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#101 2008-08-12 01:20:31

ositos
Membre

Re : Question aux Cariocas.

Alexitour,
Je crains de te décevoir, car les jurons n'ont pas le charme exotique (pour les francophones d'Europe) du parler québécois ordinaire. En réalité, les termes utilisés proviennent majoritairement du vocabulaire d'église (christ, tabarnak, hostie, ciboère) et non de termes reliés à l'anatomie (une certaine partie du moins), comme c'est le cas des expressions françaises et américaines aussi. Serait-ce dû à l'importance de la religion dans la vie quotidienne de nos ancêtres venus des régions françaises, ancêtres qui étaient bien pieux... et parfois mal engueulés.
Il faut quand même dire que  l'accent québécois  imprime à ces jurons une intonation et parfois une prononciation qui peuvent être "délicieuses".

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#102 2008-08-12 02:23:34

alexistour
Membre

Re : Question aux Cariocas.

T'es ben fin, envoye-donc, putain d´bordel à queue mer..! Me v´la ben déceptionné, voire désillusionné, j´suis presqu´en calvaire, tu peux me croire!" ... J´pensais bien qu´la parlure quebequoise asteur était ben plus flamboyante...;)

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#103 2008-08-12 15:46:06

lacstjean
Membre

Re : Question aux Cariocas.

Estie toastee des deux bords (estie etant le modele plus acceptable d<hostie evidemment) en est un autre. Je venais d<ecrire un message abondant que l<ordi de location vient de me bouffer simonac! Je suis trop frustre pour redemarrer la meme rengaine. Juste pour signaler que comme nous nous envolons la nuit qui vient et que j<ai besoin des competences de Fabiana mon epouse pour le nom du locateur d<automobile, je ne pourrai le transmettre immediatement. Je tacherai de le faire a notre arrivee a la maison en esperant qu<il sera toujours temps.  PS...jamais eu aucun ennui mecanique avec la voiture de location contrairement a cette annee ou j<ai pris une autre option qui s<est averee une erreur. Une connerie que je ne repeterai jamais!

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#104 2008-08-17 15:45:46

lacstjean
Membre

Re : Question aux Cariocas.

Le nom du locateur pour l'automobile à 1200 reals pour un mois est Almeide, à Recife. Je n'ai eu aucun problème mécanique durant tout le mois. Par contre, a vérifier avant le départ, les boulons pour un éventuel changement de pneu. Avec çà, j'ai eu bien du mal et davantage, n'étant jamais parvenu à les dessouder.

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#105 2008-08-18 01:36:26

ositos
Membre

Re : Question aux Cariocas.

Bonjour Lacstjean,
Merci pour l'info concernant la location d'auto. Je vais vérifier si cette compagnie se trouve aussi à Sao Paulo, Curitiba ou Joinville, car nous pensons acheter une propriété dans le Parana ou le nord de Santa Catarina.
Muito obrigado

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#106 2008-08-20 18:30:51

lacstjean
Membre

Re : Question aux Cariocas.

Pour ceux qui éventuellement aimeraient suivre notre ptit voyage au Brésil, y voir certaines de nos photos et surtout, surtout, se taper ben de la lecture inutile, je vous place le lien. Mais si vous vous y rendez, ne venez pas vous plaindre après et m'accuser d'avoir une grande gueule! Ça, je le sais déjà! Pis sur ce forum, nous nous connaissons tous de longue date et nous sommes déjà rencontrés en personne, même certains des Français de France qui sont venus chez-moi, ici au Québec. Donc on s'écrit à l'aise, on rigole beaucoup, on se taquine et jamais personne ne s'offusque car on sait qu'il n'y a pas de méchancetés.
http://coop-la-basse-cour.forumactif.co … yages-f28/
Vous cliquez sur:  On rtroune au Brésil?

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#107 2008-08-21 10:54:42

Chiuni
Membre

Re : Question aux Cariocas.

Salut le vovô !

Vraiment sympa ton récit !

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#108 2008-08-21 16:35:53

lacstjean
Membre

Re : Question aux Cariocas.

