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#1 2006-04-05 19:03:30

Chico brasil
Membre

le real et l' immobilier au Bresil

je viens de lire un bon article de journal, sur l' estadao do Sao Paulo du 3 avril 2006

1° l'année 2005, a ete une année record de ventes de biens immobiliers sur l' etat de Sao Paulo, avec un bond de 30% des ventes, de preference des appartements dans une tranche de prix de 150/250 000 reals (dire que les brésiliens sont pauvres smile )...les promoteurs ayant du mal à suivre la demande, l' immobilier commence à flamber dans certaines villes de l' etat de Sao Paulo pour cause de penurie . Depuis janvier le rythme des demandes d' achat est soutenue, de l' ordre de 5% par mois de plus que l' année precedente....C'est le neuf qui profite le plus du boom, suivit de pres par l ' ancien. le phenomene est dù à une amorce de la baisse des taux de crédit et à un real fort, et à une augmentation des salaires. Smarty avait predit cette hausse l' année derniere et beaucoup de gens riaient de lui sur un autre forum, mais maintenant c'est lui qui se frotte les mains comme d'autre comme moi.


2° Le real a encore une marge de manoeuvre de 20% en revaluation vis à vis de l' euro et du dollar, avant que la banque central n' intervienne pour calmer le jeu....En effet avec 40% de hausse en 15 mois du real vis à vis du dollar et de l' euro, il lui reste une marge de manoeuvre de 20/30% pour commencer à mettre en difficultes les exportations du pays en hausse de 45%!!!!!!  Le real fort permet aux entreprises d' acheter de la technologie à faible prix à l' etranger, qui permet de moderniser son outil de travail et d' augmenter ses production pour soutenir la demande forte en produit agricole et petroliere de l' exterieur. Toujours sur un autre plan, le real fort permet aussi d' acheter des dollars à faible prix, pour les remboursements des dettes du pays, la banque central ayant aussi reduit de 50% ces achats en dollar depuis le debut de l' année, ce qui s'est traduit par une chute de celui ci et aussi de l' euro sur les marchés financiers mondiaux. Cela est vrai pour tous les pays d' Amerique latine...
En resumé tant que le real ne passera pas sous les 1.80 pour 1 €, celui ci ne sera pas soutenu par la Banque central, ce niveau risquant d' etre atteint d' ici 12/15 mois, et pour rappeler au non expert du real : 1.80 de parité correspond à la parité de 2000 et en prenant des chiffres plus ancien, les 1.80 d' aujourd'hui correspondrait à la parite  du plan real en 1990 1usd = 1 real


aujourd'hui l' euro vaut plus ou moins 2.50/60 reals      et   en juillet 2004   3,50/70 reals

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#2 2006-04-05 23:02:38

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Y'a plus qu' a esperer qui chope mantega en train de voler des bonbons à la confiserie pour voir l'euro remonter .... Mais ça devrait pas arriver ...

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#3 2006-04-07 13:46:45

Alexrio
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Bom dia Chico!

Obrigado pour tes explications sur l'immob et la monnaie.

Est-ce que les loyers ont aussi augmenté? Un appart loué à Rio pour 5.000 reales aujourd'hui coûte plus cher pour un européen payé en euros! Les loyers ont-ils baissé alors?

Si le real continu a être stable et même se renforce, il est intéressant d'expatrier ses économies de France? Les banques donnent-elles des garanties? Car j'ai lu (et je ne retouve plus l'article sur le net) que les investisseurs étrangers sont méfiants et attendent le prochain Président ou plutôt le prochain Ministre d'Economie. Si Lula est réélu et commence à faire une politique plus "sociale", n'y-a-t-il pas des risques d'une chute du Real?

Dans ce cas, je perds beucoup si j'ouvre un compte résident avec des "fundos" et tout autre investissement...non?

Dis-nous ce que tu en penses...et d'autres bien sûr!

Alex

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#4 2006-04-07 14:09:47

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Si Lula reste au pouvoir le taux va rester le meme ou le real va encore augmenter. C'est dit en premiere page des journaux .... Il ne fera rien pour influer sur le cours du real (achat et vente massifs de devises).

Par contre si les tucanos du PSDB passent au pouvoir le real va redescendre, donc si les valeurs sont élevés à mon avis ça vaut le coup d'attendre les elections, même si Lula aujourd'hui est bien en tete des elections dans les sondages.

Mais on peut faire confiance aux hommes politiques Brésiliens pour tenter de faire exploser des minis scandales par-ci par-la pour destabiliser notre ouvrier president.

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#5 2006-04-07 16:20:54

Alexrio
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Ola Pierre!

Je n'ai pas lu la même chose que toi...les investisseurs étrangers sont plutôt en faveur d'une victoire du PSDB.

Je ne sais pas si Lula va continuer sa politique "realista", il a quand même pas d'électeurs à récupérer....et les derniers mois avant l'élections peuvent être "populistes".

Nous verrons bien...

ciao

Alex

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#6 2006-04-07 18:43:35

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Les investisseurs etrangers ont peut etre d'autres interets que le cours du real en soit ... Mais la politique du taux de change affichée est celle la.

Mais comme tu dis ... Nous verrons bien ...

A+

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#7 2006-04-07 20:51:24

Chico brasil
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Alexrio a écrit :

Bom dia Chico!

Obrigado pour tes explications sur l'immob et la monnaie.

Est-ce que les loyers ont aussi augmenté? Un appart loué à Rio pour 5.000 reales aujourd'hui coûte plus cher pour un européen payé en euros! Les loyers ont-ils baissé alors?

Si le real continu a être stable et même se renforce, il est intéressant d'expatrier ses économies de France? Les banques donnent-elles des garanties? Car j'ai lu (et je ne retouve plus l'article sur le net) que les investisseurs étrangers sont méfiants et attendent le prochain Président ou plutôt le prochain Ministre d'Economie. Si Lula est réélu et commence à faire une politique plus "sociale", n'y-a-t-il pas des risques d'une chute du Real?

Dans ce cas, je perds beucoup si j'ouvre un compte résident avec des "fundos" et tout autre investissement...non?

Dis-nous ce que tu en penses...et d'autres bien sûr!

Alex

Seul le futur le dira, pour répondre à ta question, mais selon des journaux et enquête neutre politiquement, a re election de Lula ou d' un autre ne devrait pas jouer sur le cours du real, qui est indépendant de la politique, bien que parfois il a des sautes d' humeur suite à des scandales, le plus gros en date est celui des mensualisations.....de certains élus de l' opposition par le partie en place....et résultat, le real a continué sa progression vers le haut vis à vis de l' euro......et du dollar.

