De nombreuses années de négligence et de développement mal dirigé nous ont conduit
à une situation très critique.
La demande mondial de nourriture est bientôt supérieure à l'offre et à comme conséquence direct une augmentation des prix des aliments .
Nous nous apprêtons à vivre un moment très difficile et le pire est encore à venir
, car bientôt les systèmes d'aide vont tomber en faillite.
Et même si le Programme alimentaire mondial, qui nourrit environ 90 millions de personnes, reçoit l'apport financiers qu'il à demandé pour faire face à la crise, il lui sera très difficile de trouver des aliments bon marché à acheter .-
Il faut réagir et réagir vite en restaurant une agriculture permanente et solidifié dans les pays en voie de développement il faudra aussi adopter de nouvelles stratégies et le Brésil avec son potentiel agricole incommensurable peut faire partit de celles ci.
Il sera aussi fondamental de mieux administrer la production de biocarburant. Et cela doit faire partit des nouvelles réformes du gouvernement Brésilen.
Il à était complètement inconscient de penser que les ressources en céréales était inépuisable et que nous pouvions les gaspiller pour faire rouler tous
les moteurs dans le monde
En tous les cas, il serait bien temps de penser sérieusement à redonner une dimension préférentiel à l'agriculture et le Brésil peut faire partit de cette phase de changement , il est bien beaux de fabriquer des voitures , des appareils de hautes technologies, de dépenser des sommes colossales dans la défense et les armés , mais il ne faut pas perdre de vue que nous avons également besoin de manger .
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Brésil presentation d’ un marché à fort potentiel
L’agriculture brésilienne
Principales productions
agricoles
soja, café, oranges, céréales,
maïs, soja, manioc, riz, canne
à sucre et alcool
Principales productions animales
bovins, volailles, porcs
Principales exportations
agricoles
soja, café, oranges
Il occupe aussi les premières places dans la production mondiale de coton, de caoutchouc, de Cacao,
de Manioc, et de riz + une énorme production agrumes & raisins dans les régions tempérées du Sud.
Potentiel agricole du Brésil
L’essentiel des terres
potentiellement aptes à
l’agriculture se trouve vers
l’intérieur du pays.
Actuellement, 70 millions
d'hectares sont cultivées,
(- 8% de la superficie
totale du pays).
Il reste encore 100 millions
d’ha libres.
En 2007, la production
céréalière devrait
atteindre 130 millions de
tonnes
Premier troupeau de bovins
(207 millions de têtes).
Localisation des grandes cultures
commerciales
Café, un quart de la
production mondiale
(plantations brésiliennes
des États du Sudeste
Cane à sucre (Sao Paulo).
Production de sucre, mais
aussi alcool destiné à un
parc automobiles de 4,5
millions de véhicules (¼).
D’ici 5 ans 50% flex-fuel
Manioc, États du Sud
Soja, 50% états du
Centre Ouest
Riz (9e producteur),Sud,
riz irrigué (50%)
Oranges, 1er export
mondial (Sao Paulo)
Les grandes cultures commerciales
Total : 50 millions de ha
Soja (23 M ha)
Maïs (11,5 M ha)
Cane à sucre (5,8 M ha)
Riz (3,9 M ha)
Haricot (3,75 M ha)
Coton (1,26 M ha)
Le Maïs
11,5 millions de ha
35 millions de tonnes
Rendements 3,04 T/há
La Canne à Sucre
5,8 millions de ha
423 millions de tonnes
Rendements 108 T/há
Le Riz
3,6 millions de ha
12,1 millions de tonnes
Rendements 3,37 T/há
Le haricot
3,75 millions de ha
3,70 millions de tonnes
Rendements 0,81 T/há
Le Coton
1,26 millions de ha (2005)
3,666 millions de tonnes
Rendements 2,91 T/há
L’élevage au Brésil
Élevage, activité importante
Viande de boeuf: 8Mt en
2006, soit le 2e volume de
production mondiale (États-
Unis 11,3Mt ; France 1,5Mt)
Viande porcine: 3e
producteur avec 2,8Mt en
2006
Poulets: 3e producteur avec
8,7Mt en 2005
Produits de pêche: 1Mt en
2006
L’élevage bovin
207 millions têtes, premier troupeau au monde
L'élevage bovin représenté dans presque tous les
États.
