AMERIQUE LATINE - index    

Forum abc-latina

Discussions sur l' Amérique Latine

Vous n'êtes pas identifié.

  • |

#1 2009-11-13 20:57:03

axiom
Membre

L'ONU réprimande la police brésilienne

Publié le 13 novembre 2009 à 13h24 par cyberpresse

http://www.cyberpresse.ca/international … lienne.php

Hors ligne

#2 2009-11-13 21:19:02

jeanmarc
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

axiom a écrit :

Publié le 13 novembre 2009 à 13h24 par cyberpresse

http://www.cyberpresse.ca/international … lienne.php

Salut

" Agence France-Presse

La Haut-Commissaire de l'ONU pour les droits de l'Homme, la Sud-africaine Navi Pillay, a dénoncé vendredi l'usage excessif de la force par la police brésilienne."

Ah oui ....! et le droits des victimes de ces crevures de trafiquants , elle en fait quoi cette chère Madame ? Au lieu de critiquer la police Bresilienne elle devrait critiquer le gouvernement et son code pénal qui ne vaut plus rien aujourd hui !
Les droits de l homme ? elle est bonne celle la ! Et le droits des policiers qui meurent par centaine a chaque année , elle fait quoi avec ?

Pourquoi cette brave Dame ne vient elle pas ici pour parler avec Fernandinho Beira Mar qui a plus de 250 assassinats derriere lui , et pour parler de droit de l homme ces genres de crevures sont de véritables bêtes humaines qui ne respectent aucunement le droit a la vie des autres , que ce soit femme ou enfant , ils ne respectent rien ! et cette brave Dame voudrait que la police Bresilienne et le Bope y aille a la lègère ? mon oeil oui ! j appuis totalement l action de la police contre ces crevures  , je déplore éalement la quantité de morts des deux cotés ,  du coté de la police et coté habitants qui n ont rien a voir dans l histoire , quant au coté narco trafic ...pas de pitié avec eux ! ils ont en pas avec les autres !       

jean marc

Dernière modification par jeanmarc (2009-11-13 21:34:17)

Hors ligne

#3 2009-11-13 21:33:35

Blackmagic 2
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

Suis bien d'accord avec Jean-Marc,

elle est marrante la fille de dire ca lors d'une première visite alors qu'elle n'y connait rien ...

serais bien curieux de voir si elle racconterait la même chose après être passé 1 semaines avec les viaturas de la police dans les favelas ...

JM le dit bien le problème est le politique, le code pénal et l'accès à l'éducation pour tous ...

c'est ca qu'elle devrait critiquer !!!

Hors ligne

#4 2009-11-13 21:39:02

jeanmarc
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

Blackmagic 2 a écrit :

Suis bien d'accord avec Jean-Marc,

elle est marrante la fille de dire ca lors d'une première visite alors qu'elle n'y connait rien ...

serais bien curieux de voir si elle racconterait la même chose après être passé 1 semaines avec les viaturas de la police dans les favelas ...

JM le dit bien le problème est le politique, le code pénal et l'accès à l'éducation pour tous ...

c'est ca qu'elle devrait critiquer !!!

Moi je deviens furax quand je vois ça !
Cette chère dame devrait  parler avec les victimes de ces crevures , avec la veuve de Tim lopes , coupé en morceau et insinéré  dans ce qu ils appellent le " Micro onde " et bien d autres encore comme le petit Joao Helio trainé derriere la voiture ( il etait pendu par la ceinture de sécurité en dehors de la voiture ) sur plus de 7 km ..elle devrait parler avec les milliers de victimes de ces cons la !
Qu elle aille se fait voir avec ses droits de l homme  celle la !


jean marc

Dernière modification par jeanmarc (2009-11-13 21:39:29)

Hors ligne

#5 2009-11-13 21:40:47

axiom
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

salut JM :-)
je me doutais bien que tu allais reagir au quart de tour ;-)

il y a aussi dans le texte :

" Mme Pillay a par ailleurs appelé le Brésil à ne pas laisser impunis les tortionnaires de la dictature (1964-1985) qui ont bénéficié d'une loi d'amnistie générale.

«Le Brésil est le seul pays sud-américain qui n'a pris de mesures pour combattre les abus commis pendant le régime militaire», a-t-elle déploré.

Mme Pillay a dit avoir suggéré au président Luiz Inacio Lula da Silva la création d'une Commission de la vérité et de la réconciliation comme celle que Nelson Mandela a mis sur pied en Afrique du sud, à la fin de l'apartheid. "

ça aussi tu devrais pouvoir commenter.
cordialement,

axiom.

