" Le Bresil est un mythe "
L'avenir Et la croissance Hors des pays anglo saxons, ce ne sera pas beaucoup mieux :
( source atlantico ce jour )
... " Nous sommes heureux de tomber sur une étude de Morgan Stanley, publiée dans Foreign Affairs de Novembre/Décembre.Sous le titre « La Convergence est un mythe », l’auteur Ruchir Sharma développe ... démonte le mythe des BRICS, chiffres à l’appui, ce que nous ne faisons pas. Il démontre que tout ceci est mythe, fondé sur l’extrapolation hasardeuse des taux de croissance des émergents et l’extrapolation des taux de ralentissement des USA et du Japon.
Il démontre que cette erreur a déjà été faite dans les années 1980 pour le Japon.
Il démontre que ces erreurs sont constantes et que la vraie cause de ces erreurs est l’extrapolation de la poursuite de l’Easy Money. Stoppez l’Easy Money et tout cela s’arrête. Et comme l’Easy Money ne peut durer toujours…
Il démontre que la négation du risque provoquée par l’aisance monétaire a créé toutes les illusions, cela vous rappelle quelque chose, fidèles lecteurs!
Il souligne comme nous, que, maintenant, l’argent ne coule plus vers les émergents -l’argent quitte la Chine-, les capitaux fuient les périphériques, les émergents, lesquels émergents, parie-t-il comme nous, vont rester émergents. Nous, nous ajoutons, il faut donc cesser de les aider, la tache est impossible, cesser de se saigner pour maintenir le mythe de la convergence.
Les seules exceptions, selon l’étude, sont les pays du Golfe et les tigres asiatiques, Malaisie, Taïwan,Corée du Sud, Singapour, qui eux ont des atouts propres en dehors de l’Easy Money.
... "Le Brésil est un mythe, la Russie encore plus. Et si vous regardez la courbe de l’indice chinois des actions, vous voyez, au-delà de la propagande officielle et des imbécillités des étrangers, quelles sont les perspectives de la Chine.
Le ralentissement des occidentaux va continuer car la mécanique à produire du crédit est définitivement grippée, l’effet de stock du crédit paralyse les nouveaux flux. La croissance globale va chuter, de même la progression des échanges internationaux va ralentir. ..."
L’auteur en tire la conclusion que ces phénomènes vont, comparativement, relativement revaloriser les modèles et les pays occidentaux. Nous le pensons aussi, mais sous une forme limitée, réservée aux pays anglo-saxons. L’Europe, empêtrée dans la défense de son européanisation, est en train de perdre le peu d’atouts qu’elle a. Elle se suicide pour satisfaire les agendas politiques et kleptocratiques. Elle lâche la proie pour l’ombre puisqu’au lieu de renforcer les plus forts d’entre elle, elle les affaiblit pour soutenir les plus faibles. L’Europe refuse la sélection, ce qui garantit sa rétrogradation dans le nouvel ordre qui sera issu de la liquidation des illusions du précédent."
Dernière modification par axiom (2013-01-03 10:25:43)