80% des 8 Mt produites/an (40 M têtes)
destinées au marché interne. 35 Kg/an ; x2 //
Européen
1er exportateur mondial (2003), 1,6 MT exportées
dont 50% vers l’UE; 20% du commerce mondial
Production porcine au Brésil
Troisième le plus grand troupeau au
monde (30 millions de têtes) après la
Chine (488 Millions), les États-unis (60
millions) et devant la France (15
millions), le Canada (14,6 millions) et le
Mexique (14,6 millions).
Le Brésil est important sur les marchés
mondiaux et le deviendra un peu plus,
Le Brésil a une part de 14% des
exportations mondiales. En 2015, il
devrait passer à 17%. Mais, au regard
des autres pays exportateurs (Canada,
USA et UE), ce n’est pas encore une
hyper-puissance de la viande porcine.
Atouts et faiblesses élevage au Brésil
Le climat favorable à la production agricole et l’élevage
est un atout de taille dans un monde où les ressources
naturelles sont de plus ne plus chères,
La plus grande faiblesse du Brésil est la maladie (fièvre
aphteuse) qui apparaît, disparaît, réapparaît…
Du coup l’accès aux marchés à haute valeur est limité,
contraint se placer sur les marchés très « sensible » au
prix, comme celui de Russie.
La capacité pour faire évoluer ses normes sanitaires sont
encore limitées…
L’ère du soja
Expansion depuis les années 1970
250 000 ha début des années 1960
Aujourd’hui, c’est produit phare avec 23 millions ha &
51 millions tonnes
L’avancée du Soja
Depuis le Sud
Aujourd’hui, localisé dans les Cerrados (Centre Ouest)
Grandes étapes des réformes
économiques au Brésil
Du modèle corporatiste à l’économie de marché
les années 1960 l’avancée vers l’Ouest (Brasilia)
les années 1980 les vagues de libéralisme
(désengagement de l’État)
les années 1990, ouverture vers l’extérieur et
intégration régionale (MERCOSUR)
1994 : Réforme monétaire (Plan Real)
Des réformes importantes qui ont stimulé la
production et le commerce agricole, mais un soutien
public aux producteurs dégressif
La monnaie brésilienne
L’ère Cardoso 1994-2002
Le Plan Real 1994-1998 initié par FHC a
mis fin à l’hyperinflation (50% par mois
quelques mois avant la réforme
monétaire).
A sa création, juillet 1994 : parité avec
le dollar, jusqu’en 1999. L’inflation
tombe à 2% par mois
En 1999, une forte dégradation des
comptes externes et des finances
publiques => dévaluation et flottement
du real face au dollar. L’inflation est
alors contenue, apparaissent les
prémices d’un ajustement externe et
budgétaire.
L’ère Lula 2002-2006
En 2002, le Brésil connaît des turbulences régionales (crise argentine) et des
incertitudes pré-électorales (élection de Lula, premier mandat). La veille de
l’élection de Lula le dollar cotait 4 R$.
Aujourd’hui le Real s’est raffermi : 2,15R$ = 1US$ ou encore 2,70 R$ = 1€.
L’inflation est de 6 à 7% par an
L’intégration régionale
Le MERCOSUR: le marché commun du Sud
(1991), Traité d’Asunción.
5 pays membres : Brésil, Argentine, Paraguay
Uruguay et Venezuela (2006).
5 pays associés: Bolivie, Chili, Colombie,
Équateur et Pérou.
4e bloc économique mondial après UE, ALENA,
et l’ASEAN ;
75% du PIB de l’Amérique du Sud.
Objectifs: ouverture des marchés, baisse des
barrières douanières.
Des tensions: produits agricoles, rétorsions sur
les produits industriels, pays concurrents plus
que complémentaires.
Avec l’entrée du Venezuela, des objectifs plus
politiques face aux États-unis (ALCA & Traités
bilatéraux de Libre Commerce-TLC).
Impact des réformes économiques
Les réformes stratégiques du Brésil ont favorisé sa
croissance économique…
…Stabilisation macroéconomique – contraintes
budgétaires
…Réformes structurelles – privatisation et
déréglementation
…Libéralisation du commerce – réduction des tarifs,
élimination des barrières non tarifaires, formation
d’une union douanière
…Augmentation de la production des produits de
base et des avantages concurrentiels à l’exportation :
soja, viande bovine, agrumes..