Donc pas de soucis, le real passera sans encombre les petites revelations des uns et des autres pour essayer de gagner la premiere place du pays, l' économie passe avant la politique et les résultats sont là pour en convaincre plus d' un smile

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#8 2006-04-08 17:10:29

Alexrio
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Bom dia,

ça serait sympa si vous nous citiez vos sources, partager la lecture avec vous par l'intermédiaire des links...

Obrigado

Alex

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#9 2006-04-08 18:22:43

Chico brasil
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

les sources sont multiples, il suffit pour cela d´aller sur www.google.com.br

et de faire une recherche sur ; economie du Bresil, immobilier, real bresilien....et tu aura tout ce que tu veux....bien sur il faudra ouvrit beaucoup de liens....

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#10 2006-04-09 00:12:12

smarty
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Je pense bien sûr que les élections ne changeront rien au cours du réal.

Je crois que l'article vient du journal Estadao du 3 Avril dernier.

Je vois aussi un dollar à la cave, avec un Euro a 1,80 au plus bas, en dessous ce serait irrationnel ! et inquiétant.

Ceux qui pensent attendre sont perdants dans cette histoire.

Attendons nous d'ici 2008 de voir de l'inédit au fil des news sur tous les tableaux économiques.

Le système bancaire brésilien étant très moderne et solide, avec beaucoup de liquidités, feront que les taux baisseront un petit peu, mais ce sera le meilleur placement de ce début de 21 ème sciècle.

Celui qui achète (visionnaire) du peso Argentin (ARS) sait qu'il fera une bonne affaire.
1 euro = 3,75 Pesos, et si le peso revient à pariter 1 réal = 1 peso
La boucle sera bouclée.

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#11 2006-04-09 19:04:55

oman
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Les scandales politiques n'ont pratiquement pas d'influence sur le court du real.
Comme l'a ecrit qqn, la realite economique est plus importante que le reste.

Il faut aussi comprendre qu'en depit d'etre ouvrier/peintre avec une politique sociale, Lula a, depuis sont election, mene une politiuque ecconomique qui privilegie les financiers et les banques.

Les banques BR ont enregistre sous Lula des profits 3.5 fois superieurs a ceux sont le precedent president...
Les gens qui ont du fric meprisent Lula, mais aiment sa politique economique!!!

Mais ce, seulement jusqu' a un certain point...

Si Lula est reelu (probable), le court du real va peu changer... Si  les Tucanos sont elus, le court du real va peu changer...
Cependant, il faut comprendre que bien que le systeme marche tant bien que mal aujourdhui, tout le monde est TRES concerne par la possibilite d'une catastrophe economique.
Beaucoup d'economistes ont decrit la politique de Lula comme suicidaire, mais que ce soit Lula ou d'autres, personne ne sait que faire pour resoudre le probleme depuis que les interventions de la BCB n'ont pas marche.

Probleme:
Le Bresil est un pays dont l'economie national est historiquement fondee sur l'exportation de produits bruts (Pau Brasil, sucre, etc... ), et aujourd'hui soja, viandes, voir quelques produits de haute technologie (aeronautique)...
Tout le monde semble d'accord pour dire que l'optimum eccominique est est 2.7 et 2.9 par rapport au dollar.

La catastrophe potentielle a deux doigts de l'horizon, c'est l'ecroulement des exportation en raison de la montee du real...

Le gouvernement Bresilien a deja a trois occasions depuis le debut de l'annee, tente d'intervenir pour faire baisser le real. Sans success...

Pourquoi?
Parce que la PHOBIE que tout le monde a au Bresil (a droite, ou ceux de gauche qui menent une politique de droite), c'est qu'un radical changement de taux d'interets neccessaire a influencer le court du dollar, pourrait conduire a une hyperinflation...

Les "brouettes de cruzeiros" avant le "plano real" sont TRESS presentes dans la memoire de tous, et il existe une phobie totale de revivre la meme situation...


PS: Desole pour le manque de ponctuation, aussi je n'ecrit/parle pas souvent francais

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#12 2006-04-09 19:23:40

smarty
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Plus la phobie sera forte et plus les affaires vont bon train !! (stabilité voulue).
Les institutionnels du monde entier, sont tournés vers cette monnaie face à laquelle la monnaie qui s'est le plus dépréciée est le fameux US Dollar !

Qui décide du président au Brésil , ce sont les élites ! (multinationales, bien cachées).
Que ce soit Lula ou bien Alckmin, il ne changera rien !

L'économie occidentale se tourne définitivement sur l'Amérique du sud et la Russie,
après bien sûr la Chine et l'Inde qui sont aux premeirs plans (% de croissance/an).

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#13 2006-04-13 01:57:12

smarty
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

ISLANDE et KRACH FINANCIER !!!!!!!!! A LIRE

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 920,0.html

Citation:
Un point rouge clignote depuis quelques jours sur les écrans Bloomberg de tous les financiers de la planète : l'Islande. Si ce pays fait suer à grosses gouttes les opérateurs de marché, les analystes, les banquiers centraux et autres ministres des finances de la Nouvelle-Zélande à la Turquie, de la Hongrie aux Etats-Unis, cela n'a rien à voir avec ses geysers et ses eaux bouillantes. Tous ces responsables craignent une chose aussi simple que considérable : une crise monétaire planétaire est-elle en train de naître sur ce caillou perdu de l'Atlantique Nord ?

Tout est parti d'une note du 22 février de l'agence Fitch, dont le métier est d'évaluer les dettes des Etats, qui a déclassé l'Islande en jugeant "insoutenable" le déficit extérieur de ce pays parce qu'il atteint 16,5 % du PIB. Certaines banques américaines ont alors refusé de souscrire à des emprunts de la banque centrale de Reykjavik. La monnaie locale, la couronne, s'est mise à glisser. Les taux d'intérêt ont été relevés pour la soutenir.

Pour l'heure, le processus ne s'est pas emballé en crise monétaire. Mais la banque Danske a écrit que la couronne pourrait tomber de 25 % et que le PIB du pays pourrait reculer de 5 à 10 % en deux ans. Le Financial Times a relaté ce début de crise en page "une", vendredi.

Au-delà de l'avenir des 300 000 Islandais et Islandaises, les financiers s'inquiètent d'un éventuel engrenage. Les pays en gros déficits parvenaient jusqu'ici à facilement les financer parce que les taux d'intérêt étaient, historiquement et mondialement, bas. Mais cette période vient de s'achever avec les relèvements opérés par la Réserve fédérale américaine, suivie maintenant par la Banque centrale européenne et, demain, par la Banque du Japon.

