Les
Codex étaient l'équivalent de nos livres pour les mayas. Les ah tz'ib (scribes) y transcrivaient les histoires, les généalogies, les prophéties et les sciences des
Mayas sur de l'écorce découpée en longues bandes, repliées en accordéon.
Les scribes bénéficiaient d'une position et d'une autorité importante, juste après celle du roi, lui-même.
Chaque codex était fait de longues bandes d'écorce collées les unes aux autres et recouvertes d'une couche de chaux sur laquelle les scribes peignaient leurs récits. Puis on pliait ces bandes en accordéon et on les glissait dans des couvertures en peau d'animal. Les dirigeants mayas possédaient des bibliothèques entières de codex, confiées à la surveillance d'un ah k'uhun (gardien des livres saints) qui occupait la charge de bibliothécaire royal mais devait également négocier les mariages royaux et les traités diplomatiques.
Malheureusement, ces bibliothèques n'ont pas survécu à la conquête espagnole. L'évêque de Landa notait : " Nous avons trouvé un grand nombres de livres portant ces caractères, mais comme ils ne contenaient rien d'autre que superstitions et mensonges du démon, nous les avons brûlés (...)
Aujourd'hui, nous ne connaissons que trois livres précolombiens, les codex de Dresde, de Madrid et de Paris, qui portent le nom de la ville qui les détient dans ses musées.