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#1 2010-12-23 09:05:37

Chico brasil
Membre

Un nouveau journal français sur le Brésil

Voila une nouveau journal édité en Français sur le Brésil à l'attention des Français résidant au Brésil smile

avec des articles sur certains membres d' ABC latina

http://bresil.aujourdhuilemonde.com/com … t-francais

http://bresil.aujourdhuilemonde.com/

Dernière modification par Chico brasil (2010-12-23 09:06:49)

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#2 2010-12-25 14:10:45

MONT BLANC
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

Merci Chico brasil,

J´ai déjà consulté et fait un contact.

Toujours aussi prestatif.

Joeuses fêtes et meilleurs voeux pour l´année 2011

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#3 2010-12-26 01:04:46

Indysantista
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

Merci Chico et bonne Année !

Des articles reprennent le petit journal avec retard. L'expert comptable fait déjà sa pub de partout.
L'étude sur le Brésil actuel pour Dilma, est hyper tendancieux comme celui dont cela vient. Un analyste vend sa camelotte.
Bref un nouveau, oui, du nouveau, non. Sera pas dans mes favoris quotidiens.

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#4 2010-12-27 00:16:56

Indysantista
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

Encore une fois le message partait sans crier gare. Fausse donne pour Chrisun et la belotte.
Muito, tu es plus bonbzinho que moi en expliquant. Le survol m'a suffi. Pas informatif, reprises des autres, tendancieux car mensongé, basta.
Qu'il vive et que d'aucuns le lisent, chacun est libre.
C'est un peu comme un article que je laissais sur EURO/REAL je crois, dont j'espére ta critique. Il dore la pilulle en bon politique, référencie que des grands patrons, exportations sont 14% PIB donc s'en fout quand Real encore plus fort, permetra d'acheter à l'étranger et que même l'avalanche d'importateurs est aussi un business donc... Tudo muito bom.
Chacun vend sa sauce, à nous d'ôter les piments et les navets...
Bientôt les seules bulles qu'on puisse coincer, Bon An 2011.

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#5 2011-01-02 22:35:39

yafyaf
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

Bonjour MUITOBON

Etant l'interviewé de l'article http://bresil.aujourdhuilemonde.com/com … t-francais, je me permets de répondre à tes affirmations traitant mes propos de lieux communs et surtout du terme outrancier que je ne comprends pas :

Tes propos : « On regrettera cependant quelques lieux communs'  quelquefois outranciers, dont on ne citera que quelques exemples :

Dans le premier lien on relève :"Le Brésil est le grenier du monde".
Non c'est l'un des greniers du monde, concurrencé, et qui le sera de plus en plus. En soja  le leader mondial sont les US.

Ou encore : "le Brésil a encore de très grandes réserves de terres cultivables".

Sauf que la quasi totalité de ces réserves sont de très " vieilles terres", qui n'ont jamais été cultivées, et qui demandent des investissement colossaux en angrais pour avoir un rendement acceptable. Sans compter les routes qu'il faut faire pour assurer le transport de ce qui y sera cultivé. C'est pas pour demain. »

Mes propos ne sont ni ceux d'un agronome ou d'un économiste mais plutôt d'un professionnel des chiffres des entreprises présent au Brésil depuis plus de 8 ans. Pour étayer mes propos (chiffres 2008 du MAPA publiés en 2010), le Brésil est :

1er producteur et exportateur mondial de sucre, café, jus d'orange concentré,
2ème producteur et 1er exportateur mondial de soja et produits dérivés, viande bovine, tabac, alcool,
3ème producteur et 1er exportateur mondial de viande de volaille,
3ème producteur et 4ème exportateur mondial de maïs,
4ème producteur et 4ème exportateur mondial de viande de porc,

L'agronégoce brésilien en 2008 représentait 25,6% du PIB, 36,3% des exportations et 27% de l'emploi.

