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Alx

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Littérature : le Kafka argentin

Je viens de lire un livre incroyable, d'un argentin : Martin Murphy. ça s'appelle "l'Enfermement d'Ojeda" (Editions Toute Latitude, Paris), et il a déjà obtenu le Prix Juan Rulfo. C'est très court mais le roman nous plonge de façon hallucinante dans le monde de la routine professionnelle et des angoisses existentielles. Ca rappelle Cortazar ou Vila-Matas, mais s'apparente surtout à une relecture moderne de l'ironie aigre-douce de Kafka. la condition humaine en 100 pages; du jamais vu ! Je le recommande vivement à tous les amateurs de littérature.

Nicodu

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Re : Littérature : le Kafka argentin

J'ai lu également cette merveille, "L'Enfermement d'Ojeda" de l'Argentin Martin Murphy qui est paru chez l'éditeur Toute Latitude (spécialisé dans l'Amérique latine et aussi la poésie, je crois). Quelqu'un saurait-il si d'autres textes de cet auteur sont disponibles en France ou en Argentine? J'aimerais beaucoup le lire, merci, c'est de la très grande littérature et il y a bien longtemps que je n'avais lu un texte aussi puissant.

Alx

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Re : Littérature : le Kafka argentin

Content d'apprendre que je ne suis pas le seul à avoir lu ce roman ! Ecoute Nicodu, pour ton info, sache que "L'Enfermement d'Ojeda" est le premier volet d'une trilogie à paraître chez le même éditeur (Toute Latitude) !! Il y aura donc une suite à ce roman !!! Bon, en plus, la revue Belles Latinas est en train de publier une de ses nouvelles. Mais c'était prévu de longue date, et ils tardent sa sortie, sûrement pour attendre la rentrée littéraire (il faudrait les appeler). Voilà, j'espère que j'ai répondu à ta question Nicodu. Toi t'as d'autres conseils de lecture ? Des bouquins aussi mortels que celui de Martin Murphy ?

rotko

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Re : Littérature : le Kafka argentin

Martin Murphy est aussi  cineaste : il a réalisé "lost things"

"l'enfermement d'Odeja" Ce récit tragique non dénué d’un humour cocasse cible son personnage principal, mais on imagine d'autres personnages en arrière plan : l'épouse, le chef de bureau etc.
Quand l’amour des chiffres cède la place chez Ojeda à la passion exclusive des mots, et même aux micro descriptions, on bascule dans le cocasse avec l’épisode du lave-linge mais aussi dans l’angoisse de l’écriture et de la folie.