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#1 Brésil - économie business finance » Brics » 2018-09-05 14:39:34

VASP
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La Nouvelle banque de développement des Brics a reçu la notation à long terme de AA+, informe l’agence Standard & Poor’s. Plus tôt, elle s’est également vu attribuer une bonne note par l’agence Fitch, venant ainsi renforcer sa fiabilité.

L'agence de notation financière Standard &Poor's a attribué une notation à long terme de AA+ avec un pronostique stable à la Nouvelle banque de développement des Brics, ainsi qu'une notation à court terme de A-1+, peut-on lire dans le communiqué de l'agence qui confirme ainsi que le profil financier de cette institution est «très forte».

«Ces notations reflètent notre opinion que la Nouvelle banque de développement s'imposera comme catalyseur, réduisant les problèmes d'infrastructures auxquels font face les membres des Brics», peut-on lire dans le document.

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Les autres dirigeants des Brics soutiennent la Russie dans son rapport hostile aux sanctions unilatérales et militent pour le libre-échange sans entraves artificielles, selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

La Russie et les autres pays des Brics (Brésil, Inde, Chine et Afrique du Sud) n'acceptent pas la pratique des sanctions unilatérales ainsi que celle des interventions militaires, a déclaré mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

Revenant sur le sommet tenu en juillet par ces pays émergents à Johannesburg, le responsable russe a ajouté que leurs dirigeants étaient unis dans leur posture, dénonçant par ailleurs le deux poids deux mesures, le protectionnisme et la concurrence déloyale.
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L'adhésion de la Turquie aux Brics pourrait provoquer un «choc géopolitique»

«Nous faisons partie du G20 avec ces cinq pays. Je voudrais qu'ils étudient les démarches nécessaires pour nous permettre de rejoindre ce groupe et prendre notre place dans les Brics», a déclaré le dirigeant turc. Et d'ajouter: «Si vous nous acceptez dans ce groupe, il s'appellera BRICST.» D'après le chef de l'Etat turc, les membres des Brics ont positivement réagi à cette proposition. «Notamment la Chine a déclaré qu'elle était favorable à l'élargissement», a poursuivi Recep Erdogan. D'après ce dernier, il existe un immense potentiel de partenariat dans le secteur économique, d'investissement et de projets de développement.

#2 Guatemala » Une mégalopole enfouie sous la jungle guatémaltèque » 2018-02-25 18:14:50

VASP
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Des balayages au laser révèlent une mégalopole enfouie sous la jungle guatémaltèque.

Li.D.A.R. (Light Detection And Ranging) est le nom donnée à une technologie de prises de vues permettant de découvrir ce qui se cache sous la végétation. Appliquée précédemment à la ville de Tikal, cette technologie a permis d’étendre grandement la zone contenant des vestiges antiques.

Guatemala 20180209Appliquée à la jungle situé au nord du Guatemala, cette technologie révèle aujourd’hui les ruines de plus de 60 000 maisons, palaces, larges routes surélevées et autres constructions humaines qui s’étendent sur une surface de 2 100 kilomètres carrés. Un vaste réseau complexe de citées antiques interconnectées qui abritait autrefois une population bien plus élevées que ce que l’on pensait jusqu’à présent, une population faite de millions d’individus.

« Les images rapportées par le Li.D.A.R. montrent clairement que l’ensemble de la région était occupée par un réseau de constructions et par une population dont l’importance a été grandement sous-estimée. »

Thomas Garrison – Archéologue au Collège d’Ithaca et explorateur du National Geographic spécialisé dans l’emploi des technologies digitales appliquées à la recherche archéologique.

Thomas Garrison fait partie d’un consortium de chercheurs participant au projet chapeauté par la PACUNAM Foundation, une fondation sans but lucratif guatémaltèque qui favorise la recherche scientifique, le développement durable et la préservation de l’héritage culturel.

Le projet a permis de dresser une carte couvrant plus de 2100 kilomètres carrés à l’intérieur de la réserve de biosphère du Guatemala (région de Petén), produisant la plus large quantité d’informations archéologiques jamais extraite.