L'été de l'argent pas cher est terminé et les pays endettés vont devoir passer à la caisse, c'est-à-dire payer plus cher leurs remboursements, se serrer la ceinture ailleurs, ralentir leur rythme de croissance. L'Islande est-elle la première d'une longue liste ?

Un deuxième clignotant s'est allumé sur les écrans, plus important donc plus menaçant, la Nouvelle-Zélande. Le dollar de ce pays a décroché de plus de 10 %. La banque centrale de Wellington est poussée à relever ses taux à son tour. Les regards sont maintenant tournés vers d'autres pays, que les marchés, s'ils le décidaient, pourraient entraîner dans la tourmente : la Hongrie, dont le florin est déjà fragilisé par un recul de 5 %, la Turquie, mal sortie d'une crise monétaire précédente, l'Australie et même le Brésil, l'Espagne et le Portugal, deux pays pourtant protégés par l'euro, et, last but not least, les Etats-Unis.

Sommes-nous à la veille d'une nouvelle crise monétaire comme le monde capitaliste globalisé en connaît depuis dix ans ? Mexique en 1994, Thaïlande en 1997, Brésil en 1999 et 2001, Turquie en 2001 ? La source des crises a toujours été la même, analyse l'économiste américain Nouriel Roubini (rgemonitor.com), "une combinaison d'un déficit courant, d'un boom du crédit et d'une bulle des actifs qui conduit à un excès de consommation et des prix de l'immobilier". C'est exactement la situation en Islande mais aussi dans les autres pays cités. On pourrait donc avoir une crise islandaise qui crée de la panique sur les marchés financiers mondiaux et s'étende par contagion.

Que les Etats-Unis soient sur la liste change évidemment tout. L'interrogation des financiers est ici d'une autre nature : il ne s'agirait plus du ralentissement de tel ou tel pays mais, si l'Amérique est touchée, d'un éventuel raté du grand moteur de l'économie mondiale. Pour alimenter sa croissance, l'économie américaine aspire l'épargne du monde entier dans des proportions inédites. C'est le grand déséquilibre de cette époque qui veut que les pauvres financent le plus riche. Aucun économiste n'imagine que ce système soit durable. Il va se retourner à un moment ou à un autre.

La baisse de la couronne islandaise marque-t-elle ce moment ? Non, pour l'heure. Seuls de petits clapotis frappent encore les côtes d'Islande. Mais, mais, mais...

ÉRIC LE BOUCHER
Article paru dans l'édition du 02.04.06

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Mon sentiment: Il n'y a qu'une solution pour contre-attaquer, dévaluer l'euro, comme ça les dettes disparaîtront comme neige au soleil.
Cela ne sera pas sans conséquences sociales mais les USA ne se sont pas gênés pour le faire à plusieurs reprises.

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#14 2006-04-13 04:37:06

Mike
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Tres interessant ton article Smarty....c´est vrai que c´est assez inquiétant, et en même temps c´est prévisible, je m´attend personnellement a un mini terremoto financier dans tres peu de temps...
En tt cas merci pour ces infos, étonnante, l´Islande, un pays, vraiment que je n´aurai pas imaginé touché, étant donné la réputation de ce pays...

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#15 2006-04-13 11:29:12

smarty
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Oui, Mike !
Il ya 2 autres sujets qui viennent se greffer à celui du dollar / Krach...
Le premier:

Iran-Etats-Unis: une guerre, mais quand?
09:44 | 13/ 04/ 2006

Par Piotr Romanov

A en juger par l'évolution des événements, une guerre entre les Etats-Unis et l'Iran semble, malheureusement, inévitable. Chacun peut avoir un avis différent et continuer à espérer que la situation s'améliorera, mais l'espoir s'estompe devant la logique.

Il est difficile d'interpréter le comportement des Etats-Unis et de l'Iran autrement que comme la préparation psychologique d'une guerre. Les Américains multiplient les déclarations de plus en plus agressives, l'Iran effectue de grandes manoeuvres dans le détroit d'Ormuz, en montrant sa puissance militaire à tout le monde. Il est également incontestable que chacune des parties considère son adversaire comme le mal universel et la source principale de danger pour ses valeurs spirituelles, idéologiques et politiques. Tous les appels raisonnables à la paix lancés par la communauté internationale sont totalement méprisés, bien qu'on y prête l'oreille de manière formelle. Cela prouve de nouveau implicitement que, pour les deux parties, la confrontation est une affaire décidée. Pour exister, les deux ont besoin d'une percée qualitative. Malheureusement, les Etats-Unis et l'Iran ont en vue non pas une percée intellectuelle ou morale, mais uniquement militaire.

Après avoir remporté une victoire formelle en Afghanistan (où prévalent toujours la charia et le trafic de drogue, où la démocratie n'existera que sous une forme indigène des siècles durant) et s'étant enlisés en Irak, les Etats-Unis jugent important de confirmer leur rôle de superpuissance. Cependant, des doutes sont déjà apparus et ils se répandent. L'image internationale des Etats-Unis est mauvaise comme jamais, le peuple américain se souvient de plus en plus souvent du Vietnam. Au cours d'un récent référendum dans l'Etat du Wisconsin, sans valeur juridique il est vrai, 61% des participants se sont prononcés pour le retrait immédiat des troupes d'Irak. Il y a néanmoins, comme l'estime la Maison Blanche, des raisons d'attaquer. En tout cas, Washington les considère comme valables. Si le mensonge éhonté sur l'existence d'armes de destruction massive en Irak a été suffisant pour faire irruption dans ce pays, pourquoi donc, dans le cas de l'Iran, les soupçons sur l'intention de développer des armes nucléaires seraient-ils insuffisants? D'ailleurs, les Iraniens font sans cesse des déclarations provocatrices et profèrent des menaces à l'adresse d'Israël. Pour lancer des opérations militaires, les Américains ont avancé parfois des arguments encore moins convaincants.

Enfin, la lutte contre l'Iran s'inscrit dans la doctrine présentée par George Bush au début de son deuxième mandat présidentiel, doctrine qui vise à "déraciner la tyrannie" dans le monde entier. Le régime des ayatollahs à Téhéran est, pour lui, une tyrannie classique et l'opinion du peuple iranien à ce sujet lui importe peu.