Les perspectives et projections de productions sont :

Grains        /        2008      /        2018
Millions ton       
Soja            60        81    USA = 80,7 en 2008.
Maïs            59        73
Blé            5        8
Riz            12        14
Haricot                       3,5        4,3
Total            139,5        180,3 soit + de 28,7% en 10 ans

Viande            24,6        37,2 soit +  de 51% en 10 ans
Sucre                    + 14,5 M de ton
Ethanol                                +37 Md de litres
Lait                    +9 Md de litres

Superficie récoltée : 60 M ha / Brésil vs 110 pour les USA et 175 / l'Inde, 110 / Chine.

Disponibilités de terres arables : 340 m ha / Brésil vs 100 pour les USA et 150 pour la Russie.

Maintenant si vous souhaitez contester ces chiffres du MAPA et les comparer avec les autres pays leaders mondiaux de ces secteurs, ce serait intéressant de lancer le débat : Brésil actuel et futur grenier du monde ou Géant aux pieds d'argile ? Mais merci d'argumenter de façon cohérente car votre terme « outrancier » est hors sujet…

Cordialement

Yann
Expert-comptable à São Paulo
info@gorioux.com.br
www.gorioux.com.br

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#6 2011-01-03 17:02:29

yafyaf
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

Muitobon,

Si mes propos étaient généralistes sur ce thème de l'agrobusiness (l'interview s'y prétait), nos échanges permettent d'appronfondir le sujet. Ci-après un article intéressant sur l'évolution de l'agronégoce au Brésil, du soja et des terres arables :