Au-delà des centaines de structures précédemment ignorées, le Li.D.A.R. à permis la découverte de larges routes connectant les centres urbains et les carrières, d’une irrigation complexe et d’un système de terrasses permettant de pratiquer l’agriculture intensive nécessaire à la sustentation des masses de travailleurs qui transformèrent profondément le paysage.

« Malgré le fait que les anciens habitants des lieux n’utilisaient ni la roue, ni des bêtes de somme, leur civilisation était littéralement capable de soulever des montagnes. »

Macello Canuto – Archéologiste de l’Université de Tulane et explorateur du National Geographic participant au projet.

« La théorie occidentale qui déclare qu’une civilisation ne peut se développer dans les tropiques, qu’elle s’y rend pour mourir, ne résiste pas à l’assaut des évidences fournies par le LI.D.A.R., que ce soit en Amérique Centrale ou à Angkor Wat. Nous devons maintenant considérer que des sociétés complexes ont pu se former dans les tropiques pour ensuite se répandre ailleurs ».

Macello Canuto.
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UN RENDU SURPRENANT

« Le Li.D.A.R. révolutionne l’archéologie de la même manière que l’a fait le télescope Hubble pour l’astronomie. Il nous faudra des centaines d’années pour tout analyser et bien comprendre ce que nous voyons. »

Franscisco Estrada-Belli, archéologie de l’Université de Tulane et explorateur du National Geographic.

Révélant de surprenantes images de la distribution des habitations et des réseaux urbains couvrant le nord du Guatemala, le Li.D.A.R. permet d’évaluer l’espace occupé par cette civilisation à deux fois la taille de l’Angleterre à l’époque médiévale, tout en étant bien plus densément peuplé.


« Alors que la plupart des scientifiques considèrent que la population de cette région devait être d’environ 5 millions d’individus, les nouvelles données nous permettent de penser qu’elle comportait entre 10 et 15 millions d’individus, vivant également dans des zones marécageuses que nous pensions inhabitables. »

Beaucoup des cités datant de l’époque pré-colombienne étaient connectées par des chaussées d’une largeur suffisante pour permettre un trafic intense, et suffisamment surélevées pour permettre de le pratiquer en toute saison. Dans une région où les précipitations sont trop fortes ou trop rares, ils avaient établis un système de récupération usant de canaux, de digues et de réservoirs.

L’étude ayant permis ces découvertes n’est que la première phase d’un projet intitulé « PACUNAM LiDAR Initiative » qui durera trois ans.

Il devrait permettre de cartographier plus de 14.000 kilomètres carrés de basses terres guatémaltèques faisant partie d’établissements datant de l’ère pré-colombienne et s’étendant au nord vers le Golfe de Mexico.

Minos pour Réseauinternational.net

Traduction partielle issue d’un article du National Géographic : https://news.nationalgeographic.com/201 … a-pacunam/

Source des photos accompagnant le titre : https://news.nationalgeographic.com/201 … a-pacunam/

#3 Cuba » Pourquoi la promesse de Trump de garder Guantanamo ouvert n’a pas d’im » 2018-02-25 14:43:33

VASP
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Pourquoi la promesse de Trump de garder Guantanamo ouvert n’a pas d’importance

La véritable histoire, c’est ce dont il ne parle pas : un complexe de renseignement militaire doté d’un pouvoir illimité pour mener une guerre sans fin

Leçon numéro un de la première année d’exercice de Donald Trump : si vous êtes resté collé à ses paroles, c’est que vous avez perdu le ballon des yeux.

Les tweets du président américain, semblables au comportement d’un gorille se frappant la poitrine, sont dangereux surtout parce qu’ils nous détournent très efficacement de ce qui se passe. C’est surtout vrai dans le monde obscur des opérations antiterroristes internationales de l’Amérique – un sujet qui, depuis que les médias ont les yeux fixés sur Trump, a pratiquement disparu des reportages que l’on peut lire un peu partout.