En ce qui concerne l'Iran, il considère les Etats-Unis comme une barrière à surmonter, sans quoi il ne pourrait plus avancer. Pour devenir un pays moderne, l'Iran a besoin de l'énergie nucléaire. En principe, cet objectif peut être atteint par la voie pacifique, légale, mais les ambitions iraniennes vont effectivement, semble-t-il, bien plus loin. Pour acquérir une véritable souveraineté et une influence supplémentaire dans le monde arabe, Téhéran a besoin de la bombe atomique. Pour renforcer les positions de ses leaders spirituels chiites dans le monde islamique, l'Iran doit être indestructible et avoir les positions fermes d'un leader au Proche-Orient. C'est alors seulement que pourrait exister une chance (théorique) que d'autres pays islamiques le suivent. Mais les Etats-Unis l'empêchent d'atteindre cet objectif.

On peut citer d'autres arguments prouvant qu'une confrontation est inévitable, mais, à mon avis, les arguments avancés sont suffisants. Dans ce contexte, tous les efforts déployés par l'ONU, l'Europe occidentale, l'AIEA et la Russie qui a maintes fois mis en garde contre le danger d'une nouvelle aventure américaine ne suffisent malheureusement pas pour prévenir la confrontation, dont les conséquences seront amères, et pas seulement pour ses participants directs. Au cours de son récent séjour à Berlin, le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov a répété une fois de plus: "Nous n'estimons pas que les menaces et la pression puissent donner de résultat positif". Mais il est peu probable que ses recommandations soient accueillies comme il se doit à la Maison Blanche.

Il en découle une question fatale: quand? A mon avis, le délai peut être déterminé approximativement. Tout d'abord, cela peut arriver avant la fin de cette année. Ce délai maximal est déterminé par le calendrier politique électoral des Etats-Unis et les perspectives du parti conservateur auxquelles, naturellement, la Maison Blanche n'est pas indifférente. Quant à Bush-fils, il ne voudrait pas rester dans l'histoire comme un "looser". Pour gagner la course présidentielle, les conservateurs ont besoin non seulement d'une guerre, mais aussi de succès spectaculaires, surtout en toile de fond des revers essuyés en Irak. Et tout cela prend du temps.

D'autre part, les délais minimaux sont déterminés par toute une série de circonstances d'ordre aussi bien militaire que politique. Cette fois il est vrai, il s'agit du facteur politique extérieur.

En ce qui concerne l'aspect militaire, n'étant pas un expert en la matière, je ne peux que supposer ce qui est évident. Premièrement, toute guerre nécessite une préparation. Deuxièmement, les Etats-Unis doivent assurer leurs arrières en Afghanistan et en Irak, en bénéficiant de l'aide de leurs alliés.

Quant à la politique étrangère, on peut supposer que les ennuis auxquels se sont heurtés les Etats-Unis en occupant l'Irak sans mandat de l'ONU seront minimisés par Washington autant que possible. Autrement dit, Washington s'efforcera de s'attirer, dans le problème iranien, le soutien de l'Europe occidentale et, bien entendu, de Moscou et Pékin, membres permanents du Conseil de sécurité. L'objectif immédiat des Américains est d'obtenir des sanctions - n'importe lesquelles - contre l'Iran, ce qui signifiera automatiquement, pour Washington, que la justice est de son côté.

Ce n'est qu'après avoir épuisé toutes les possibilités dans ce domaine et essuyé un échec que les Etats-Unis se décideront à agir en contournant le droit international. Les critiques ne manqueront pas, mais, cette fois, la Maison Blanche aura la possibilité formelle de dire: nous avons fait tout notre possible en vue de parvenir à une entente.

Ces manoeuvres demandent aussi du temps, ce qui suggère un délai approximatif: l'automne.

On verra si ce pronostic est réaliste ou virtuel.

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#16 2006-04-13 11:35:18

smarty
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Le deuxième: (en anglais): http://www.cbn.com/cbnnews/politics/060411a.asp

Will America Face an Oil Crisis Soon?

En portugais:

crise de óleo?
América enfrentará uma crise de óleo logo?
Por Dale Hurd
Washington Corespondent


CBN.com - (notícia de CBN) - alguns acreditam que o mundo porque nós o soubemos está a ponto de mudar.

O congressista que Roscoe Bartlett (R-MD) está falando sobre o que pensa poderia ser o desafio o mais grande no history da nossa nação.

"o mundo nunca enfrentou um problema como este," Bartlett dito.

Um aumento enorme e sustentado no preço do óleo que devastate nossa economia e a economia de mundo, e forçaria todos nós para mudar a maneira que nós vivemos. Por que?

É um fenômeno sabido como "o óleo peak." A idéia é que o óleo é um recurso finito. Há somente assim muita dele na terra, e eventualmente nós começaremos funcionar para fora.

Um dos advogados conduzindo desta teoria é analista de indústria Matthew do óleo Simmons. Em seu livro, crepúsculo no deserto: As resmas de choque de óleo saudi de vinda e dos usosda economia, do Simmons de mundo de dados geological duros para discutir que os campos de óleo de Arábia.Saudita -- produtor o maior do mundo -- estão no declínio sério, e os preços para o óleo em algum ponto skyrocket.

A quantidade e o preço do óleo seguem uma curva do sino. Quando o óleo saudi foi descoberto primeiramente e produção de óleo estava crescendo, a quantidade do óleo saudi no mercado mantido aumentar, assegurando preços baixos. Mas no ponto quando a produção de óleo saudi cai e não enlata nenhuma demanda mais longa da reunião, os preços vão acima.

E porque as nações energia-com fome como China e India estão no meio de crescimentos econômicos, a demanda para a energia está aumentando o diário, quando a fonte do óleo, se for shrinking, fará o óleo mais escasso, e muito mais caro.

Alguns de nós recordam preços da gasolina de 29 centavos um o galão ou o menos. Hoje, nós começamos usados aos preços de gás que eram uma vez unthinkable. Mas que se preços de gás forem $7 um galão, ou mais?

Bartlett dito, "peaking pode já ter ocorrido. If.not agora, então muito logo. Assim eu penso que nós somos provavelmente além do ponto onde nós podemos evitar as conseqüências de peaking. Eu penso que de o que nós necessitamos fazer agora é minimizar simplesmente as conseqüências de peaking. Eu não penso que nós temos um prayer de evitar as conseqüências de peaking."

Que é o scenario worst-case absoluto do óleo peak? Fontes de óleo excedentes da guerra de mundo. Mas os scenarios econômicos mais menos dire não são muito mais melhor. Conduziria o mais certamente a um recession worldwide profundo, ou mesmo a um depression.