http://www.moneyweek.fr/20101041617/con … o-engrais/

"Matières premières

Ne passez pas à côté du potentiel du soja. Voici pourquoi
Par Sylvain Mathon, le 20 octobre 2010
Le Brésil a mené tambour battant une « révolution verte » qui a remodelé de fond en comble son tissu agricole en l'espace de quelques décennies : désacidification des plaines ; acclimatation de graminées fourragères africaines pour l'élevage ; tropicalisation du soja ; concentration des exploitations. Ce modèle productiviste, patiemment ajusté aux spécificités de la plaine brésilienne (le cerrado), connaît aujourd'hui des résultats spectaculaires.
- En 10 ans, rappelle le journal The Economist, les récoltes brésiliennes ont progressé en valeur de +365% et les exportations de boeuf ont décuplé, hissant le pays au premier rang mondial.
- La rentabilité des cultures de soja a progressé de 75% en 20 ans : aujourd'hui le Brésil fournit un quart du soja de la planète — et ce, sur 6% seulement de ses terres arables.
- D'ailleurs, on estime que ce boom agricole est dû pour 90% à des gains en productivité, et pour 10% seulement, à une utilisation accrue de terres, de main-d'oeuvre ou de capital. Ce qui signifie que le Brésil, fort des plus grandes réserves d'eau et de terres de la planète, a conservé largement intact son capital de croissance agricole…
Parlons du soja…
L'irrésistible ascension du soja
Le cas du soja est emblématique de cette transformation accélérée. En 1960, le Brésil n'en cultivait quasiment pas : un demi-siècle plus tard, il en est devenu le deuxième producteur au monde, et fait quasiment jeu égal avec les Etats-Unis en volumes d'exportation. La production de soja au Brésil a plus que triplé depuis 20 ans, passant de 15,7 à 57 millions de tonnes (chiffres Soystats). Brésil et Etats-Unis cumulent 85% des exportations mondiales de soja — la Chine étant le premier acheteur du globe.
Low-cost : l'atout maître du soja
Voilà pourquoi il s'est invité au menu de presque chaque veau, porc ou poulet de la planète. Voilà pourquoi sa lécithine figure dans tant de barres chocolatées. Tout simplement parce qu'il s'agit de l'un des aliments naturels les plus riches au monde, sinon le plus riche.
Gorgée de fibres et d'acides aminés, chaque fève contient 36% de protéines brutes et dans le tourteau de soja, résidu du broyage, cette proportion peut monter jusqu'à 45%. On peut difficilement faire plus concentré, et plus économique. Le soja est non seulement l'un des aliments d'élevage les plus performants connus, mais aussi une solution possible aux questions de sécurité alimentaire.
Le tableau des applications possibles donne le tournis…
Aujourd'hui 65% de la production mondiale est utilisée par l'alimentation animale ; le reste se partage entre l'alimentation humaine et diverses applications industrielles. L'huile de soja se retrouve dans la margarine, la vinaigrette, les plats industriels… Elle sert aussi de biocarburant, ou dans la fabrication de polymères. La farine, aliment pour le bétail, peut aussi servir à renforcer des plastiques, de même que l'huile, comme émulsifiant pour peintures. La lécithine sert en confiserie et dans l'industrie pharmaceutique.
Ce que je veux souligner, c'est que l'industrie a une longue familiarité avec cette matière première. Si bien que dans une période où il s'agit de sécuriser les apports nutritionnels de la planète, ou encore de développer les industries vertes, le soja s'impose comme une voie royale de l'agri-tech.
Résumons-nous
La demande en viande ne cesse de croître, tirée par les classes moyennes des économies émergentes. Les surfaces arables sont limitées — ce qui imposera, à terme, les cultures les plus productives. L'agri-tech a le vent en poupe, et la « fève miracle » en est l'un des éléments les plus prometteurs et versatiles. Tous ces éléments sont favorables à l'essor du soja sur le long terme.
Voilà pourquoi il me paraît intéressant d'investir sur le soja. A condition de trouver la bonne « porte d'entrée » en terme de cours d'achat.
Mais il n'y a pas que le soja. Le grenier brésilien offre des opportunités d'investissement à mon avis très intéressantes. Voici pourquoi.
L'Amérique latine devient le grenier du monde…
Qui veut jouer l'envolée des produits agricoles doit s'intéresser au formidable potentiel du continent sud-américain dans ce domaine. Si la Chine est devenue l'usine et l'Inde, le laboratoire du monde, assurément l'Amérique latine — avec des pays comme le Brésil, l'Argentine et le Paraguay — en sera le grenier.
Les pays sud-américains disposent d'atouts inégalés : d'importantes réserves de terres arables et d'eau ; des rendements élevés à l'hectare ; des infrastructures de transport et de stockage ; de faibles coûts de main-d'oeuvre.
Selon le département américain à l'Agriculture, l'augmentation de la demande mondiale pour les matières agricoles dans les 10 prochaines années nécessitera la mise en culture d'au moins 45 millions d'hectares de nouvelles terres arables. Il faudrait, estime la FAO, une hausse de 50% de la production de céréales et le doublement des têtes de bétail pour parvenir à nourrir une planète peuplée de neuf milliards d'êtres humains à l'horizon 2050.
… Et les grands investisseurs s'y préparent
Carte maîtresse dans cette nouvelle donne agricole, le Brésil consacre déjà 60 millions d'hectares aux différentes cultures, et 230 millions d'hectares de pâturages. Mais c'est surtout son potentiel en terres arables qui attise les convoitises : selon certaines estimations — et sans tenir compte de la forêt amazonienne — il détiendrait près de 90 millions d'hectares de terres disponibles. Croyez-moi, ces chiffres ne me paraissent pas insensés. J'ai pu constater, lors de mes longs déplacements dans ce pays, les étendues de terres non exploitées.
Il ne fait aucun doute que l'agriculture mondiale, confrontée à l'accroissement démographique mondial et au changement des habitudes alimentaires consécutives à la hausse du niveau de vie d'une partie de cette population, est à l'aube d'un long cycle de croissance.
Cette évolution n'a sûr bien pas échappé aux spécialistes
On ne compte plus les fonds qui ont misé dans l'agricole des émergents, mais il y a d'autres signes intéressants. J'ai évoqué ailleurs le cas du géant minier brésilien VALE (cf. MAP numéro 43) qui monte en puissance dans le secteur des engrais, où il ambitionne de devenir leader mondial. Le groupe veut y investir 12 milliards de dollars d'ici à quatre ans. Cette année, VALE a racheté les activités brésiliennes d'engrais de Bunge, pour près de quatre milliards de dollars, tandis que son concurrent BHP Billiton lançait une OPA sur le leader canadien de la potasse : Potash Corp. of Saskatchewan.
Les terres agricoles : refuge contre l'inflation
La ruée sur « l'or vert » a été un peu oubliée à l'éclatement de la crise. Aujourd'hui les fondamentaux de long terme reprennent le dessus et l'intérêt des grands investisseurs se ravive : d'autant que dans une conjoncture d'expansion monétaire généralisée, l'achat de terres agricoles apparaît comme un refuge contre l'inflation.
Certes, cela reste un terrain de jeu privilégié pour les grands groupes, les hedge funds ou le capital-risque ; mais il existe néanmoins des opportunités pour le portefeuille boursier d'un particulier. Convaincu du potentiel gigantesque du secteur, et des atouts spécifiques de cette zone géographique, investir dans une société qui soit à même de profiter au mieux de ces tendances de fond me paraît être une aubaine…
Première parution dans L'Edito Matières Premières & Devises le 19/10/2010."