Salut Chiuni, facile d'être sympa avec le Brésil alors qu'il l'a tellement été pour nous. En fait, je suis en pleine écriture actuellement sur le site en question pour le compte rendu de ce voyage. Ça se bouscule dans ma tête et ça progresse lentement car j'ai la langue longue.
Je ne sais si tu as vu la maison de plage du beau-frère de Rio. Te dire les paysages fabuleux que l'on traverse pour s'y rendre. Pour s'y rendre, on traverse Niteroi et à nous les montagnes. Il est installé à Jaquarema, à 120 kilomêtres de Rio. Un endroit magnifique, complètement inconnu des touristes et je crois bien pouvoir ajouter....tout autant des Cariocas eux-mêmes.
Pour te dire, il a payé son terrain 1700 reals. Par ailleurs, je crois qu'il est de beaucoup plus intéressant de carrément se faire construire plutôt que d'acheter tout fait. Fabio me disait qu'il a eu besoin d'un complet chargement de camion de briques de terre cuite (et un peu plus) pour la construction. Coût si ma mémoire est bonne, 800 reals. Je ne crois pas qu'au stade actuel de sa construction, il ait dépassé 20,000 reals, tout compris. Or, il reste peu de choses à compléter si je fais exception de la piscine qu'il veut installer.
Donc, c'est encore possible au Brésil de s'en tirer à bon compte. Mais je pense qu'il faut, soit être sur place, soit avoir quelqu'un de confiance qui fouine pour toi. Puis, évidemment, si tu construis, tu es dans le neuf, pas de rénovations à envisager avant longtemps. Tu as décidé de ton plan, donc la maison est instantanément selon tes convenances. Enfin....après avoir exploré quelque peu et constaté qu'effectivement, les prix sont généralement dans les 100,000 et plus pour les maisons déjà construites et ayant définitivement besoin d'une bonne cure de rajeunissement, la conclusion à laquelle j'arrive est qu'il vaut mieux te charger toi-même de ta construction. En partant de zéro.
Bien que....même là, je peux mettre des bémols. En effet, à Itamaraca, je me suis trouvé une petite (vieille et ayant besoin d'un bon rafraîchissement) maison sur un grand terrain pour 25,000 reals...premier prix avant toute négociation. Sur le terrain voisin, la belle-mère de mon beau-frère est à compléter une nouvelle construction beaucoup plus grande et n'a que 15,000 reals d'investi à date. Quelques maisons plus loin, une autre beaucoup plus récente, grande et jolie que celle à 25,000 pour celle-là, 45,000 Reals.
En fait, les prix varient énormément selon l'endroit. Le bord de mer est absolument faramineux. Par contre, il suffit souvent de s'éloigner de quelques centaines de mêtres et tu vois ces prix se rétrécir comme peau de chagrin.
À Janga, petite ville à environ 30 minutes de Recife en se dirigeant vers Joao Pessoa, une grande maison sur un grand terrain, récente, mais occupée par une famille pas riche et ayant toutefois bien besoin d'une grande cure de désinfection et de bien des rénovations car manquant de fini, premier prix pour gringo (le mec pas fou a bien vu mon magnifique portuguais rsrsrsrs) 35,000 reals. Mais...j'ai pas mal de famille d'origine Brésilienne controlée sur place, alors il me serait facile de déléguer un négociateur plus approprié.
Mais.....plus ça va et plus je me demande..... En fait, je commence à considérer que les pousadas et petits studios de Rio ne sont pas là pour les chiens! Ils ont merveilleusement fait mon bonheur tout au long du voyage et je me demande fort s'ils ne pourraient pas continuer ainsi pour le futur prévisible.

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#109 2008-08-21 18:36:19

ositos
Membre

Re : Question aux Cariocas.