Dernière modification par axiom (2009-11-13 21:47:53)

Hors ligne

#6 2009-11-13 21:47:09

jeanmarc
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

axiom a écrit :

tss salut JM
je me doutais bien que tu allais reagir au quart de tour ;-) :-)

il y a aussi dans le texte :

" Mme Pillay a par ailleurs appelé le Brésil à ne pas laisser impunis les tortionnaires de la dictature (1964-1985) qui ont bénéficié d'une loi d'amnistie générale.

«Le Brésil est le seul pays sud-américain qui n'a pris de mesures pour combattre les abus commis pendant le régime militaire», a-t-elle déploré.

Mme Pillay a dit avoir suggéré au président Luiz Inacio Lula da Silva la création d'une Commission de la vérité et de la réconciliation comme celle que Nelson Mandela a mis sur pied en Afrique du sud, à la fin de l'apartheid. "

ça aussi tu devrait pouvoir commenter.
cordialement, axiom.

Salut

La dictature Militaire comme tu le sais ma femme pourrait t en parler !
Le gouvernement ne fera jamais rien pour les punirs , car il y a la politique liée la dedans et certains hommes politiques sont ceux qui en 1965 collaboraient ou torturaient les etudiants et ceux opposé au régime militaire , Cette chère madame ne peut pas ignorer que derriere la dictature militaire il y avait le gouvernement des Etats Unis , preuve le coup d etat de 1964 ... elle est bonne celle la ! Madame a de l humour ! sans aucun doute possible !
Comme je te l avais deja dit un jour , le chef du service national d information et commandant de l est , celui qui est un des grands responsables pour les atrocités du temps sombre de la dictature habite en arriere de chez moi , ce cher Général parle parfaitement le Français et est encore aujourd hui a 82 ans convaincu qu il avait raison ! ...
je le dits sans cesse , connerie de code pénal ! 

jean marc

Dernière modification par jeanmarc (2009-11-13 22:16:56)

Hors ligne

#7 2009-11-13 21:55:04

axiom
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

" La Haut Commissaire, qui effectuait sa première visite au Brésil, a rencontré les principales autorités brésiliennes après s'être rendue dans deux favelas, à Salvador de Bahia (nord-est) et rio."

;-) invites la à dejeuner :-) a moins qu'elle soit deja repartie ... de rio et du bresil !
peut etre aussi à consulter abc latina :-)

Dernière modification par axiom (2009-11-13 22:00:33)

Hors ligne

#8 2009-11-13 22:02:48

Salève
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

Je crois qu'il est bon de temps de relire un petit bouquin ancien qui s'appelle "Réflexions sur la peine capitale" de Albert Camus et Arthur  Koestler..

Dans ce bouquin est abordé la violence non pas policière mais légale ...

notamment arthur koestler raconte l'histoire d'une loi qui par  le jeu des précédents ( extension jurisprudentielle)  fini par prévoir tant de cas de peine de mort .. que le vol d'une cuillère de deux pennies ètait susceptible de la peine de mort ... et bien sur .. cela n'a rien changé á la criminalité... cela a meme fait que la grande bretagne a connu jusque le debut du 20 ème une quantité phénoménale d'exécutions...

vous ajouterez á cela que dans le m~eme pays ( souvenir de l'institut de criminologie ) une étude avait été faite ... auprès de condamné a mort ... et on s'est aperçu que un bon tiers des ces condamnés avaient assités personnellement á des exécutions qui étaient publiques ...

on sait depuis longtemps ( Beccaria) les limites de la sanction ...


je crois que le lien avec la violence policière est e´vident ... cette sanction , outre son caractére barbare ( et je crois que l'on ne peut répondre á la barbarie par la barbarie ..) est sans efficacité aucune pour faire diminuer la criminalité ( compte tenu de la violence policière au Brésil ... si c'était efficace ..il n'y aurait plus de criminalité au Brésil..)

on ne resout pas un problème social ( les inégalités de la société bresilienne sont indéniables) a coup de flingues ... bien au contraire ..on radicalise ..

donc la violence des criminelles ne permet pas d'accepter que la police soit violente ... sans raison...

la police brésilienne flingue dans tous les sens ... pour rien ...

C'est inacceptable ...

sur la violence policiére ...je vous renvois á un post ancien un article publiée sur un site de secretaria segurança publica
http://www.sspj.go.gov.br/search/busca_ … licacao=97

Polícia que não Funciona.