Prenez son récent discours sur l’état de l’Union. Trump a peu parlé de la lutte antiterroriste à l’étranger, sauf pour s’engager à garder le camp de Guantanamo ouvert. Prenez-le de quelqu’un, en l’occurrence moi, qui représente des dizaines de détenus, cela n’a pas d’importance. C’est juste une autre histoire comme celle des steaks Trump (marque de viandes que Donald Trump a commercialisées avant d’y renoncer, mais présentée comme un succès de l’homme d’affaires). Gitmo – l’autre nom de Guantanamo – a fêté ses seize ans ce mois-ci, il est toujours ouvert et n’a pas eu besoin d’un décret pour le rester. Le seul effet possible de la remarque de Trump sera d’aider le tribunal des détenus à contester la détention à perpétuité.
Rhétorique délirante

C’est un exemple d’un problème plus vaste. Derrière la rhétorique insensée de Trump se cachent de vraies nouvelles : le président a effectivement remis les clés de la politique antiterroriste américaine aux agences militaires du renseignement, avec des coûts prévisibles pour la vie civile. Ce changement de cap s’est produit sous notre nez, mais il n’a guère été couvert, ni discuté.

Le changement a commencé tôt. En janvier 2017, un raid bâclé des opérations spéciales a tué un Navy Seal (membre des forces spéciales de la marine de guerre des États-Unis) et dix enfants de moins de 13 ans. Non pas que personne ne l’ait couvert : il y a eu un reportage poignant sur le raid, du journalisme classique. On y entend un petit Yéménite de 5 ans qui a survécu : « Non, pas du tout. Les balles venaient de derrière », insistait le gamin de 5 ans en s’interrompant pour montrer comment on lui avait tiré dessus tandis que sa mère était abattue pendant qu’ils tentaient de fuir en courant pour sauver leur vie. Mais cette histoire n’a guère été reprise aux États-Unis, et fut ensuite noyée dans le dernier scandale présidentiel.

    Pendant que nous nous attardons sur le président, les reportages à l’international se sont raréfiés, nous laissant avec d’énormes angles morts. Notre démocratie s’en trouve appauvrie

Il en va de même avec les révélations d’Associated Press (AP) sur l’existence de prisons secrètes au Yémen – gérées par les Émiratis, financées par les États-Unis – où des prisonniers libérés racontent des histoires de torture. Cela aurait dû être un sujet important : sous le président George W. Bush, les prisons secrètes de la CIA faisaient la une des journaux. Mais le modèle actuel – où nous aidons des partenaires étrangers à gérer des prisons secrètes – est plus facile à démentir et donne moins matière à articles à sensation.

Lorsqu’on le leur demande, les fonctionnaires chuchotent aux journalistes que leur nouvelle autorité est tout ce qu’il y a de mieux. Un article dans le New York Times au sujet de l’« assouplissement » des restrictions sur les frappes de drones et les raids de commandos cite un responsable anonyme de la sécurité. Selon lui, « les règles de remplacement » pour les frappes de drone, qui élargissent considérablement la définition américaine des cibles susceptibles d’être bombardées, « devraient être considérées comme similaires à celles de M. Obama, mais sont plus claires et moins bureaucratiques. »
Des dizaines de civils tués

En fait, ces règles « moins bureaucratiques » ont tué des dizaines d’innocents. Le mois dernier, The Guardian a rapporté qu’une « vague » de frappes aériennes américaines en Somalie avait fait des dizaines de morts parmi les civils. Ces derniers temps, la Somalie a subi une violence terroriste effroyable et plus de 500 personnes ont été tuées lors d’un attentat à la bombe fin 2017.

Toutefois, lors d’une conférence de presse donnée par Trump, personne n’a pris la peine de demander si les bombardements aveugles des États-Unis diminueront ou augmenteront cette menace. C’est ce qui est arrivé en déléguant la plus grande partie des pouvoirs antiterroristes à l’armée et à la CIA. Les politiques dommageables ne font pas les manchettes parce qu’il n’y a pas de lien avec Trump.