Nossas economia e maneira de vida foram construídas em torno do óleo affordable. Muitos de nós vivos nos suburbs. Nós temos que dirigir ao trabalho, às lojas do mantimento, apenas a aproximadamente em toda parte. Nós apreciamos um padrão elevado de viver, agradecimentos aos bens affordable e serviços feitos possíveis por causa da energia barata.

Um ponto do preço de óleo a talvez $200 dólares um o tambor ou o mais poderia destruir setores inteiros de nossa economia, como a indústria da linha aérea, que está ferindo já do óleo em $70 um tambor. Pense apenas de o que aconteceria se os preços do bilhete de linha aérea triplicarem dos níveis de hoje!

Os preços de óleo peak derramariam também muito mais o dinheiro nos coffers de alguns regimes em torno do mundo que não gostam dos estados unidos.

Mas se houver a mais o lado para peak o óleo, é que o óleo unaffordable forçaria finalmente negócios para invest seriamente em desenvolver tecnologias alternativas do combustível.

O livro de Simmons' criou tal agitar na indústria da energia que a companhia de óleo a maior do mundo, ExxonMobil, criou um anúncio para o disputar. Diz que a terra tem ainda a abundância de óleo untapped para se encontrar com a demanda por décadas para vir.

Myron Ebell do instituto do competidor da empresa, um pens-tanque do livre-mercado, dito, “em algum ponto, produção de óleo peak. Eu penso que é maneiras longas afastado…nos 1930s adiantados, o departamento do interior estimei que nós funcionaríamos fora do óleo por 1940. Assim há um history longo de predizer estas coisas, e a maioria das predições giram para fora para não ser verdadeiras.”

Há uma abundância do óleo na direita à terra aqui em América, mas as leis da proteção ambiental impedem que nós perfurem para ele.

Ebell observado também, “lá é obstáculos políticos à produção de óleo em muitos lugares no mundo -- o mais seriamente nos estados unidos.”

Mas se Simmons for direito, América está enfrentando um problema sério que Bartlett advirta possa agora estar demasiado atrasado se preparar para. Diz que nós devemos começar a conservar, e a desenvolver outras fontes da energia.

“Eu penso que este está indo ser o problema overarching para a década seguinte,” Bartlett dito. “Nós transição da vontade dos combustíveis fossil aos renewables (energia renewable). A geologia insistirá naquela. Será um passeio realmente bumpy ou um passeio mais menos bumpy, dependendo de como nós nos relacionamos a ele e de o que nós agora.”

E todos -- do presidente Bush sobre para baixo -- sabe quanto América depende do óleo. Bush disse que "América é addicted olear."

E se a predição do óleo peak for verdadeira, América necessita começar mover-se afastado do óleo como uma fonte de energia o mais cedo possível.


En Français:
L'Amérique fera-t-elle face à une crise pétrolière bientôt ?
Par Dale Hurd
Washington Corespondent


CBN.com - (nouvelles de CBN) - certains croient que le monde car nous l'avons su est sur le point de changer.

Le membre du Congrès que Roscoe Bartlett (R-MD) parle de ce qu'il pense pourrait être le plus grand défi dans l'histoire de notre nation.

"le monde n'a jamais fait face à un problème comme ceci," Bartlett dit.

Une augmentation énorme et soutenue du prix d'huile qui dévasterait notre économie et la économie mondiale, et forcerait tous les nous à changer la manière que nous vivons. Pourquoi ?

C'est un phénomène connu sous le nom de "huile maximale." L'idée est que l'huile est une ressource finie. Il y a seulement tellement d'elle dans la terre, et par la suite nous commencerons à nous épuiser.

Un des avocats principaux de cette théorie est analyste Matthew Simmons d'industrie pétrolière. En son livre, crépuscule dans le désert : Prochain les rames de choc pétrolier saoudien et des utilisationsde économie mondiale, de Simmons de données géologiques dures pour arguer du fait que les gisements de pétrole de l'Arabie Saoudite -- le plus grand producteur du monde -- sont dans le déclin sérieux, et les prix de l'huile à un certain point monteront en flèche.

La quantité et le prix d'huile suit une courbe de cloche. Quand de l'huile saoudienne a été découverte la première fois et production de pétrole se développait, la quantité d'huile saoudienne sur le marché continué augmenter, assurant de bas prix. Mais au point quand la production de pétrole saoudienne tombe et peut plus ne satisfaire la demande, les prix s'attaquent vers le haut.

Et parce que les nations énergie-affamées comme la Chine et l'Inde sont au milieu des perches économiques, la demande de l'énergie augmente le journal, alors que l'approvisionnement d'huile, s'il est craintif, rendra l'huile plus rare, et beaucoup plus cher.

Certains d'entre nous se rappellent des prix d'essence de 29 cents par gallon ou moins. Aujourd'hui, nous avons obtenu utilisés aux prix du gaz qui étaient par le passé impensables. Mais ce qui si des prix du gaz étaient $7 par gallon, ou plus ?

Bartlett a indiqué, "faire une pointe a pu s'être déjà produit. Si pas maintenant, puis très bientôt. Ainsi je pense que nous sommes probablement au delà du point où nous pouvons éviter les conséquences de faire une pointe. Je pense que ce que nous devons faire maintenant est réduire au minimum simplement les conséquences de faire une pointe. Je ne pense pas que nous avons une prière d'éviter les conséquences de faire une pointe."

Quel est le scénario des cas les pires absolu de l'huile maximale ? Approvisionnements d'un pétrole finis de guerre mondiale. Mais les scénarios économiques moins grands ne sont pas bien mieux. Il mènerait le plus certainement à une récession mondiale profonde, ou même à une dépression.

Notre économie et façon de vivre a été établie autour de l'huile accessible. Bon nombre d'entre nous de phase dans les banlieues. Nous devons conduire au travail, aux magasins d'épicerie, juste environ à partout. Nous apprécions un niveau élevé la vie, grâce aux marchandises accessibles et des services rendus possibles en raison de l'énergie bon marché.

Une transitoire de prix du pétrole à peut-être $200 dollars par baril ou plus pourrait détruire les secteurs entiers de notre économie, comme l'industrie de ligne aérienne, qui blesse déjà de l'huile à $70 un baril. Pensez juste ce qui se produirait si les prix de billet d'avion triplaient des niveaux d'aujourd'hui !

Les prix du pétrole maximaux verseraient également beaucoup plus l'argent dans les coffres de quelques régimes autour du monde qui n'aiment pas les Etats-Unis.

Mais s'il y a de a plus le côté pour faire une pointe l'huile, c'est que l'huile exorbitante forcerait finalement des entreprises pour investir sérieusement en développant des technologies alternatives de carburant.

