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#1 2010-06-13 22:40:24

Festival Nuits d'été Argentines

Nuits d’été  Argentines 2010
Théâtre - Danse - Musique, Hôtel Gouthière, Paris
8 juillet au 8 août
6 rue Pierre Bullet 75010

LE TAL - CIE JEAN-LOUIS BIHOREAU, MELOCOTON PRODUCTIONS ET LE CONSERVATOIRE HECTOR BERLIOZ, EN COLLABORATION AVEC LA MAIRIE DU XE ARRONDISSEMENT DE PARIS PRÉSENTENT CETTE ANNÉE, POUR LES 7E NUITS D’ÉTÉ À L’HÔTEL GOUTHIÈRE :

BICENTENAIRE DE L’ARGENTINE
Avec le parrainage de la comédienne Marilù Marini.

Manifestation organisée dans le cadre des célébrations du bicentenaire des indépendances d’Amérique latine-Caraïbes en 2010, avec le soutien de Cultures France et de la DAC (Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris).

Cette année, dans le cadre des Nuits d’été à l’Hôtel Gouthière, le TAL s’associe à Melocoton Productions pour un nouvel été parisien qui se déroulera du 08 juillet au 08 août 2010. Ces nuits d’été seront consacrées à l’Amérique du Sud, et plus particulièrement à l’Argentine dont nous fêtons cette année le bicentenaire. Le Chili, le Mexique, la Colombie et d’autres pays voisins seront également à l’honneur.


Hôtel Gouthière - 6 rue Pierre Bullet - Paris 10e - Métro Château d’Eau -
Contact Téléphone : 0970 405 328



PROGRAMME

Théâtre
Concerts
Expositions
Documentaires - Conférences
Tango et Milongas
Spectacles musicaux
Danse et Chant
Jeune Public

PRESENTATION GENERALE PAR SALLE
La Cour d’honneur
recevra un spectacle argentin avec 8 comédiens :

Se dice de mi, en Buenos Aires de Federico Mora , œuvre inédite écrite par un jeune auteur argentin, qui a choisi le metteur en scène Stéphan Druet, à l’occasion du bicentenaire, pour sa création mondiale.
Une pseudo star, Ottavia La Blanca, revient après quinze ans d’absence, dans sa ville natale, Buenos Aires. Il est maintenant travesti et fait croire qu’il est une star à Paris, mais en réalité se produit dans une boite minable à Córdoba. Il décide de revenir pour « régler ses comptes » avec sa famille, voir sa grand-mère qu’il adore et surtout revoir Alvaro, l’amour de sa vie...




La Salle Jorge Lavelli
recevra trois spectacles :

Musique brisée de Daniel Veronese, grand auteur argentin, aux talents multiples, qui nous propose ici trois pièces (d’une vingtaine de minutes chacune) dressant deux portraits de femmes et celui d’un couple (trad. Françoise Thanas, Editions Théâtrales / Maison Antoine Vitez). Cette pièce à quatre personnages est mise en scène par Sophie Caffarel, comédienne et metteuse en scène, mais également auteure que l’on connaît sous le nom de Fanny Carel, et qui a publié deux romans au Mercure de France.
Trois arrêts sur image, trois moments inattendus et cruciaux dans des vies qui passent soudain du banal au saugrenu, à l’onirique. Tout commence de façon anodine, sous l’influence d’un objet apparemment quelconque, comme un simple vêtement. Celui-ci nous emmène dans un ailleurs qui, avec une discrète drôlerie, flirte carrément avec le fantastique.

Córdoba d’Andréa Brusque. Mise en scène de l’auteure. Cette pièce est une tragi-comédie reconstituant, par fragments, la vie d’une jeune femme, vivant et travaillant de nos jours à Córdoba, en Argentine.
Une série de tableaux réalistes, entrecoupés par de petits monologues décalés, tissent et dépeignent, non pas un dédoublement de personnalité chez la jeune femme, mais une soustraction qui n’en finit pas - instrumentée par l’absurdité de sa hiérarchie, par le poids des « non-dits » dans sa vie familiale et par la cruauté de ceux qui prétendent lui « offrir » une nouvelle existance, les chirurgiens esthétiques. Trois comédiens pour sept personnages. C’est le défi que relève Córdoba, à travers une dramaturgie en spirale, où la répétition sert à exacerber l’histoire drôle et cauchemardesque qu’elle raconte.

Esperanza café de Capucine Vignaux. Mise en scène de Simon Caillaux.
Esperanza Café est ce lieu sans mur où se rencontrent ceux qui s’en vont toujours plus au sud. Pendant qu’une étrangère attend son rendez-vous dans un café d’Ushuaia, « Ciudad de la Ultima Esperanza », on découvre cet ancien barman qui parcourt la pampa à la recherche du Lièvre de Patagonie tandis que son dernier habitué, seul survivant d’un naufrage, échoue à Punta Arenas où il devient prêcheur. Le guitariste, esprit du lieu, donne à entendre la musique de ces horizons qui s’ouvrent sur l’Antarctique. Esperanza Café est une pièce sur la tyrannie des rêves, gaie ou tragique, qui décline l’homme en un funambule s’obstinant à trouver son équilibre sur le fil de la vie.