C’est maintenant la grande tendance dans le monde musulman – un complexe de renseignements militaires sans entraves et une augmentation considérable de la violence américaine. Un reportage du New York Times sur la bataille de Mossoul rapporte que le nombre de victimes civiles a été « 31 fois plus élevé que le chiffre reconnu par la coalition ». Les statistiques collectées par le Bureau of Investigative Journalism montrent qu’au cours de la première année de la présidence Trump, les frappes antiterroristes ont globalement doublé, et triplé au Yémen et en Somalie par rapport à la fin des années Obama.

La guerre menée avec des drones était suffisamment problématique sous le président Obama – j’ai représenté de nombreux civils tués dans ces attaques, et les États-Unis ont envoyé leurs condoléances à certains. Mais comme les règles sur les frappes sont devenues beaucoup moins strictes, on peut s’attendre à ce que les récits de familles endeuillées et de survivants amers se comptent par milliers.

Certains analystes s’imaginent naïvement que si les généraux tiennent les rênes de notre politique étrangère, au moins Trump sera discipliné par des « adultes », dignes de notre confiance pour prendre les bonnes décisions. C’est une triste consolation. Dans toute démocratie, céder tant d’autorité aux agences militaires et à celles du renseignement est malsain.
Voler la vedette aux vraies nouvelles

Il en va de même de notre incapacité à accorder une réelle attention à la politique étrangère. Cela signifie, comme le souligne le rapport du New York Times sur Mossoul, que le conflit contre l’État islamique « pourrait bien être la guerre la moins transparente de toute l’histoire américaine récente ».

Il est facile de voir comment cela se passe : la presse perd beaucoup d’argent, les bureaux étrangers ferment les uns après les autres, et le président est en train de devenir un piège à clics ambulant. Cela a un coût. Nos premières pages sont encombrées d’articles de réflexion sur le dernier tweet en date. Les reportages sur l’étranger sont un plat de résistance trop cuit de je ne sais quel RussiaGate, avec un accompagnement sur la Corée du Nord. Ces questions sont importantes, mais pas à l’exclusion de tout le reste.

Un article paru récemment dans la Columbia Journalism Review, au sujet d’une pigiste du Moyen-Orient qui raccroche, met en lumière le problème. On y apprend que le magazine Foreign Policy a fermé tous ses bureaux étrangers en fin d’année dernière. On y lit que le Pulitzer Center for Crisis Reporting, qui finance des journalistes de grande qualité pour mener des enquêtes à l’étranger, a bien du mal à placer les articles de ses confrères.

Pendant ce temps, notre débat sur les forces armées s’est réduit à la proposition selon laquelle elles doivent recevoir un financement sans fond et une autorité quasiment illimitée. C’est la recette pour s’attirer des ennuis. Le contrôle de l’armée par les civils n’est pas un vain mot. C’est le meilleur moyen d’éviter les conflits inutiles.

Pendant que nous faisons une fixation sur le président, les reportages sur l’étranger se sont raréfiés, nous laissant avec d’énormes angles morts. Notre démocratie s’en trouve appauvrie. Il est temps que Trump arrête de voler la vedette aux vraies informations. Les citoyens de bonne volonté devraient prendre une résolution de jour de l’an : ne pas cliquer. Ignorer les tweets. Trouver les bons reporters. Les lire. Les soutenir. Les retweeter. Exiger des réponses sur ce qu’ils révèlent. Voilà pourquoi nous demandons des comptes au président.

Cori Crider

Cori Crider a dirigé l’équipe enquêtant sur les sévices commis au nom de la lutte contre le terrorisme pour l’ONG Reprieve de 2009 à 2016. Elle a été l’avocate de prisonniers deGuantánamo, victimes d’« extradition extraordinaire », et de survivants d’attaques de drones. Elle représente encore aujourd’hui la famille Belhadj et écrit, en tant que journaliste indépendante, sur les dérives de la sécurité nationale. Elle écrit pour le Guardian, l’agenceReuters, Al Jazeera, The Independent, CNN, Newsweek et le New York Daily News. Vous pouvez la suivre sur Twitter : @cori_crider.