Cordialement

Yann
Expert-comptable à São Paulo
info@gorioux.com.br
www.gorioux.com.br

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#7 2011-01-03 17:23:58

axiom
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

Les infrastructures (manquantes) En construction pouraient a l'avenir (2013 ) fortement diminuer les couts a l'export
voici ce que j'ai trouve en faisant une recherche en réponse a un post voisin de guarana sur le port d' icapui :

www.soybeanandcorn.com


... " These northern ports are located closer to where the soybeans are produced and according to the Mato Grosso Soybean Producer Association; the cost of transporting soybeans out of Mato Grosso could be cut by 30-50% by using these northern ports as opposed to the ports in southern Brazil. Using these northern ports would also cut about four days off the voyage to transport Brazil's soybeans to their European customers... "

Dernière modification par axiom (2011-01-03 17:29:31)

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#8 2011-01-03 17:44:53

Darkfox
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

Désolé d'être bête je vais peut être dire une chose stupide.. mais une partie ne doit elle pas être rendu aux indiens à l'occasion, de plus lorsque l'on parle de terre cultivable, il va de soit que dans certains cas il faut déboiser , hors ce n'est pas justement le poumon du monde...

Ensuite les rendement prévisionnelle font que ta terre risque d'être épuisée ou du risque d'avoir de joli pollution du aux engrais fertilisant..

Enfin pour reprendre certains exemple... il y a beaucoup de pétrole au Canada et au Brésil..mais pour l 'exploiter entre le forage en eau très profonde , les zones protégées et  les sables bitumeux  (cout d'extraction élevé)

Voilà j espère qu on pourra me repondre

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#9 2011-01-03 19:06:16

axiom
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

Oups itaqui !
A icapui il ne risque pas d' y avoir de developpement avant un siècle encore wink

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#10 2011-01-03 22:07:45

Indysantista
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

Retour au futur du journal.Je devinais que Yafyaf se manifesterait. Je réitère mon avis: cette feuille de chou ne m'intéresse pas par l contenu ni la forme.
Pour l'aspect plus précis de l'article sur Yafyaf, je signalais ue le petit journal avait déjà passé une interview similaire des mois avant.
D'autres infos aussi sont du resucé sans aucune portée. Dont acte pour moi.
Merci Chico pour l'info. Un autre canard sera peut-être meilleur? Nous informer est le but d'un forum donc, merci Chico.

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#11 2011-01-04 00:25:49

Indysantista
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

Once upon the time, I had a dream

Quand on est rétro et sans idée... grave pour des pays dits neufs.
Peu importe la débauche de chiffres et de prospectives. La réalité est et sera toute autre.
J'ai aussi parcourru le Brésil dont Belèm Cuiaba, Goiana et autour. Les terres sont assez pauvres sans engrais. Au Para: couper, brûler, planter et après 3 ans de lessivage, bétail. Il faudrait tout planter en jatropha. Le trajet est débilitant de monotonie infecte.

