me paraissent dépassés. Tout va vite au Brésil sauf... les Brésiliens bahianais.

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#22 2012-01-05 11:54:27

axiom
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

axiom a écrit :

bulle en France : voici qques lignes d'un lien. Bien lire aussi les quelques bons commentaires.

http://www.lefigaro.fr/immobilier/2012/ … -bulle.php

..."La bulle est ainsi bel et bien caractérisée si l'on compare l'évolution des prix à l'achat - qui ont doublé hors inflation en trente ans - à celle des loyers - +30% environ sur la même période. Le décalage est du même ordre par rapport aux revenus des ménages (+ 43%). Les économistes du Conseil d'analyse stratégique, dont les travaux sont destinés à Matignon, en concluaient en avril dernier à l'existence d'une bulle immobilière en France ... "

Immo français ... Tout a été dit et plutôt bien explique sur la bulle ! 
Quand je parlais de hausses, de baisses et de jeu a sommes nulle...
enfin jusqu'ici !

"Avant de prendre 6,7% sur le plan national et 19,1% a Paris en 2011, le marche avait pris respectivement 8,5 et 18 % en 2010"

... Et -20 % en 2009 . On a donc bien encore 20% de marge a la baisse sur 2012 pour revenir a 0. 
Et avec la déflation actuelle, celle ci se poursuivra sur 2013. 
Au menu d' ici la : chomage de masse, re-négociation des loyers a la baisse dans le meilleur des cas.
Au pire des cas, encombrement des tribunaux pour valider les echelonements.
 
La bombe est a venir et pour ceux qui s'intéressent a l'histoire (proche). 
Je rappelle comme il a été précise dans le link ci dessus et par un pro de l'analyse technique wink qu'au moment de la crise immo de 1990  on avait eu une bonne claque .
En fait c'était -40% Et une reprise plutôt longue 90-95.
Et axiom bis repetita comme je l'avais fait ici sur ABC au début de 2007 :
immo a des sommets = a peu pres la meme punition ! , soit une nouvelle crise a la fois des marches ( attendue ) et immobilière ( attendue aussi malgré les dénégations aussi diverses que variees ) 
Faut croire que quelques anciens ont la mémoire courte, sélective ou sont adeptes de la "méthode coue" ... Émile Coue si tu nous lis ... Rss 

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#23 2012-01-05 14:05:12

axiom
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

On a donc 2 logiques generationelles sur les différents forums, blogs ou papiers journalistiques :

Celle de ceux a la fois juges et parties prenantes, proffessionels ou propriétaires avec des enfants déjà bien installes et celle de ceux locataires ou propriétaires qui voient leur "investissement " 
si on peut parler d'investissement, moi je dis comme d'autres " immobilisation "
ronge par ce que leur coûtent a installer un ou plusieurs enfants etudiant et les charges , impôts divers .
Mauvaise pioche car ceux ci devront en cas de non paiement de loyer
( 1 an de garantie de loyer : pour cela sans doute pas de problèmes majeurs sur 2012 wink , sauf assureurs aux abois ... continuer eux de payer une ou plusieurs chambres ou petit studio en zone universitaire biens souvent sur un marche lui libre et non réglementes (meuble).

Crise de génération peut être encore entre ceux qui chiffrent les plans sociaux qui ne représentent qu' un % très modeste des élus a l'unedic au regard de la masse énorme des CDD non reconduits.

Dernière modification par axiom (2012-01-05 14:09:03)

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#24 2012-01-05 16:22:35

axiom
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Ce qui est clair, c'est que la crise qui s'annonce est bien plus profonde que celles de 90, 93, 95, 98, 2000, 2003... Et touchera beaucoup de monde .
Peut etre de l'ampleur de 2007- 2011 ou 2012 ? ...aux US.
Etre liquide et vitamine peut permettre de gagner la course de fonds
Si celle ci doit durer 5 ans ... aussi prévoir quelques paires de chaussures pour la balade Au dessus ou en dessous des nuages et du ciel bleu .. 

M'etonnerais que nos jeunes ne viennent pas rejoindre le flux des indignes SP et faire la leçon a leurs aines en les renvoyant a leurs jeunes annees de fac a nanterre ou d'ailleurs ..
Danny si tu nous lis .. Rss

Dernière modification par axiom (2012-01-05 16:52:16)

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#25 2012-01-05 20:55:50

Indysantista
Membre

Re : Immobilier bulle ou non bulle

Muito je comprends d'autant que j'ai vécu aussi. Mais la roue tourne, on rie à la vie ce qui change le contexte. 3 divorces dont les deux derniers chaque fois avec un garçons de 1 à 2 ans... longues les pensions et plus pour études et... aides hors justice  car le Père est responsable ou pas. Mes garçons m'adorent, se confient... à 10000 km mieux qu'à côté, super !
Ce que j'écrivais hier pour une fois résumé:
"Ceux qui ont, gardent. Ceux qui n'ont pas, regardent. Ceux qui trouvent une bonne assurance chômage, s'endettent car ça vaut mieux que l'argent sur un compte en banque..."
Ajouter comme cité par Muito, assurance loyer mais je n'envisageais pas le cas du multi-possédant loueur.

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