La Bolivie serait équipée d'environ 1 000 pistes d'atterrissage clandestines, surtout situées à Santa Cruz, Beni et Pando.
La Administradora de Aeropuertos y Servicios Auxiliares (AASANA) affirme avoir sous son contrôle 38 aéroports et avoue en "connaître" 29 autres dans la partie orientale du pays. Cela signifie qu'elle les a répertoriés mais ne sait rien des personnes ni des chargements transportés à partir de ces plateformes.
Cela est toutefois assez évident : le trafic de drogue. La cocaïne pousse très bien dans le pays.
La Fuerza Especial de Lucha Contra el Narcotráfico (FELCN) met ce qu'elle peut en œuvre pour identifier ce trafic, notamment en recherchant les traces laissées par les avions sur le terrain. Les pistes sont alors détruites à l'explosif.
Les avions utilisés seraient, entre autres, des Cessna 206, 172 et 182, capables d'atterrir sur des pistes rudimentaires de 200 mètres de long.
Cependant, ce problème ne se limite pas à la Bolivie, il concerne l'Amérique du Sud en général.
Pour illustrer ce propos, voici le film d'un T-27 de l'armée péruvienne abattant un bimoteur de trafiquants de drogue au-dessus de la jungle.
L'avion poursuivi file au raz de arbres. Son pilote refuse de coopérer et tente de s'échapper. Comme il est sur le point de quitter l'espace aérien péruvien, les militaires sautent la phase II de l'interception (lancer des projectiles qui font de la fumée à titre d'avertissement) et passent directement à la phase III : abattre l'avion.
Les échanges en Espagnol et en Anglais sont très difficiles à comprendre, mais à la fin on peut entendre " blanco derribado " (= cible abattue).
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Dernière modification par RayBan (2008-12-17 05:34:24)