Des évidences de pertes en temps (salaires, productivité), produits (tombent des camions, des grues) qui rendent le mais brésilien aussi cher que l'américain une fois sorti du pays(pour moi) :

Voies routières.
Le Brésil ne sait pas construire les routes. L'important n'est pas le goudron mais les structures dessous. Corruption ou ignorance, pour faire beau et vite, on fait de futurs trous.
Pas de vrais contrôles policiers donc des camions en surcharge jusqu'au double par essieu qui défoncent une apparence de route. Plein de quebra-molas ruinent les suspensions. Répercussion sur le prix du transport, faut réparer et changer plus vite.
Le climat : Avec la chaleur, le goudron fond et fait des vagues comme en Calabre, j'avais 6 ans. Suffit d'une pluie brutale et c'est comme du verglas. Accidents.
Avec les pluies d'avril à juin, combien de ponts cassés ? sur une file donc attente, perte de temps et d'argent sans parler du pont à refaire (vécu en tricycle Santos Salvador). Les ponts des routes sont légers... ponts de train sont en dur. Une pollution insoutenable sur les routes. Allez en moto respirer !
Les files interminables sont un danger pour la circulation, même s'ils conduisaient «bien» ce qui n'est pas le cas de loin. Accidents.

Train :
N'interfère en rien avec l'environnement, moins large d'une route deux voies. Pas de carrefours ajoutables par la suite (politiques locaux !) donc de nature à dégrader donc de population à additionner. Plus rapide, moins polluant (locomotives à alcool ?). Des wagons basculants qui arriveraient près des navires économiseraient les transbordeurs à 185 milliards l'un. La grue léve le minimu contenant et vide direct. Plus de files d'attentes, de moteurs qui polluent pour rien. Attente à Santos était de 2 jours en 2005, 10 à 12 jours en 2010. Combien de salaires de conducteurs perdus ? à boire des bières et préparer la prochaine grève ? Embouteillages monstres pour la ville. Pas d'accidents si les routes, si peu nombreuses, passent sous la voie ferrée. Moins cher qu'un pont qui casse avec les pluies. Les routes sont encastrées, en négatif, moins cher un bull qu'un pont et mettre de super caniveaux comme à Manille. Bien sûr, le bétail ne peut plus traverser la route, la voie ferrée, les pôôvres fazenderos doivent clôturer comme les autres pays.
Avantage à la construction d'inclure un pipe-line, les courbes sont légères et inscrire dans le bord du balast ne doit pas être un gros problème. Trajet pour l'électricité enterrée au lieu de défigurer les paysages.

Les péniches :
Un pays si plat, avec tant de cours d'eau sans vrai courant, la péniche à fond plat coûte encore moins cher que le train je crois. Elle va à 50 km/h mais 24h/24 avec 2 marins. Le trajet sinueux serait plus long... une étude montrerait où cela est rentable avec des canaux de jonction et une écluse pour ne pas perturber le réseau fluvial.
Ennui : la rage de construire des barrages partout.
Le coût général pourrait être inférieur au train. Des dragues motorisées avec un chaland garderaient en état 365j/an.
Voila le classique qui n'effleurait pas Lula, il prend l'avion.

Moins conventionnel :
Les saucisses.
Des régimes de saucisses attachés à la queue leuleu derrière la péniche ou un remorqueur dans ce cas. Faciles à construire (boracha améliorée). Préfabriquées et remplies à la production. Camions jusqu'au fleuve. Bien étudiées, elles flottent et arrivent à Santarem par exemple. il suffit de les ammarer au navire. Plus de tranfert !
Suffit d'étudier la forme hydrodynamique.
Même gain à l'arrivée aux States ou Europe. Presque entre deux eaux, elles offrent une prise aux courants mais pas au vents, aux tempêtes ni aux vagues. Mieux qu'un bateau.
Faire des bateaux avec deux arbres d'hélices (logique ou 4) qui ne soient pas dans le profil de l'étrave à la proue pour faciliter l'attirance des saucisses et les protêger des a-coups de mer.