Em nome da guerra contra o crime, os policias brasileiros matam cada vez mais.Apesar do banho de sangue, a criminalidade não sede, e o cidadão não se sente mais seguro. Ao contrário, crescem com freqüência assustadora relatos de abusos policias, de pessoas inocentes mortas por engano e mesmo de execuções. No ano passado, a PM paulista matou 868 pessoas, o recorde dede 1992, ano que ficou marcado pelo massacre de 111 presos no Carandiru. A mortandade baixou no primeiro trimestre deste ano, mas permanece três vezes maior do que era há oito anos. No Rio de Janeiro, o quadro é ainda mais preocupante. Em 1997, a polícia do Rio já era responsável por um a cada dez homicídios dolosos no Estado. E, no ano passado, matou um civil a cada oito horas. Foram 1.195 óbitos, quatro vezes mais que em 1999.

“Não se pode achar normal uma mortalidade dessas provocada por uma força que existe para a população” , diz José Vicente da Silva Filho, secretário Nacional de Segurança Pública na gestão FHC. Estimativas revelam que, em todo o país, a polícia deixa um saúdo de pelo menos 3 mil mortos por ano. É o mesmo número de vítimas da guerrilha colombiana no ano passado. O número real de brasileiros mortos deve ser ainda maior, já que boa parte dos Estados não registra os números corretamente. “Há corporações que nem sequer contabilizam o número de pessoas que matam”, diz Ignácio Cano, da Universidade Estadual do Rio de Janeiro (Uerj). Em São Paulo, a escalada da violência policial motivou o pedido de uma CPI na Assembléia Legislativa, no início do ano. O governo estadual anda confundindo eficiência com truculência, diz o deputado Renato Simões (PT), autor do pedido.

A polêmica promete esquentar, já que o secretário de Segurança Pública, Saulo de Castro Abre Filho, é pré – candidato à prefeitura paulistana pelo PSDB. No comando da maior força policial do país, o secretário explica a alta letalidade. “Há quase 130 mil policias no Estado’’, diz. “Se 1% errar, são 1.300 erros todos os dias. Se cada um deles matasse, haveria 1.300 mortes’’, argumenta. Abreu considera que as mortes aumentaram porque a polícia paulista fez mais blitze apreendeu mais drogas e fez mais prisões.

O raciocínio, porém, não convence o especialista. “Nunca vi ninguém comparar mortes com prisões. Encarecimentos devem ser confrontados com quantidade de crimes. O número de mortos, com o de feridos ,afirma Guaracy Mingardi, pesquisador do Instituto Latino-Americano das Nações Unidas para Prevenção do Delito e tratamento do Delinqüente (Ilanud).

Mesmo se a comparação valesse, a eficácia da polícia brasileira seria baixa. Países onde a polícia age de forma efetiva não vêem nada parecido com essa taxa oficial de assassinatos. Na Inglaterra, num intervalo de dois anos, a Scotland Yard matou apenas cinco pessoas. As polícias do Rio e de São Paulo matam Mais gente que toda a força policial dos Estados Unidos, considerada extremamente enérgica. Em 2002, dado mais recente disponível, os agentes dos 50 Estados Americanos, somados,mataram 564 pessoas.É pouco mais que o número de pessoas mortas pela polícias paulista no mesmo ano.

Em 2003, porém, os agente de São Paulo – que tem um sétimo da população dos Estados Unidos – fizeram 35% mais vítimas. Mesmo que se tente explicar o fenômeno aumento de “ocorrência’’, os número são se justificam. Proporcionalmente, os americanos fazem 16 vezes mais bandidos a condenações na justiça do que os paulista. Já a polícia do Rio, que mata o dobro da americana, ultrapassa até outras forças terceiro – mundistas. O Estado do Rio tem 14 milhões de habitantes. A grande Buenos Aires tem 11 milhões. Apesar da população semelhantes, os agentes fluminenses põem na vadeia o mesmo número de bandidos que os portenhos. Só que matam cinco vezes mais. “É por isso que as pessoas têm medo de cruzar com um policial na rua’’, diz a socióloga e ex-ouvidoria das polícias do Rio de Janeiro Julita Lemgruber.

O que sustenta a matança no Brasil é a impunidade. “Esses policias agem assim porque a margem de êxito é enorme, já que a vítima está morta e a única versão que vale é a deles’’, afirmar o assessor de Direitos Humanos da Procuradoria-Geral da Justiça de São Paulo, Carlos Cardoso. Mesmo na Argentina as investigações vão mais longe. Um estudo realizado pelo americano Daniel Brinks, da Universidade Norte Dame, revela que, entre 1996 e 1998, 24% dos policias matadores em Buenos Aires terminaram condenados. Em São Paulo, foram apenas 10%.