Le livre de Simmons a créé une telle agitation dans l'industrie d'énergie que la plus grande compagnie pétrolière du monde, ExxonMobil, a créé une annonce pour la contester. Il indique que la terre a toujours l'abondance de l'huile inexploitée pour satisfaire la demande des décennies pour venir.

Myron Ebell de l'institut concurrentiel d'entreprise, un groupe de réflexion de marché libre, dit, “à un certain point, production de pétrole fera une pointe. Je pense qui est de longs chemins loin…au début des années 30, le département de l'intérieur ai estimé que nous manquerions d'huile d'ici 1940. Donc il y a une longue histoire de prévoir ces choses, et la plupart des prévisions s'avèrent ne pas être vraies.”

Il y a d'abondance d'huile dans la droite au sol ici en Amérique, mais les lois de protection de l'environnement nous empêchent de forer pour lui.

Ebell également observé, “là sont des obstacles politiques à la production de pétrole dans beaucoup d'endroits dans le monde -- le plus sérieusement aux Etats-Unis.”

Mais si Simmons est exact, l'Amérique fait face à un problème sérieux pour lequel Bartlett avertit peut maintenant être trop tardif pour préparer. Il dit que nous devons commencer à conserver, et à développer d'autres sources d'énergie.

“Je pense que ceci va être le problème overarching pour la décennie suivante,” Bartlett dit. “Nous transition de volonté des combustibles fossiles aux énergies renouvelables (énergie renouvelable). La géologie insistera pour celle. Ce sera un tour vraiment inégal ou un tour moins inégal, selon la façon dont nous nous rapportons à lui et ce que nous maintenant.”

Et chacun -- du Président Bush dessus vers le bas -- sait combien de l'Amérique dépend de l'huile. Bush a dit que l'"Amérique est intoxiquée pour huiler."

Et si la prévision d'huile maximale est vraie, l'Amérique doit commencer à éloigner du pétrole comme source d'énergie aussitôt que possible.

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#17 2006-04-13 14:38:52

smarty
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

QUI SE FROTTE LES MAINS ??
http://fr.news.yahoo.com/12042006/290/l … rance.html

Les jeunes de moins de 30 ans sont 58% à détenir un crédit, soit le taux le plus élevé depuis une quinzaine d'année.

L'Observatoire estime que la tendance à l'augmentation du recours à l'endettement devrait se poursuivre dans les années à venir.

Pour vivre heureux, vivons endettés.

ET QUI NE SE FROTTE PAS LES MAINS ??  big_smile  big_smile

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#18 2006-04-13 23:17:33

smarty
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Sur la question de l'Iran, je pense qu'il faut s'écarter de deux thèmes: l'anti-américanisme qui amènerait à soutenir l'Iran d'Ahmadenijad d'une part, l'anti-islamisme ou la recherche d'une confrontation violente servant de déclencheur d'autre part.

Pour une intervention américaine, quel sont les arguments ?

1. Ahmadenijad est un fou dangereux. Que ferait-il de l'arme nucléaire alors qu'il annonce souhaiter la destruction d'au moins un pays ?
2. Le régime islamiste instauré depuis 1979 est au moins aussi insupportable que son leader actuel. Insupportable pour nous mais aussi pour la majorité du peuple iranien.

Contre une intervention américaine, quels sont les arguments ?

1. La hausse considérable du prix du pétrole, engendrant une crise économique majeure aux conséquences peu évidentes.
2. Le renforcement de l'islamisme partout dans le monde.
3. Cela sera un véritable bourbier et les USA ne peuvent pas mettre en oeuvre une attaque militaire au sol.
4. Moralement l'Iran a le droit à l'énergie nucléaire voire à la bombe, puisqu'un état au moins aussi incontrôlable et islamiste comme le Pakistan en dispose.

Le problème c'est que la peur d'Israël que l'Iran maîtrise cet armement peut accélérer le phénomène et inciter les USA à agir au plus vite, afin d'éviter que ce ne soit Israël qui intervienne, pays qui dispose de l'arme nucléaire. En somme, l'intervention US, malgré tous les éléments qui incitent à ne pas la faire, me paraît inévitable.

En fait, en attaquant un pays comme l'Irak, les Etats-Unis ont favorisé la mégalomanie de certains dirigeants iraniens qui ont compris que les USA ne pourraient que très difficilement les attaquer et qui se sont dits que leur régime à bout de souffle serait régénérée par une telle agression, amenant le peuple à faire bloc auprès de dirigeants que par ailleurs il abhorre.

En somme, si les USA attaquent, tout le monde est perdant. Mais s'ils n'attaquent pas, le pire aussi pourrait arriver. Dilemme cornélien...
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Dernières News !

L'Iran n'a pas l'intention d'arrêter l'enrichissement de l'uranium (Ahmadinejad)

15:04 | 13/ 04/ 2006

MOSCOU, 13 avril - RIA Novosti. L'Iran va poursuivre l'enrichissement de l'uranium, a déclaré jeudi le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad dans un nouveau discours.

"Nous savons que les Etats-Unis et leurs alliés attendent avec impatience que nous leur cédions ne serait-ce que d'un iota pour en profiter immédiatement et nous nuire", a déclaré le chef de l'Etat iranien cité par l'Agence d'information iranienne IRNA.

Mahmoud Ahmadinejad a en outre répété ses thèses formulées mardi, affirmant notamment que son pays avait produit de l'uranium enrichi et que le monde devait désormais considérer l'Iran comme une puissance nucléaire.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradei est arrivé dans la nuit de mercredi à jeudi en visite officielle à Téhéran pour discuter avec les dirigeants iraniens de la situation autour du problème nucléaire de l'Iran.

Le directeur général de l'AIEA effectue cette visite à l'invitation de Gholamreza Aghazade, chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique.

Dernière modification par smarty (2006-04-13 23:21:56)

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#19 2006-04-14 17:14:55

smarty
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Signes précurseurs de l'orage en Iran

09:33 | 14/ 04/ 2006

Par Guennadi Evstafiev, général en retraite du service de renseignements extérieur - RIA Novosti.

Les autorités iraniennes et les représentants de l'élite iranienne transfèrent précipitamment leurs dépôts des banques européennes dans des banques d'Asie et, naturellement, de Suisse où, en règle générale, les sanctions ne sont pas prises en considération. Il s'agit de plusieurs milliards de dollars.