Vous n'êtes visiblement pas convaincus....
Les dirigeables ? la forêt reste intacte.
Des pilônes, des forts câbles comme à San Francisco (bullit ?), arrimer mes bonnes saucisses et roule... enfin le cable avance. Un remake des stations de ski. La forêt reprend tous ses droits, il suffit d'élaguer les arbres trop grands. Gain très important de terre cultivable puisque sans prise au sol.
Un système hybride de saucisses nageuses et volantes suivant le relief et la géographie. Plus de plantations sauvages d'OGM sur les bas-côtés de route, économie.

Du coup, les routes sont plus sûres, résistent plus longtemps. Ya des économies d'échelle. Le rêve... Peter Pan, Clochette saupoudre, tout vole, un pigeon voyageur suffit.
Cargill a déjà un terminal à Santarem pour importer sa daube d'engrais.

Pourquoi cet écart des voies ? Le transport des boosters de la navette posait problème, ils ne passaient pas sous les tunnels, ah ! bon ?
Je vous la fait courte pour une fois. L'ancêtre du wagon est le char, le char tiré par des chevaux, tirés depuis les Romains sur la Voie Apia avec des rainures profondes donc le wagon est sur une largeur égale à deux culs de chevaux de trait moins balèzes que Percheron ou de Brai et le tunnel suit... mais pas le booster.
Le super gadget siécle XX limité par des croupes romaines. Exaltant !
Pourquoi les Américains intelligents, les pays neufs prennent tous les mesures européennes ou anglaises (ça c'est hyper mauvais !) ? Ils n'ont pas le Pertuis qui demande à changer la largeur des boogies.
Les porcs brésiliens vont engraisser ou naître (2 ou 3 prévus, nord Rio, Ilheus..). Le trans Brésil est-ouest devrait faire Pantanal-Ilheus et port à 3 km en mer. Mais pas de TGV SP-Rio.
Voila pourquoi le SMIC restera à R$5,4. L'état étant le plus gros patron.

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#12 2011-01-05 12:52:58

axiom
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

Damned ! De la titrisation sur les graines de soja ou comment couper un grain de riz en quatre.Heureusement il y aura peut être aussi un embargo sur les fèves de cacao de gbagbo histoire de se faire aussi ... Un peu de blé wink

Dernière modification par axiom (2011-01-05 12:56:21)

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#13 2018-05-11 20:31:19

yafyaf
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

Intéressant, 7 ans après ces échanges, le Brésil va devenir cette année le 1er producteur mondial de soja devant les USA…

Brasil deve superar EUA na produção de soja pela 1ª vez e assumir liderança global
O Brasil já é há alguns anos o maior exportador global do grão e deverá colher 117 milhões de toneladas nesta safra, contra 116,48 milhões de toneladas nos EUA.

En 20 ans, le Brésil a multiplié sa production par plus de 4 vs 1,6 pour les USA. Dommage que les silos, routes et ports n'aient pas connus la même croissance !

Cdlt

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#14 2018-05-28 12:13:28

Xiber
Membre

Re : Un nouveau journal français sur le Brésil

La forte augmentation de la production de soja brésilien est absorbée essentiellement par l’agro-carburant. Pour devenir quasi-indépendant en pétrole les USA ont opté pour toute autre chose : les gisements de schiste.

Pour que les infrastructure brésiliennes se développent en l’absence d’investissements de l’Etat et privés locaux une seule solution : vendre leurs concessions à des exploitants étrangers. Or les tentatives récentes dans ce sens là n’ont pas rencontré un franc succès. C’est le moins qu’on puisse dire.

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