O aposentado Aluízio Cavalcante sabe bem disso. Ele passou 16 dos 67 anos de sua vida esperando pelo julgamento de três do sete PMs que assassinaram seu filho, o estudante Aluízio Cavalcante Júnior. Em junho passado, eles foram inocentados. “Se continuar nesse ritmo, não vou viver para ver nenhuma condenação’’, diz Cavalcante que recorreu da decisão. O crime aconteceu em 1987, na zona leste de São Paulo. Júnior e um amigo, Cláudio Aparecido de Morais, foram confundido com os homens que teriam assassinado o filho de um policial. Júnior levou dois tiros na cabeça. Cláudio sobreviveu e denunciou o caso. Anos depois,foi misteriosamente assassinado. “Essa lentidão a Justiça também é responsável pela violência policial’’, diz o advogado Itagiba Cravo, que auxiliava Aluízio no caso antes de assumir a Ouvidoria das paulistas.

Inconformada com a morosidade, a carioca Márcia Oliveira Jacintho, de 42 anos, fundou o movimento Mães do Rio, que reúne 200 mulheres que perderam filhos para a policia. Sua luta começou em novembro de 2002, quando o caçula, Hanry Siqueira, de 16 anos, foi alvejado coração por um tiro de fuzil à queima-roupa. O menino, que estava no ensino médio, nunca repetiria de ano e freqüentava a igreja evangélica, os PMs registraram que Hanry teria morrido ao trocar tiros com a polícia versão da mãe é outra. “Só posso concluir que mataram meu filho porque não tinha droga nem dinheiros para dar eles’’, desabafa.

Os Brasileiros passaram a prestar mais atenção ao lado assassino da política com o caso do dentista Flávio Sant’Anna, morto em fevereiro em São Paulo. Ele saiu para levar a namorado ao aeroporto e teria sido confundido com um ladrão. Ao perceber o engano, os PMs botaram na mão de Flávio uma arma com numeração raspada e uma carteira, da suposta vítima, em seu bolso.Seu Pai, Jonas Sant’Anna, um PM aposentado de 50 anos, se transformou em uma espécie de símbolo na luta contra a violência na policia em São Paulo. O telefone de sua casa não pára de tacar. “Não imaginava que o problema tivesse essa dimensão. Liga gente do Maranhão, de Goiás’’, conta. Agora, os seis PMs estão presos. Se condenados, podem passar 30 anos atrás das grades. O Secretário Abreu Filho diz que está fazendo o máximo para evitar caso como esse. “Os presídios da polícia estão latados e já demiti 910 homens em 2003, o que é um recorde’’,explica.

O argumento mais comum para justificar as mortes é que as vítimas foram assassinadas durante tiroteios com as foca da lei. O problema é que num tiroteio, costuma haver mortos e feridos de ambos os lados – e os policias brasileiros parecem ter uma sorte muito maior que a dos estrangeiros, embora sejam pior treinados e pior equipados. Nos EUA, onde os bandidos extremamente bem armados, o saldo é de um policial morto para cada dez do “outro lado’’. No Rio de janeiro, a proporção aumenta
- um agente morto a cada 32 civis. Já em São Paulo, para cada policial caído, ficam 45 paisanos no chão. A julgar pelo resultado, são os agentes da SWAT – a força de elite da polícia americana – que deveriam se candidatar a estágios no Brasil, e não o inverso, como costuma acontecer.

A explicação para esses números pode estar num levantamento feito pela Ouvidoria de São Paulo. No ano passado, 17% das vítimas da polícia tinham tiros nas costas e 25% na cabeça – dois indícios geralmente associados a execução sumárias. Mais da metade dos mortos não tinha antecedentes criminais. De 607 casos analisados, quase 30% tinham profissão declarada.

Formando em mecânica pelo Serviço Nacional de Aprendizagem Industrial (Senai), o carioca Thiago da Costa Correia da Silva, de 19 anos morador do borel, passava os dias trabalhando. Uma tarde, saiu de casa para cortar o cabelo. “Foi a última vez que o vi vivo’’, diz a mãe, a desempregada Maria Dalva da Silva, de 50 anos. No caminho Thiago cruzou-se com um grupo de PMs e um tiroteio. Resultado: cinco mortos, inclusive ele. O caso foi resultado como “resistência a prisão’’, e os policias apresentaram as armas e drogas. Que viu a cena conta outra história. Atingido na perna, o rapaz teria gritado que era trabalhador e pedido socorro. “Meu filho foi assassinado’’, acusa Maria. A perícia mostrou que o rapaz levou cinco tiros. Numa das pernas, tinha a chamada “tatuagem de póvora’’, que aparece quando a arma é disparada encosta ao corpo da vítima. Testemunhas acusam os policias no morro, mas temem fazê-lo no tribunal. Ainda assim, o Ministério Público pediu a prisão preventiva dos acusados.