Traduit de l’original (anglais) par Dominique Macabies.
source:http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/pourquoi-la-promesse-de-trump-de-garder-guantanamo-ouvert-na-pas-dimportance-817840853

#4 Venezuela » Le «Petro» vénézuélien Vers une nouvelle monnaie de réserve mondiale? » 2018-02-25 14:28:01

VASP
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Le « Petro » vénézuélien – Vers une nouvelle monnaie de réserve mondiale?

Chavez en avait rêvé, Maduro l’a fait. Dans la première moitié des années 2000, Hugo Chavez avait fait émettre des bons vénézuéliens basés, non pas sur des garanties de la Banque Centrale du pays qui subissait déjà des assauts destructeurs de la part du monde de la finance anglo-américain, mais sur les immenses réserves de pétrole du Venezuela. L’histoire nous montre que les forces hostiles avaient gagné la manche car les bons vénézuéliens ont vite fait long feu. Aujourd’hui, Nicolas Maduro remet ça pour une seconde manche, avec cette fois des moyens technologiques dont le contrôle échappe aux suspects habituels, la Fed, Wall Street et la City de Londres, entre autres. Ce n’est pas encore gagné, mais Maduro a cette fois plus de chances de réussir, et peut-être, espérons-le, d’être suivi. Souhaitons-lui bonne chance.

Alors que cet article est en cours de publication, Globovision TV cite le président vénézuélien Nicolas Maduro annonçant le lancement d’une nouvelle crypto-monnaie, le « Petro Oro ». Il sera soutenu par des métaux précieux. Le lancement de la nouvelle crypto-monnaie est prévu pour la semaine prochaine. Aucun détail sur les quantités mises en vente n’est disponible à ce stade.

« Je ne veux pas précipiter les choses, mais nous avons une surprise à propos du pétro et de l’or, qui aura la même dimension que celle du pétrole, mais c’est le thème de la semaine prochaine », a déclaré le président. Le premier appel public à l’épargne, la «prévente» de 38,4 millions de Petro le 20 février dernier, a permis d’obtenir un équivalent de 735 millions de dollars, ce qui est considéré comme un grand succès.

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Imaginez une monnaie internationale soutenue par l’énergie? Par une matière première dont le monde entier a besoin, pas l’or – qui n’a pratiquement aucun usage productif, mais dont la valeur est essentiellement spéculative -, pas du vent non plus comme le dollar américain. Il ne s’agit pas de monnaie fiduciaire comme le dollar américain et l’euro en grande partie fabriqués par des banques privées sans aucune substance économique et qui sont coercitives. Mais une monnaie basée sur la source même de la production économique – l’énergie.

Le 20 février 2018, le Venezuela a lancé le «Petro» (PTR), une crypto-monnaie fabriquée et contrôlée par le gouvernement, basée sur les énormes réserves pétrolières du Venezuela d’environ 301 milliards de barils de pétrole. La valeur du Petro fluctuera avec le prix du pétrole sur le marché, actuellement autour de 61 $ US le baril de pétrole brut. Le Petro a été essentiellement créé pour éviter et contourner les sanctions illégales américaines, les blocages du dollar, les confiscations de biens à l’étranger et échapper aux manipulations illégales à partir de la Floride de la monnaie locale de la République bolivarienne, le Bolívar, par le biais des dollars du marché noir inondant le Venezuela; et, surtout, pour faire du commerce international dans une monnaie non liée au dollar américain. Le Petro est une monnaie blockchain largement contrôlée par le gouvernement, totalement hors de portée de la Réserve fédérale américaine (FED) et de Wall Street – et elle est basée sur la valeur de l’énergie clé du monde, les hydrocarbures, dont le Venezuela a les plus grandes réserves prouvées du globe.

Dans un premier lot, le Venezuela a émis 100 millions de Petros, soutenus par 5342 milliards de barils de pétrole brut des champs pétrolifères d’Ayacucho de l’Orénoque; seulement 5% du total des réserves vénézuéliennes prouvées. Sur les 100 millions, 82,4% seront proposés au marché en deux étapes, une première prévente privée de 38,4% des «jetons» non-minables, suivie d’une offre publique de 44% de la crypto monnaie. Les 17,6 millions restants sont réservés au gouvernement, à savoir l’Autorité vénézuélienne pour la crypto monnaie et les activités connexes, SUPCACVEN.