Rêverie de Florencia Avila. Compagnie Les Eléphants roses. Spectacle Jeune Public, 40’, Mime-masque-marionnette-vidéo
Madame Flor vous emmène dans un voyage fantastique vers le monde des Rêves. Pendant son sommeil, une mystérieuse machinerie se met en route, pour créer un véritable spectacle. Dans un univers coloré, inspiré du tango et du folklore argentin elle raconte ses rêves avec humour et poésie, d’une façon très... « ps’Cirqu’analytique » !


L’Auditorium Jorge Luis Borgès
accueillera concerts et tango, ainsi que des projections de documentaires et des conférences.

Projections, « Les Rendez-vous d’Arte » :
— L’Amérique latine à la reconquête d’elle-même réalisé par Gonzalo Arijon (112’)
— L’art et la manière réalisé par Antonio Segui, Emmanuelle Nobecourt (26’)
— Rue Santa Fe, un amour révolutionnaire réalisé par Carmen Castillo ( 90’)
— Lettres mexicaines, romanciers de la grande frontière réalisé par Carmen Castillo (57’)
— La musique avenir du Vénézuela ; El sistema réalisé par Paul Smaczny, Maria Stodtmeier (60’)
Projections-Débats
— Les Chemins du nouveau cinéma argentin réalisé par Stéphane Bergouhnioux et Jean-Marie Nizan (52’).
— Les Petites Princesses de Mexico réalisé par Laure Egoroff (52’).
— Les Escadrons de la mort, l’école française, réalisé par Marie-Monique Robin (60’)
— Trelew, réalisé par Mariana Arruti (97’)
— La Colonisation allemande autour du lac Llanquihue (Chili) - entretien avec Irène Siebald, réalisé par Lisette Winkler (35’)

Concerts : 
— Musique d’ameriques latines : Alejandra Roni Gatica, chanteuse chilienne
— Tango Argentin : Celeste Sadir, chanteuse argentine
— Silas Bassa
— L’Argentine dans le creux de l’oreille : Pablo Contestabile et Gabriel Vallejo, Théâtre organic.
Cours d’initiation au Tango Argentin :
— par Le Temps du Tango (photo P. Fassier)
— par René Bui et Florencia Garcia
Bal Tango Argentin : organisé par La Casa del Tango
Spectacles musicaux :
—  Buenos Aires, mi amor de Sara Costa
— Una Noche de Tango de Coco Dias
Conférences :
— « Argentine : dictatures militaires et démocratie » : Collectif Argentin pour la Mémoire, sous la dir. d’Alicia Bonet (projection de documentaires, visites des expositions « Nunca Mas » et « Mémoires du terrorisme d’Etat en Argentine de 1972 à 1983 »)
— « Allemandes au Chili » : Pauline Bilot et Lisette Winkler (projection et débat-conférence).
— « Unasur, L’Union des nations sud-américaines », cycle de conférences organisé par Serge Sedille.
La Salle Benito Quinquela Martin
présentera une exposition permanente.

Artiste plasticienne : Maria Saravia
Artiste plasticienne : Claudia Haber
Artiste : Julio Cesar Asis.
Centenaire du Pont transbordeur de la Boca : Frédérique Henry,
Le Studio Julio Bocca
sera consacré aux stages et ateliers (chant / danse / théâtre).

Danses et Musiques actuelles : stages de danse avec Rasheed
— Modern’Jazz sur des titres de Gotan Project (niveau moyen)
— Hip Hop New Style sur des musiques de Rnb argentin (tout niveau)
(Dimanches 18 et 25 juillet)
Cours de Tango par Coco Dias
Ateliers Jeune Public :
— L’Argentine à travers la musique pour enfants. Dirigé par Celeste Sadir
L’atelier propose à l’enfant d’améliorer sa maîtrise de l’expression orale par un travail sur la pose de la voix, la prononciation et le contrôle des rythmes parlés et chantés. Répertoire de Maria Elena Walsh : pédagogue, poète et musicienne argentine, auteure et compositrice de chansons pour enfants, chantées en Argentine et en Amérique du sud.
—  L’Argentine à travers l’apprentissage des Arts manuels. Dirigé par Celeste Sadir
— L’Argentine à travers l’apprentissage du théâtre pour les enfants. Dirigé par Leslie Menahem
« El Patio » : Place des Belles de Mai
La cour intérieure de l’Hôtel Gouthière sera transformée en Place des Belles de Mai, lieu d’échange, de repos et de découverte, autour de spectacles, concerts, spécialités argentines...

Place des Belles de Mai. Mise en espace & dramaturgie : Aurore Evain. Scénographie, Installations, Collages : Séverine L.
Installation extérieure en hommage aux Mères de la Place de Mai, réclamant chaque jeudi à Buenos Aires la vérité et la justice sur les « disparus » torturés et assassinés pendant la dictature militaire.