Jovem, negro e pobre. Esse é o perfil de quem geralmente morre nas mãos da polícia. O racismo é um componente fundamental para explicar parte da violência. Uma pesquisa da fundação Perseu Abramo mostrou que 51% dos negros entrevistado já sofreram algum tipo de discriminação da polícia. Mais de 4% disseram já ter sido forçados assumir delitos que não tinham cometidos. Rubens Rodrigues de Lima, morador da favela Parque Novo Mundo, o preconceito. Em 2001, ao ser o filho adolescente apanhar durante uma batida policial, Lima questionou o método de abordagem. Tomou como resposta um tiro na perna e passou 11dias internado. A polícia continua perseguindo o comerciante, que não tem antecedente criminal.“Já vieram diversas vezes aqui para averiguar denúncias anônimas de roubo e seqüestro. Fico revoltado, mas acredito que um dia haverá Justiça’’, DIZ Lima. O PM Marcio Bagarolli, que atirou nele, foi condenado a uma pequena alternativa, já que a lesão foi considerada “leve’’ (pelos critérios legais, a lesão é interpretada como grave apenas quando incapacitas a vítima por, no mínimo, 30dias).

A truculência policial é antiga conhecida dos moradores de São Paulo e do Rio. Único sobrevivente das centenas de chacinas cometidas pelo Cabo Bruno, o desempregado José Aparecido Benedito guarda no corpo marcas da violência. Foram dois tiros na cabeça – umas da balas permanece alojado no cérebro – e outros seis nas costas. Aos 46 anos, há oito ele não consegue emprego, por conta da cicatrizes. “Na hora do exame médico, tenho de contar a verdade. Aí perco as oportunidades’’ diz. A vida do ex-metalúrgico começou a ruir em janeiro de 1982, quando ele saiu para comprar um pacote de queijo. Na volta de mercado, ele e um amigo foram rendidos pelo Cabo Bruno”.Só ouvi ‘mãos ao alto’. Percebi que tinha tomado o primeiro tiro quando o sangue começou a correr pelo pescoço.”Benedito se fingiu de morto. No hospital, disse que tinha sido vítima de um assalto. “Muita gente morreu na zona Sul de São Paulo pelas mãos do Cabo Bruno e de outros grupos extermínio da polícia”, diz. “Alguém tinha de sobreviver para contar essa história. Porque quem é negro, pobre e da periferia não tem chance”, acredita. Cabo Bruno foi a 118 anos de prisão e cumpre pena em Tremembé, no interior paulista. Uma punição exemplar, embora rara.

A matança policial também é sintoma de despreparado da corporação para combater o crime. “Os policias precisaram passar para o processo de reciclagem, fazer curso de tiro e de defesa”, afirma Robson Tuma, deputado federal (PFL-SP). Por falta de treinamento expondo mais do que deveria, indica um estudo do sociólogo Túlio Kahn, especialista em violência urbana. “A troca de tiros, de que tanto fala a polícia, ocorre em muitas situações em que não se justificaria recorrer as armas. Mas as corporações acabam sendo tolerantes e incentivam esses tipos de comportamento”, diz o especialista Silva Filho. Uma diretriz da ONU mostra que um policial deve atirar somente em caso de ameaças iminente à vida, e jamais situações que causem risco a pessoas inocentes. Já a PM mineira fez contrário. Alegando a necessidade de parar ladrões em fuga, os policias montaram um bloqueio na estrada que feriu dois motoristas inocentes disparou contra um ex-superintendente da Cemig e matou a representante comercial Ana Paula Nápoles Silva, de 27 anos, com uma bala na cabeça e outra no pescoço. A partir desse caso, a Assembléia legislativa passou a se preocupar com letalidade policial.

O Estado brasileiro dá pouca importância ao policial que mata. A maioria dos Estados não faz acompanhamentos dos agentes que apertam o gatilho, para chegara a possíveis abusos. Em São Paulo, o governo Mario Covas plantou o programa de Acompanhamento a Policias Militares Envolvidos em Ocorrências de Alto Risco (Proar), que previa o afastamento das ruas de policiais envolvidos com mortes, seguindo modelo semelhante ao d polícias americana. Ele foi modificado na gestão Alckmin, seguindo sugestões do instituto de Psicologia da USP, mais deixou de prever o afastamento outomatico. Se ele ainda existisse, os policias que assassinaram nas ruas. Eles já tinham vitimado outros civis, continuaram trabalhando e foram, inclusive, promovidos. Depois da morte de um jovem de 22 anos, com quatro tiros nas costas,um deles, o Cabo Carlos Alberto de Souza, passou a tenente. “Como ele, existem de policias com até 20 mortes no currículo e que estão nas ruas”, diz Silva Filho, que é coronel aposentado da PM de São Paulo.