Nombreux sont ceux qui y voient l'une des étapes préalables de la mobilisation de Téhéran avant un conflit armé éventuel avec les Etats-Unis et leurs alliés, si la tentative de règlement de la situation autour du programme nucléaire iranien ne donne rien. Les Iraniens se souviennent probablement de leurs propres leçons et de la triste expérience de l'Irak, pays voisin attaqué par la coalition américaine également sous le prétexte fallacieux de "dissimulation à la communauté mondiale de stocks d'armes de destruction massive".

Malgré la dissemblance des régimes et des potentiels politiques et économiques de ces deux Etats, le scénario mis au point à Washington contre l'Iran rappelle étrangement celui prévu pour l'Irak. Cependant, selon certains indices, les stratèges américains manquent d'assurance après les revers essuyés en Irak, ce qui veut dire que le règlement du problème par des moyens diplomatiques a une chance supplémentaire.

George Bush-junior est président sortant, donc rien ne peut, semble-t-il, le dissuader d'agir de manière hasardeuse en politique étrangère. D'autre part, chacun voudrait entrer dans l'histoire avec une image plus attrayante. Mais le problème est que le proche entourage du président américain ne cherche nullement à laisser une trace positive dans l'histoire, il est probablement hanté par le désir messianique de montrer la suprématie militaire de la superpuissance américaine et la volonté de porter une lourde croix, celle du pays propageant la seule démocratie juste: la démocratie américaine.

Ces derniers temps, l'entourage de George Bush donne le ton aux tentatives faites pour accélérer la préparation d'un coup au régime de Téhéran qui, il faut le reconnaître, est un partenaire difficile aussi bien pour les diplomates que pour les fonctionnaires internationaux qui essaient de trouver un compromis pour régler le problème nucléaire iranien.

Le but poursuivi par les Etats-Unis en Iran est évident: renverser le régime actuel, placer sous leur contrôle les ressources de pétrole et de gaz et utiliser son territoire pour transporter les hydrocarbures par la voie la plus courte: via l'Asie centrale et la Caspienne, en contournant la Russie et la Chine, et, naturellement, sous le contrôle des Américains. Sans parler de l'importance stratégique de l'Iran du point de vue militaire.

Les visées de l'Iran dont la politique est loin d'être souple ne sont pas nettes. Bien entendu, l'Iran voudrait détenir des armes nucléaires, en suivant l'exemple du Pakistan. D'ailleurs, ce sont les Etats-Unis, champions de la non-prolifération des ADM, qui ont permis au Pakistan de se doter de la bombe atomique et qui jurent maintenant fidélité à l'Inde, adversaire du Pakistan.

Selon les ayatollahs, l'arme nucléaire rendrait l'Iran invulnérable à toute pression extérieure et en ferait la principale puissance dans la région du golfe Persique. Il est vrai, l'éminent diplomate suédois Rolf Ekeus affirme que le programme nucléaire iranien ne vise pas les pays occidentaux, qu'il est apparu en réponse au programme nucléaire de Saddam Hussein. Maintenant qu'il n'est plus nécessaire de répondre aux actions de Saddam Hussein et que l'on proclame officiellement que le programme iranien a un caractère purement civil, à quoi bon déclarer avec grandiloquence qu'Israël, comme Carthage, doit être rasé de la carte, comme si Téhéran détenait déjà des armes nucléaires? Si Téhéran avait opposé une politique pacifique et raisonnable aux visées agressives de la Maison Blanche, cela aurait assuré à l'Iran bien plus d'avantages et d'alliés, ce qui aurait rendu impossible le déclenchement d'opérations militaires.

Or, puisque l'Iran n'applique pas encore une telle politique, on peut s'attendre à tout, surtout si les Américains et les Israéliens provoquent, en se servant de leurs agents, un acte terroriste sanglant au Proche-Orient et l'attribuent aux idéologues de Téhéran.

Connaissant le stéréotype de la mentalité des dirigeants actuels de l'administration américaine, on peut supposer l'existence du scénario suivant. Tout d'abord, persuader la communauté mondiale que les pourparlers avec l'Iran sont une étape dépassée et qu'il faut prendre des sanctions contre ce pays. Les sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU contre ce pays sont l'élément principal du plan américain. Les sanctions du Conseil de sécurité permettront d'entreprendre des actions qui, indépendamment de l'opinion mondiale, pourraient conduire à l'emploi de la force contre Téhéran dans le but de renverser le régime en place.

Mais cela nécessite, tout d'abord, de renforcer l'alliance occidentale. Malgré toutes les déclarations publiques du ministre britannique des Affaires étrangères Jack Straw, selon lesquelles la voie militaire est "inconcevable", le premier ministre Tony Blair soutient, comme toujours, George Bush. En sa qualité de partenaire, il est chargé de s'occuper des chiites en Irak, car, à défaut d'apaiser ce groupe de population, il sera difficile d'assurer le succès d'une opération contre un Iran qui peut à tout moment actionner le levier chiite pour opposer une riposte asymétrique.

D'ailleurs, ceci montre que le problème de la "deuxième étape" - l'isolement total de l'Iran - est loin d'être réglé, et c'est la raison pour laquelle toute l'attention est actuellement accordée à la pression psychologique exercée sur l'Iran et, par la même occasion, sur les pays qui empêchent les Américains d'agir en toute liberté.

En janvier dernier, John Negroponte, directeur du renseignement national, a chargé Leslie Ireland, agent de renseignement ayant travaillé pendant plus de 20 ans au Proche-Orient, d'une mission en Iran. Il n'est pas difficile de deviner le caractère de cette mission. De plus, Joseph Cirincione, grand spécialiste de la non-prolifération des ADM, déclare qu'il s'est trompé en estimant que l'administration Bush n'a pas l'intention de porter un coup à l'Iran. A présent, il est certain, que le président George Bush a cette intention.

Quant au Pentagone, en réponse aux affirmations selon lesquelles les Iraniens ont de nombreux sites nucléaires et militaires souterrains, il annonce fièrement les essais de bombes de 700 tonnes à guidage précis, capables de détruire des cibles (bunkers et entrepôts) enfouis profondément sous la terre.

Selon une information diffusée par les Américains, les dirigeants iraniens essaient de s'entendre avec le président de la Turkménie sur leur présence sur le territoire de ce pays pendant la période des actions militaires. Le dernier faux concernant la transmission par les services secrets russes aux Irakiens de renseignements sur la préparation de l'agression américaine poursuit manifestement le but de créer un climat politique susceptible de dissuader les pays qui en auraient l'intention d'apporter un soutien à Téhéran.