Bonjour lacstjean,
Je lis avec intérêt tes commentaires, tes récits de voyage et tes recherches de propriétés au Brésil. C'est une démarche qui nous intéresse beaucoup. Nous avons fait des recherches semblables et retournerons bientôt au Brésil, avec l'espoir de concrétiser une transaction. Mais il est évidemment préférable de bien prendre son temps, car les "locaux" nous voient venir de loin, nous les gringos qu'ils croient millionnaires, et faciles à déplumer.
Je crois que la place où ton beau-frère est en train de se construire est Saquarema. Est-ce cette petite ville avec une petite église sur une pointe face à la mer, la igreja N.S. de Nazaré?
Si c'est Saquarema, c'est en effet un bel endroit avec de belles plages et des eaux qui m'ont semblé beaucoup plus chaudes que celles de Buzios.

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#110 2008-08-21 19:24:49

orangeazul
Membre

Re : Question aux Cariocas.

Bonsoir Lac ! (contente que tu sois de retour au Forum; tu nous as manqué)

Bonsoir Ositos.

Si vous avez peur de vous faire avoir par les vendeurs (et je vous comprends, il y a tjs des risques ), pq ne vous mettez pas, dans un premier temps, en location dans la region où vous avez envie de vous installer? Après, en prenant tout votre temps, vous allez trouver ce qu'il vous faut. Tout comme vous, moi aussi j'ai l'intention de m'établir au bord de la mer, mais dans le littoral de Sao Paulo. Et je pense me mettre d'abord en location, déjà pour savoir si l'endroit me plaît vraiment. Les villes en bord de mer sont très joyeuses en été, mais en hiver, est-ce que ce sera supportable? Ces maisons sur le littoral nord de Sao Paulo, la pluspart n'a pas de titre definitif de proprieté. Il faut prendre du temps pour etudier les papiers. Parfois la maison peut avoir été bâtie sur un terrain non constructible. Et d'autres details fâcheux qui peuvent apparaître plus tard.

C'était mon petit conseil.

Je vous salue.

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#111 2008-08-22 16:46:09

lacstjean
Membre

Re : Question aux Cariocas.

Oui Ositos, tu as raison, c'est bien de Saquarema qu'il s'agit.
Orangeazul, ton idée de location est excellente. Car en effet, ce dont tu as besoin sur place, c'est de temps. Le temps d'explorer pour dénicher ce qui est à vendre, le temps de négocier calmement...et longuement. Le temps de vérifier si toute la paperasse est en règle etc. De plus, la location, si tu t'éloignes un peu des plages est assez peu dispendieuse. Par exemple, louer au coeur du village voisin de l'endroit qui t'intéresse.
Par ailleurs, moi, j'aime bien m'aventurer dans les petits chemins de terre mals entretenus dont je n'ai aucune idée de l'endroit ou ils mènent. Ils réservent parfois des surprises agréables lorsque tu apprécie la tranquilité. Pour y habiter à l'année, évidemment, ce doit être une toute autre histoire.
Entre autre, j'en ai fait un comme ça dans le secteur d'Itamaraca qui m'a conduit dans un minuscule village isolé de tout. L'endroit était magnifique. Malheureusement, salement amoché par le peu de respect de leur environnement des habitants. Seigneurrrrrr...ils avaient réussi à transformer leur village en dépotoir.
C'est à cet endroit que j'ai aussi vécu les inconvénients de l'éloignement. Nous étant rendus jusqu'à la plage formidable de tranquilité, c'est en repartant que la transmission de mon véhicule nous a lâchée! Il ne me restait que la quatrième vitesse or, les montagnes que nous avions à escalader avec la bagnole ne me laissaient aucun espoir. J'ai réussi à revenir au village, accompagné des deux policiers qui flânaient dans le coin et avaient tenté de m'aider en essayant de communiquer avec un garagiste. Mais aucun téléphone, tout cellulaire qu'il soit, ne fonctionnait dans ce trou perdu.
On a perdu un temps fou avant de voir le problème solutionné.
M'enfin, cette mésaventure ne m'enlèvera jamais le plaisir que j'éprouve à partir ainsi vers l'inconnu.

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#112 2008-08-27 19:22:29

lacstjean
Membre

Re : Question aux Cariocas.