La cour intérieure de l’Hôtel Gouthière et son jardin seront aménagés en « Place de Mai », à la mémoire des victimes de la dictature : arbres-souvenirs sous forme de mobiles, silhouettes peintes des « disparus », collages politiques, exposition de textes et de photos, montages sonores, musiques, sculptures. (Photos : Frédérique Henry)

Cette « place » accueillera le public avant, entre et après les spectacles. Un coin café sera mis à disposition, où seront proposés du maté et des spécialités argentines. Avec chaque consommation, un texte sera offert lié aux combats de ces femmes et des disparus : chants des mères de la place de mai, poèmes, textes politiques, etc. Une bibliothèque-librairie accueillera également le public, proposant des ouvrages, des expositions de texte, et de la littérature jeune public, sur l’Argentine et son histoire.

Café « La Boca » : dégustations de spécialités culinaires et rafraîchissements
Librairie « Cortazar » : exposition et vente de livres.

Du mercredi au dimanche, un spectacle y sera proposé : Le Lieu perdu, d’après le roman de Norma Huidobro, adapté et mis en scène par Aurore Evain.
Le Lieu perdu, d’après l’œuvre de Norma Huidobro (trad. Dominique Lepreux, Editions Liana Levi), adapté et mis en scène par Aurore Evain. Pièce à cinq personnages, tirée du roman d’une auteure argentine, qui a obtenu en 2007 le prestigieux prix Clarin. Le spectacle sera joué en extérieur du mercredi au dimanche à 19h, et le week-end à 16h, dans le patio, aménagé en café-auberge, sur une place de village argentin. (Photo : Frédérique Henry)
A Villa del Carmen, village perdu du nord de l’Argentine, les lettres arrivent et repartent. Pour Natividad, l’analphabète, elles sont des ailes de colombe, lui apportant les nouvelles de son fils parti à Buenos Aires. Pour Maria, c’est la promesse d’un ailleurs par procuration. Pour le milicien Ferroni, le Portègne envoyé à la recherche de Matilde, la subversive disparue, c’est une attente sans fin, longue et pesante, qui éveille les pulsions et les désirs de violence. Au jeu du chat et de la souris, les tensions s’exacerbent, attisées par le mutisme de Maria, la perfidie de la tante Federica, et les empenadas délicieusement piquantes de Dona Natividad…

Les lundis et mardis, la « Place des Belles de mai » accueillera des concerts, des lectures de poèmes, et des démonstrations de Malombo, invitant à découvrir la culture argentine :

Le Gaucho Martin Fierro , de José Hernandez, traduit, chanté et joué à la guitare par Juan Carlos Rossi. Long poème argentin épique et fondateur, publié en 1872, qui décrit la vie d’un gaucho à l’époque violente de la lutte entre les indiens de la Pampa et l’armée des envahisseurs européens.
Tango, Slams et Coplas , par Miguel Angel Sevilla. Tangos, slams et coplas, parce que ces trois types de poésie populaire sont liés à la vie de quelqu’un. Les trois, tout en parlant souvent d’amour, n’oublient jamais leur origine, le monde du travail. Il est bon qu’une guitare les accompagne, on dirait qu’elle fait partie de la famille.
Cette « place » permettra de gérer la circulation des publics du festival, en récréant un lieu de réflexion, mais aussi de convivialité et de partage, invitant à découvrir les différentes manifestations proposées pendant le festival, en hommage à la culture argentine et à l’histoire de ce pays.

Les salles attenantes du Patio offriront trois expositions :

Salle Piazzolla Une invitation à découvrir la géographie de l’Argentine, à travers le regard de plusieurs photographes
— Photographies de l’L’Observatoire de l’Argentine contemporaine
— Photographies de Frédérique Henry
— Photographies de Sebastian Arreguin
— Photographies de gauchos de Horacio Arance
Salle Azucena Villaflor En hommage à Azucena Villaflor (1924-1977), l’une des fondatrices de l’association « Las Madres de la Plaza de Mayo ».
— Exposition « Nunca Màs ! » : affiches, documentations, photographies, CD-Roms pédagogiques… des différentes associations qui luttent pour la justice et la condamnation des militaires tortionnaires sous la dictature argentine (1976-1983). Avec le soutien du Collectif Argentin pour la Mémoire.
— Exposition « Mémoires du terrorisme d’Etat en Argentine de 1972 à 1983 », par les élèves du collège et lycée Jacques Delcours, sous la dir. d’Alicia Bonet, du Collectif Argentin pour la Mémoire.
Salle Martin Fierro Du nom du célèbre héros du poème épique écrit par José Hernández dans la seconde moitié du XIXe s., retraçant la dure vie d’un gaucho.
— Exposition « Exilés et indigènes : regards croisés » présentant des photographies de Grete Stern, Walter Reuter et Ata Kando, témoignant sur la situation des communautés indigènes en Amérique latine. Par Miriam Rosen et Jeanne Lambert-Cabrejo.
— Exposition d’objets artisanaux en cuir de Valeria Chiodi
Partenaires

http://nuitsdete.fr/Nuits-d-ete-2010

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