"Pas de favelas et de traffics, à la con.
On est loin enfin, de la chanson "Viens dans les quartiers voir les anges qui touchent le RMI"
Quel culot!
En direct de Montevideo ce jour, ayant voyagé sur toute la côte, j'affirme que non seulement il y a des favelas mais qu'en plus elle s'étendent de plus en plus vers la ville. Elles se situent plutòt sur la côte ouest au sortir de la capitale. En fait, grace au FMI l'Uruguay s'enfonce dans une pauvreté galopante. Tout est hors de prix, des hôtels les plus miteux à 20 US dollars la nuit aux plus luxueux à 300 US dollars la nuit. C'est un pays quadrillé par les policiers (il y en a presque plus qu'en France). Question sécurité, aucun problème apparent. La mendicité enfantine est à chaque coin de rue à chaque heure. La ville est sale, les ordures sont jetées sur les trottoirs, les pauvres viennent les ramasser avec une cariole tirée par un cheval. Les gens sont cordiaux mais sans plus. La nourriture est immonde ! Sans goût, grasse, et tous les restaurants de la côte à la capitale sont des sortes de snack bar vendant pizzas, hot dog, et sandwichs made in america. Les locations de logement sont assez simples à avoir, il suffit de se ballader dans la ville et de noter le numéro de téléphone inscrit sur la pancarte collé sur chaque logement libre. Les loyers ne sont pas trop chers pour Montevideo de 80 euros à 200 euros cela dépend du quartier. C'est faux de dire que Montevideo est plus cher, au contraire, la côte est nettement plus chere jusqu'à être carrément inabordable à Punta del Este, Maldonado.