Tiens....je vous copie-colle un extrait de mes posts au sujet de ce que j'ai vécu au Brésil sur le forum dont je vous ai indiqué l'adresse ci-haut. Malgré les apparences, ne vous y trompez pas, ces écrits n'ont pas pour objectif de dénigrer, d'abaisser ou d'être négatifs, bien au contraire. Ils sont néanmoins le reflet d'une partie de mon vécu là-bas. Évidemment, le post est de beaucoup plus complet sur l'autre forum car je sais y insérer les photos ce que je n'arrive pas à faire ici.
Je me demandais si je ne serais pas mieux de vous faire part de ce post-ci dans le post intitulé: Ce que vous aimez du Brésil. Mais je me suis dit qu'à cet endroit, il pourrait être mal interprété et ainsi poursuivre le but inverse du titre du post comme ça a déjà été plusieurs fois le cas. Donc, voilà pourquoi je le dirige ici!

Oui, oui, ça fait très curieux de voir autant de charettes tirées par des chevaux maigres passer sous votre nez, au milieu de la circulation automobile plutôt intense. Ça semble vraiment être un mélange explosif. Les conducteurs automobiles qui roulent à toute vapeur, entre les autos s'ajoutent les motocyclistes plus téméraires encore, les autobus qui eux ne s'occupent de personne et coupent tout le monde, les poids lourds plus effrayant que tous les précédents (en fait, au Brésil, le seul règlement de circulation qui soit respecté par tous, c'est: Le plus gros l'emporte question priorités. Il te tasse, point final!) alors qu'à travers tout ça, passent calmement les chevaux, les cyclistes, les bonhommes qui poussent sans fin leur petite charette à bras, récoltant dans les ordures ménagères tout ce qui peut être récupéré ou y transportant leur petit commerce, soit vente de fruits, d'oeufs à l'unité, de bouteilles de plastique de 20 litres d'eau, de crème glacée, bières ou boissons gazeuses.
Le plus effrayant finalement, ce sont définitivement ces chevaux, car à la fin de leur journée de boulot, ils sont libérés par leurs maitres. Ils errent alors au petit bonheur la chance afin de se trouver eux-mêmes leur pitance. Mais ça, c'est aussi vrai le long des autoroutes. Alors, lorsqu'on roule à 110, 120 kilomêtres heure et que vous surgit soudain une de ces bêtes, bien calme, qui traverse votre chemin, c'est le sauve qui peut!

La photo suivante illustre le transport à bicyclette et l'une des innombrables façon plutôt peu sécuritaire de l'utiliser. Entre les jambes de la dame est installé un tout petit cul, un bébé en fait. Remarquez qu'il faut au moins leur accorder qu'ils sont débrouillards et inventifs avec leurs moyens de locomotion. Sur la bicyclette de la dame, afin de loger le moussaillon, on a incorporé un siège qui est une planche de bois sous les fesses du minuscule et l'on a même ajouté des espèces d'étriers, des reposes pieds qui permettent au frisotté de maintenir un équilibre précaire. Ben coup donc!