A cultura repressiva faz parte da história da polícia. No Brasil colonial, somente brancos componham as forças da lei, utilizados pelos proprietários de terras. “A polícia foi criada para defender a lei, e não os cidadãos em geral. Nas últimas décadas, foi treinada para reprimir os movimentos sociais, e não para reprimir o crime”, afirma Frederico dos Santos, do Centro Santo Dias de Direitos Humanos. Segundo ele, esse legado legou uma corporação insuficiente o autoritário, que não sabe investigar crimes, coletar provas sólidas nem garantir a condenação dos criminosos na Justiça.

A truculência policial, por outro lado, só resistia porque de apóia em uma espécie clamor popular. Assustada parte da sociedade acredita na reação violenta como força de enfrentar o problema da criminalidade. Pesquisa datafolha feita neste ano mostrou que um quarto dos paulistanos aceita a prática da tortura para obter confissões de suspeito. “Diz Túlio Kahn. A sociedade acuada, que espera reações cinematográficas de combates aos delitos, termina criando outro foco de corrupção – a sensação de poder levar maus policiais a extorquir bandidos e aceitar trabalhar como pistoleiros e matadores de aluguel. Em 1993, no Rio de Janeiro, um grupo de quatro policiais foi tirar dinheiro os traficantes pela terceira vez numa semana. Enfurecidos, os bandidos, os bandidos os executaram 21 pessoas num bar, incluindo vários inocentes”.Parte da classe media apóia as mortes porque ela não acontecem nas ruas de seus bairros, e sim na periferia”, diz sociólogo Inácio Cano.

A pressão também sai dos gabinetes. Alguém autoridades preferem a resposta imediata e pouco eficaz ao investimento em políticas públicas de seguranças. Quando os governantes endurecem as palavras, mandão um recado direto para a tropa. “Quando maior o uso político da retórica de repressão sem limite, maior é a letalidade. É autorização para passar fogo”, diz Silva Filho. “Se as mortes estão altamente, é necessário que os comandos das polícias se questiones”, diz que o psiquiatra Marcos André Vieira. É nesse campo minado que está pisando a sociedade brasileira.

Mais em Minas Gerais, o pai de Ana Paula, o empresário José Adilson da Silva, de 57 anos, falou pela primeira vez a ÉPOCA. “Nossa vida tem sido só choro e tristeza”, emociona-se. O filho da vitima com o acompanhamento de dois psicólogos e só dorme na cama que era da mãe. “Desde que ficou sabendo o que aconteceu, entra em colapso toda vez que vê um policial fardado”, conta o avô. “Esses assassinos puderam matar minha filha e continuar soltos”, protesta. Os 13 policiais envolvidos estão soltos e nem um se quer prestou depoimento à Justiça. A policia denunciou que não era possível identificar de onde veio a bala, porque estava muito danificada. “Será que a cabeça de minha filha era dura de mais?”, ironiza o pai. O empresário não consegue apagar a imagem da filha quando chegou ao local do incidente. “Ele a deixaram num lamaçal junto com fez humanas e tocos de cigarros. Depois a jogaram num rabecão como se fosse um porco. Ela estava ali, com as roupas rasgadas, sangrando pelo nariz, pela boca e pelos ouvidos. Tinha os olhos abertos, também sangrando, como se dissesse assustada: ‘Pai me mataram’.”

Publicado em: 04/11/04 
Fonte de Publicação: SSP-GO

Hors ligne

#9 2009-11-13 22:14:39

jeanmarc
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

axiom a écrit :

" La Haut Commissaire, qui effectuait sa première visite au Brésil, a rencontré les principales autorités brésiliennes après s'être rendue dans deux favelas, à Salvador de Bahia (nord-est) et rio."

;-) invites la à dejeuner :-) a moins qu'elle soit deja repartie ... de rio et du bresil !
peut etre aussi à consulter abc latina :-)


Ah oui alors , ça serait une excelente idée de l inviter .. et surtout savoir si son pays a indemnisé Nelson Mandela pour etre resté plus de la moitié de sa vie en prison , et lui il avait totalement raison ...