On peut mentionner également la résolution soumise au début de 2006 au sénat sur l'interdiction (par qui?) des livraisons d'armes à l'Iran en provenance de Russie et de Chine. Que faire alors de l'Ukraine, cet allié "orange", qui aurait fourni 250 charges nucléaires à l'Iran?

Bref, les Américains agissent maladroitement, en répétant les erreurs commises en Irak.

Certes, Condoleezza Rice préfère la capitulation des Iraniens, mais, apparemment, c'est impossible, car Téhéran a ses propres "faucons". Il reste à miser sur une révolution, de préférence "de velours", ou sur une attaque éclaire.

On peut prévoir que l'administration américaine agira avec le minimum de pertes et qu'elle misera principalement sur les missiles de croisière, les drones et d'autres moyens de guerre efficaces. C'est la raison pour laquelle les "faucons" iraniens ont récemment fait la démonstration de leur arsenal. Mais les principaux moyens iraniens de lutte contre les Etats-Unis sont autres, ce qui crée une asymétrie qui peut coûter cher aux Etats-Unis et encore plus cher à leurs alliés.

La situation évolue par bonds, à intervalles d'un mois, et s'approche, une nouvelle fois, de l'heure de vérité. Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a déclaré le 30 mars à la Conférence sur le désarmement que l'Iran était prêt à envisager la création de groupes régionaux d'enrichissement de l'uranium avec la participation de toutes les parties intéressées. Est-ce une proposition de compromis ou une tentative pour gagner du temps? Entre-temps, une nouvelle inspection de l'AIEA a commencé en Iran (les inspecteurs de l'AIEA y ont déjà travaillé 1700 jours, mais ils n'ont pas trouvé de preuves de l'existence d'un programme militaire).

Vus de l'extérieur, tous les procédés américains sont maladroits. Mais il ne faut pas négliger les résultats des efforts propagandistes de l'administration Bush: selon les sondages d'opinion, la proportion d'Américains approuvant l'emploi de la force contre l'Iran ne cesse de croître. Le 15 mars dernier, elle a atteint plus de 55%. La propagande ininterrompue des exigences les plus injustes est une force puissante. La preuve en a été administrée pendant le IIIe Reich.

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#20 2006-04-15 02:24:04

smarty
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Article de la chaîne de télévion américaine ABC du 14 avril 2006.

http://abcnews.go.com/International/wir … SFeeds0312

Traduction française de deux paragraphes importants :

Citation:
1 Le Président Mahmoud Ahmadinejah affirme que Israël est une "menace permanente" au Moyen-Orient et qui sera "bientôt" libérée. Il en revient également à mettre en doute la Shoah qui n'aurait jamais eu lieue.

2 "Que vous l'aimiez ou non, ce régime zioniste sera annihilé", dit Ahmadinejad à l'ouverture de la conférence qui est sensée obtenir le soutien des palestiniens. "Le régime zioniste est une orreur, un arbre séché qui sera éliminé en une seule tempête."

Qu'il y en ait un qui me dise que la production nucléaire de l'Iran n'a aucun objectif militaire !! LOL !!

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#21 2006-04-17 12:27:04

smarty
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

CHICO !!
J'ai une question parce que je n'ai pas trouvé beaucoup de données sur ça. Est-ce vrai que la FED vient de décider d'imprimer et mettre en circulation 2000 milliards de dollars?

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#22 2006-04-23 22:16:31

assighat
Invité

Re : le real et l' immobilier au Bresil

impression de 2000 milliards de $

http://www.oss.net/extra/news/?module_i … _sent=true

à cette page, en anglais, vous aurez des informations sur la question de l'impression de 2000 milliards de $ par le Trésor US, évidemment, l'Administration Bush ne crie pas cela sur les toits, il faut relier cela avec la fin de la publication du chiffre M3 par la Fed et avec l'ouverture d'un marché pétrolier en Euro en Iran. Ces deux évènements sont concommitants, ils ont eu lieu au cours de la dernière semaine de mars.
Vous parviendrez peut-être à comprendre que les banquiers américains ont décidé de jouer le tout pour le tout.

#23 2006-04-24 01:15:40

Chico brasil
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

assighat a écrit :

impression de 2000 milliards de $

http://www.oss.net/extra/news/?module_i … _sent=true

à cette page, en anglais, vous aurez des informations sur la question de l'impression de 2000 milliards de $ par le Trésor US, évidemment, l'Administration Bush ne crie pas cela sur les toits, il faut relier cela avec la fin de la publication du chiffre M3 par la Fed et avec l'ouverture d'un marché pétrolier en Euro en Iran. Ces deux évènements sont concommitants, ils ont eu lieu au cours de la dernière semaine de mars.
Vous parviendrez peut-être à comprendre que les banquiers américains ont décidé de jouer le tout pour le tout.

tu me fais bien rire assighat avec ta bourse en Euro  smile en Iran ...tu t'es fait avoir avec la rumeur bidon de l' europe2020.... smile         elle a bien couru sur le net cette rumeur ....

d'ailleur la France paye ses dettes en lire italienne

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#24 2006-05-26 18:53:01

Chico brasil
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Ola , les amis,
je reactive le post....

le real a franchit les 3.03 mercredi en parité vis à vis de €.....profiter de l' aubaine rapidement pour changer vos €...

déja qu'il vient de reperdre 0.15cts en moins de 24H

je viens d' avoir l' explication, en interrogeant mes amis financieros.....le Banco central a achete du dollar et de l' € pour se constituer un portefeuille et à lacher du "mou" sur le réal, pour aider les exportateurs...cela devrait durer encore 1 mois ou 2 maxi en principe.
mais le maxi à esperer sera que de 3.10 selon mes indicateurs, et déjà les marchés financiers en profitent pour acheter du real qui a perdu 16% en 15jours....et donc, on risque de revenir sous 2.60 d'ici moins de 30 jours....nous sommes dans "early reversal" en terme technique financier, apres une grosse faiblesse, il ya toujours un rattrapage technique qui est soutenu par des acheteurs qui en profitent pour remplir leur panier à moindre coût....c'est mon cas, j' ai remplit mon compte de reals depuis 2 jours  smile    car j' ai des investissement en vue d'ici 6 mois yikes, et je ne veux pas prendre le risque d' avoir de nouveau 1 € à 2.30 real !!!!

Lula est pour une politique du real fort...et la Banco Central estime que 1.80 de parité vis à vis de € ne mettrait pas en péril l' economie brésilienne......

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#25 2006-05-27 00:18:53

Aurélio
Membre

Re : le real et l' immobilier au Bresil

Salut Chico,

Cela vaut uniquement pour vous qui êtes au Brésil et qui possédez un compte làbas ?

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