L'un des types à charette. Il y a du poids là-dedans. Pousser ce machin à la journée longue, chaque jour de l'année ne permet guère d'accumuler du poids superflu. Celui-ci est un heureux homme, il doit être prospère car sa charette semble en bon état. Mais il y en a beaucoup dont la vieille charette est à demi éventrée, obligeant sans cesse son proprio à replacer son chargement qui fuit ou encore dont les roues ont considérablement souffert rendant la tâche malaisée. L'un, plus que tous autres, me faisait cruellement souffrir. Vieillard handicapé aux jambes malformées dont l'un des pieds était vraiment tout de travers, il poussait chaque jour sa charette éventrée, au fond sur le point de l'abandonner définitivement, à un rythme qui me faisait craindre à chaque seconde qu'il ne s'écroule à mes pieds. Je l'ai toujours vu avec les mêmes affreux bas bruns trois quarts aux pieds. Je me suis longtemps demandé s'il s'agissait de bas de compression qui l'aidaient à maintenir ses pieds attachés au reste de sa personne en ruine. Chose certaine, je ne me plaignais pas de ne pas être obligé de me trouver près de lui lorsqu'il se déchaussait le soir après le travail. Ce devait être quelque chose comme arôme! Il quittait la sécurité de l'appuie que lui procurait sa charette pour se rendre tâter chacun des sacs de déchets que les ménagères déposent sur le trottoir pour la cueillette. C'était une souffrance que de simplement le voir peiner autant afin de se pencher sans tomber sur ces sacs. Il repérait en un clin d'oeil toute boite de conserve, bouteilles de plastique, machin récupérable, défaisait avec soin le noeud qui ferme le sac, s'emparait de l'objet convoité et augmentait d'autant le contenu hétéroclite de sa charette. Il complétait en renouant consciencieusement le sac d'ordures. Arrivait ensuite la tâche pénible de remettre en mouvement cette foutue charette. Il s'arcboutait et y mettait tout son poids qui ne devait pas dépasser de beaucoup celui d'un ptit poulet maigre. On se sent un peu bizarre devant le spectacle d'une vie aussi éloignée de la nôtre. Bien sûr, pour les Brésiliens, tout ça est du quotidien. Plus personne ne voit même passer cet homme, il fait partie du décor normal. Mais seigneur....quelle vie de chien!

Toutes ces dernières photos, je vous l'avoue tout net, je ne les ai prises que la dernière journée passée au Brésil, alors que j'attendais de prendre l'avion dans la même nuit. En fait, j'éprouvais énormément de scrupules à les prendre, convaincu que je violais ainsi l'intimité des gens qui m'avaient accueillis si généreusement et m'avaient ouvert leur coeur. Ne croyez toutefois pas que c'est en hypocrite que je l'ai fait. C'est la caméra bien en évidence, en étant moi-même très visible. L'argument qui a fini de me convaincre, c'est que c'est aussi ça la vie au Brésil et que je l'ai beaucoup vécue moi-même, y participant, souvent silencieusement sur mon bout de trottoir, mais bien à la vue de tous. Sans les fuir et sans les craindre, leur ouvrant même mon coeur avec mes moyens limités. Je crois qu'ils l'ont compris. J'ai laissé là-bas beaucoup plus que des souvenirs de voyage, un amour profond pour ce peuple si chaleureux. Ils t'accueillent tous en te serrant dans leurs bras. C'est ainsi que je me souviens d'eux et que je les quitte, en les pressant sur mon coeur.
J'éprouve beaucoup de nostalgie en ce moment mais en même temps, je revois leurs sourires et leur incroyable joie de vivre perpétuelle dans cette musique tonitruante et si dynamique que ça devient vite une nostalgie joyeuse.
Donc, je les ai prises les photos parce que je trouvais important de vous dire que le Brésil, oui, ce sont de belles fesses, de merveilleuses fesses même, mais que ce n'est pas que ça. Derrière cette facade existe la vie réelle, plus complexe, plus variée, plus compléte. Celle qui, pour moi, sollicite mon âme, m'interpelle, me parle bien davantage, m'émeut, joue avec mes sentiments, m'horripile, me fait fondre, m'enthousiasme et soulève mes passions. Je suis tombé amoureux du peuple Brésilien. Aussi bien de celui dont il faut que je me méfie que de mon vieux handicapé pousseur de charette, de la maman qui passe sur le trottoir, au bout de mes genoux, sortant de la douche et fleurant si bon le parfum le mieux adapté à sa personne que c'en est étourdissant, une main appuyée sur l'épaule de sa fillette ou de son fils (les Brésiliens se touchent énormément, physiquement, aussi bien du côté masculin que féminin), au groupe de jeunes ados exubérants se tenant aux épaules. Tous, sans exception, ont retenu mon attention, ont soulevé en moi des milliers de questions. Certaines de ces questions ont trouvé des réponses, un grand nombre demeurent des mystères insondables. Ce sont ces mystères qui me donnent le goût de la vie et le goût d'un retour afin de toujours aller plus loin dans la recherche des réponses.
_________________
Pierre du Lac.

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