Tu sais tres bien que la veille du 1 Mai 1981 , lors de ma venue ici a RIO j y ai presque laissé ma peau lors de l attentat du riocentro , et pourtant c etait bien ce cher general qui avait mis les bombes lors du spectacle , en 2005 ce cher général nous rencontre dans la boulangerie du coin , voulant donner la main a ma femme qui bien sur lui a tourné le dos ! pour ceux qui sont ici depuis plus de 25 ans on les connait bien ces crevures et on sait ou ils sont ...
Alors pour les droits de l homme ...tu parles toi

jean marc

Dernière modification par jeanmarc (2009-11-13 22:17:52)

Hors ligne

#10 2009-11-13 22:20:50

axiom
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

salève , tu dis :

"la police brésilienne flingue dans tous les sens ... pour rien ...
C'est inacceptable ... "

oui et c'est pas nouveau !
chiuni me racontais avoir vu un gosse se faire flinger par la police a rio ( en 94 ) et laissé sur le bas coté apres avoir été " sorti " du bus .

le bresil est une société ou le code penal est inadapté aux realités  .
les armes en circulation , c'est l'engrenage de la banalisation de leurs utilisations d'un coté comme de l'autre .

Dernière modification par axiom (2009-11-13 22:24:43)

Hors ligne

#11 2009-11-13 22:29:27

jeanmarc
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

axiom a écrit :

salève , tu dis :

"la police brésilienne flingue dans tous les sens ... pour rien ...
C'est inacceptable ... "

oui et c'est pas nouveau !
chiuni me racontais avoir vu un gosse se faire flinger par la police a rio ( en 94 ) et laissé sur le bas coté apres avoir été " sorti " du bus .

le bresil est une société ou le code penal est inadapté aux realités  .
c'est l'engrenage d'un coté comme de l'autre .

Je suis d accord que la police Bresilienne flingue de tous les cotés mais de qui est la faute ? du gouvernement !
Une police mal préparée et tres mal équipée ..Dans un état psychologique lamentable !

Face a une bande de truant et de si je pourrais dire de veritables terroristes qui n ont peur de plus rien et encore moins du code pénal et des prisons qui tombent  en ruine .

Un grand nombre de policier du Bope ont des graves problemes psychologique ceci en fonction du stress permament quand ils rentrent dans les favelas en voyant aussi leurs amis tomber sous les balles de ces crevures !
Tout ceci c est le stresse qui provoque cela y compris le fait qu ils tirent de tous les cotés , comme me diasit un policier du bope en 2007 ( il est mort en opération dans le complexe de favela do alemão en 2008 ) il me disait .." avant les marginaux avaient peur de nous , aujourd hui c est nous qui avont peur d eux , bien souvent ils ont des armes .40 et des lances missiles qu ils utilisent contre nous !" ce policier du Bope avait 42 lors de sa mort , une personne tres bien , marié et père de deux enfants , le gouvernement ne donne pratiquement rien a la veuve , une retraite de misère et bien souvent ce sont les amis policiers du bope comme etait le cas pour lui qui ont payé l enterrement , c est une honte !!!!! c est la faute d un gouvernement qui fait semblant de ne rien savoir et voir ! Le gouvernement exige de la police ce que eux même ne sont pas en mesure de faire , un scandale !

jean marc

Dernière modification par jeanmarc (2009-11-13 22:30:17)

Hors ligne

#12 2009-11-13 22:41:37

axiom
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

manque de moyens ou plutot moyens mal utilisés mais pas faciles a mettre en oeuvre meme avec une réelle volonté politique 
la solution utopique serait une perquisition de toutes les favelas et la saisie des armes
solution illusoire sur la durée a cause de la permeabilité aux frontieres

Dernière modification par axiom (2009-11-13 22:44:58)

Hors ligne

#13 2009-11-13 22:51:17

jeanmarc
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

axiom a écrit :

manque de moyens ou plutot moyens mal utilisés mais pas faciles a mettre en oeuvre meme avec une réelle volonté politique 
la solution utopique serait une perquisition de toutes les favelas et la saisie des armes
solution illusoire sur la durée a cause de la permeabilité aux frontieres

C est difficile de faire cela , tu prendras 100 armes le lendemain ils ont mettront 200 qu ils acheteront par la contrebande .

d autre part aller dans une favela a la chasse du narco trafic n est pas chose facile , ils sont sur les hauteurs des favelas ou en plein milieu utilisant la population pauvre comme bouclier  dans des ruelles tres étroites et dangereuses , d ou la quantité de morts de ce coté .

Une aute solution encore plus chère serait d enlever la favela et alloger les gens dans des immeubles populaires au moins ils auraient une vie meilleure et les delinquants auraient du mal a se dissimuler ..