L’ouverture du Brésil vers le monde
Le Brésil a connu un boom des exportations entre 2002-2005
Exportations de marchandises 60.4 Mds US$ 118.3 Mds
Part dans les exportations mondiales (%) 0.93% 1.13%
Causes:
Facteurs conjoncturels: demande asiatique et mondiale, prix des
matières premières
Changement de mentalité des entreprises brésiliennes et
recherche de nouveaux partenaires commerciaux
Taux de change flottant
Une intégration réussie dans le commerce mondial
Produits et débouchés diversifiés
Les plus gros exportateurs sont des leaders mondiaux: agroindustrie,
acier, produits miniers, matériels et véhicules de
transport
Croissance des exportations en 2006: +8%
Le commerce externe
Le Brésil diversifie ses exportations et s’impose dans les
produits manufacturés : produits métallurgiques,
automobiles et matériel de transport, instruments
mécaniques, produits sidérurgiques…
Les grands complexes agro-alimentaires tendent à
s’affirmer. Transformations des matières premières (+VA)
jus de fruits, huiles, tourteaux de soja, café soluble, lait en
poudre, alcool de sucre…
Aujourd’hui, les produits primaires (café, soja, fer, cacao,
tabac, maïs) ne représentent plus qu’un tiers des
exportations.
Avec un secteur agro-alimentaire très dynamique
Les exportations
agroalimentaires du Brésil
Exportations
- La valeur des exportations agroalimentaires s’est accrue de
près de 75 % entre 1990-1994 et 2000-2003.
- Le soja est au premier rang. Viennent ensuite le sucre, la volaille
et le porc.
Importations
- Les importations agricoles comptent pour 7 % de toutes les
importations qui proviennent surtout de l’Amérique latine et des
Caraïbes.
- Importations principales : le blé (26%), le malt, le riz et le coton.
Les exportations agroalimentaires du Brésil ont explosé…
contrairement aux importations
Évolution de la production et du
commerce agro-alimentaire du Brésil
Croissance rapide
Exportations nettes oléagineux
+ 250% entre 1990-1999 et
2000-2004
On prévoit que les
exportations d’oléagineux
augmenteront d’environ
80% d’ici 2014
L’Union européenne est un marché très important
pour le Brésil…
Le Brésil exporte environ 40 % de sa production agricole
vers l’Union européenne. La France est son premier client
européen ; entre 15 et 20% des exportations
agroalimentaires brésiliennes destinées à l’UE.
Mais les plus fortes augmentations concernent les
exportations vers la Chine et la Russie.
L’énergie au Brésil
Pétrole & Hydraulique: deux
tiers des ressources utilisées ;
Gaz naturel: 3e source, 10%
Bagasse (résidu fibreux de
canne, alimentation chaudière),
bois, charbon.. 5 à 7%
Nucléaire : 1%
Croissance de la demande
prévue
Pétrole: 4% à 5%/an pour
10 ans
Gaz naturel: 6,5%/an pour
10 ans
L’énergie pétrolière
Le Brésil couvre presque
100% de ces besoins en
hydrocarbures
Pétrole 15ème rang mondial
75% de l’exploitation
pétrolière offshore est au
large de Rio (bassin de
Campos)
Petrobras Cie nationale
L’énergie hydraulique
La fourniture d'énergie électrique repose
essentiellement sur l’hydroélectricité, qui
représente 90% de la production totale
électrique
Le pays est doté du potentiel
hydroélectrique le plus important du
monde, estimé à 255 millions de kilowatts
L'usine hydroélectrique d’Itaipu, sur le
fleuve Paraná de la plus grande
installation du genre dans le monde.
D’autres centrales hydroélectriques sont
situées sur le fleuve São Francisco et le
Rio Grande. (État de Minas Gerais)
Le Gaz naturel
29ème producteur mondial
Production concentrée dans la
région de Rio et dans le Nord
(gisement de Campos, 40%)
Les énergies « vertes »
Il y a 30 ans, le Brésil c’est lancé dans la filière
bioéthanol dont il est aujourd’hui, avec 154 millions
d'hectolitres par an, le premier producteur mondial.
Cet éthanol est produit à partir de la canne à sucre,
ce qui permet, grâce à des rendements élevés, un
coût de production bas, de l'ordre de 0,17 euro/l.
Il peut être mélangé à l’essence en proportions allant
de 5 à 85 %. Au-delà de 20 % des adaptations aux
moteurs de voitures sont souvent nécessaires.
Aujourd’hui, 40% des carburants consommés au
Brésil sort des champs de canne à sucre.
Source de la présentaion de l'agriculture Brésilienne
Patricio Mendez del Villar
Centre de Coopération Internationale en
Recherche Agronomique pour le
Développement (Cirad)
IFOCAP – Bourges, 27 mars 2007
Dernière modification par ibf (2008-04-29 22:16:47)