Tout cela couterait une véritable fortune , comme je le disais c est la faute d un gouvernement qui n a jamais rien fait deplus 25 ans .
Quand je suis venu a Rio en 1981  il n y avait pas 90 favelas , aujourd hui il y a plus de 1000 favelas a Rio ..   

jean marc

Dernière modification par jeanmarc (2009-11-13 22:53:11)

Hors ligne

#14 2009-11-13 23:01:22

axiom
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

je ne sais pas si il y a veritablement une solution, comme je le disais, le probleme insoluble c'est la permeabilité aux frontieres, et donc la porte ouverte a toutes les contrebandes : armes, drogues ect ..

je vous laisse tous a vos reflexions :-)

Dernière modification par axiom (2009-11-13 23:04:25)

Hors ligne

#15 2009-11-13 23:05:50

jeanmarc
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

axiom a écrit :

je ne sais pas si il y a veritablement une solution, comme je le disais, la permeabilité aux frontieres, c'est la porte ouvertes a toutes les contrebandes : armes, drogues ect ..

je vous laisse tous a vos reflexions :-)

Impossible de controler toutes les frontieres trop permeable !
A mon avis l unique solution serait refaire un code pénal tres severe pour le narco trafic et reformuler tout le systeme des prisons

jean marc

Hors ligne

#16 2009-11-14 11:08:58

axiom
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

jeanmarc, tu sais bien que si dure soit la repression, pour 1 narco de bouclé, 3 se battent deja pour combler le vide :-( non vraiement je ne vois pas de solutions.

pour completer ce que je dis plus haut :
"le bresil est une société ou le code penal est inadapté aux realités  ."
je pense que d'avoir donné le permis de tuer meme de façon implicite a la police fut une erreur parceque c'est devenu l'engrenage de la banalisation de l' utilisation des armes d'un coté comme de l'autre .

Dernière modification par axiom (2009-11-14 11:12:00)

Hors ligne

#17 2009-11-14 14:06:28

jeanmarc
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

axiom a écrit :

jeanmarc, tu sais bien que si dure soit la repression, pour 1 narco de bouclé, 3 se battent deja pour combler le vide :-( non vraiement je ne vois pas de solutions.

pour completer ce que je dis plus haut :
"le bresil est une société ou le code penal est inadapté aux realités  ."
je pense que d'avoir donné le permis de tuer meme de façon implicite a la police fut une erreur parceque c'est devenu l'engrenage de la banalisation de l' utilisation des armes d'un coté comme de l'autre .

Salut

oui c est totalement cela .
Une police sans pérparation , l entraînement d un policier du Bope fait d un policier une véritable machine a tuer , le film  Bope , Tropa de élite montre tres bien la réalité des faits .

a bientôt , moi non plus  je ne vois aucune solution au problème

jean marc

Hors ligne

#18 2009-11-15 21:28:35

Bayard
Membre

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

Les 3 plus gros problèmes du Brésil (il y en a d'autres bien sûr) :

1) Corruption (le fric paie les intérêts personnels qui vont à l'encontre des intérêts du pays)
2) Education (le peuple n'a pas le niveau d'éducation suffisant pour faire bouger les choses)
3) Gouffre immense entre les riches et les pauvres (Ceux qui ont plein se pavannent et puent dans leur égoisme personnel et ceux qui n'ont rien à perdre, flinguent à tout va)

Donc, pour l'instant, on continuera avec "se Deus quisere"

Hors ligne

#19 2009-11-17 10:37:04

guarana-saoluis
Moderateur

Re : L'ONU réprimande la police brésilienne

Bonjour ,


Suite au message de bayard je rajouterai un petit commentaire sur un point qui je crois n'a pas encore ete evoque: les "denonciations " ( denoncia ) ...qui font fureur , ici a SLZ ils adorent ça specialement vous balancer les flics ou pire sur des choses sans fondement..specialement si vous etes etranger!!!

-un gosse qui pleure ( caprice ou sommeil !!!) Boum une plainte ! et une voiture de flics une !!!qui vous accuse de choses immondes...

-une fete a la maison en plein apres midi la musique forte , boum ! de nouveau..
les flics ..


Ça coute rien ! c'est anonyme si ont veut  alors pourquoi se priver de faire du mal ...c'est sur c'est toujours agreable de voir 2 flics vous traiter comme si vous etiez un criminel ..

Parle meme pas des jalousies, calomnies, proces trabalhistes etc...


alors qu'en contrepartie je suis oblige  de me taper a la plage la presence a 10 m de moi d'une famille avec un gros 4x4 le porta mala ouvert qui crache 2000 watt de Forro ou seresta !!!! et si j'avais la mauvaise idee de demander de baisser le son car j'ai moi aussi envie de profiter de la plage  ben le gros CON ce serai moi !!!

voila j'avais envie d'ecrire ce commentaire..


salut

Hors ligne

Pied de page des forums

Propulsé par FluxBB

© 2001-2018 abc-latina - Tous droits réservés
abc-latina.com - L' AMERIQUE LATINE sur Internet