Lors du lancement de la monnaie, le 20 février 2018, le vice-président Tareck El Aissami a déclaré: «Aujourd’hui, le Petro est né et nous allons lancer officiellement la première prévente du Petro vénézuélien. Le Venezuela s’est placé à l’avant-garde de l’avenir. Aujourd’hui est un jour historique. Le Venezuela est la première nation à lancer une crypto monnaie, entièrement soutenue par ses réserves et ses richesses naturelles. » Le président Maduro a affirmé plus tard que son pays avait déjà conclu des contrats avec d’importants partenaires commerciaux et les principales devises blockchain du monde.

Pouvez-vous imaginer ce que cela signifie? – Il établit un nouveau paradigme pour le commerce international, pour des systèmes de paiement sécurisés qui ne peuvent être altérés par la FED, Wall Street, SWIFT, les tribunaux de New York et d’autres marionnettes de Washington, comme la Banque centrale européenne (BCE), la Commission européenne non élue (CE) et d’autres institutions bruxelloises associées à l’UE. Il permettra le développement économique en dehors des «sanctions» illégales. Le Petro est une lumière brillante pour la nouvelle liberté retrouvée d’une oppression du dollar hégémonique.

Ce qui est valable pour le Venezuela peut être valable pour d’autres pays désireux de se détacher du système financier tyrannique d’Anglo-Zion. – Imaginez, d’autres pays suivant l’exemple du Venezuela, d’autres producteurs d’énergie, dont beaucoup, sinon la plupart d’entre eux seraient heureux de sortir de sous la botte Yankee, qui inonde le monde de dollars de sang grâce aux guerres et aux conflits incalculables qu’ils financent – et des millions d’innocents qu’ils aident à tuer.

Les rumeurs disent que, dans un effort de dernier recours pour sauver le dollar chancelant, la FED pourrait ordonner au FMI de revenir à une sorte d’étalon-or, de l’or taché de sang. Sur les 2 300 à 3 400 tonnes d’or extraits chaque année dans le monde, on estime qu’environ un quart à un tiers est illégalement produit, c’est-à-dire de l’or dit « de sang », extrait dans les conditions les plus horribles de violence, de meurtre, de vie opaque (et de mort) de type mafia, le travail des enfants, l’esclavage sexuel des femmes, dont beaucoup sont mineures, l’empoisonnement abject des êtres humains par les métaux lourds, le mercure, la cyanite, l’arsenic et autres, la contamination des voies d’eau de surface et souterraines, la vaste déforestation illégale des forêts tropicales – et plus encore. C’est l’héritage de l’or, le MSM, bien sûr, n’en parle pas.

C’est sur cela que l’Occident a fondé son système monétaire jusqu’en 1971, quand Nixon a décidé de remplacer l’or par le dollar fiat qui est alors devenu de facto la principale monnaie de réserve du monde, bien qu’il ait diminué rapidement au cours des vingt dernières années. En désespoir de cause, Washington pourrait vouloir appliquer une autre norme internationale fondée sur l’or pour sauver le dollar en déclin. Bien sûr, une norme conçue pour favoriser les États-Unis, le reste du monde occidental et en développement étant destiné à absorber la dette astronomique des États-Unis.

Étant donné que la plus grande société minière aurifère du monde et les réseaux mafieux illégaux de prospection d’or travaillent main dans la main, l’or passé en contrebande se fraie un chemin complexe dans le dominium de commerçants louches, dont beaucoup traitent également de ce qu’on appelle l’or blanc (poudre de drogue), lavant simultanément l’or et l’argent de la drogue, confondant et obscurcissant ainsi les origines de l’un ou l’autre. Éventuellement, cet or illégal est acheté par les grandes sociétés minières ou de raffinage d’or mélangé avec de l’or « légal », de sorte que la partie illégale n’est plus traçable.

Par conséquent, chaque once d’or qui soutiendrait notre argent qui assure les achats de nos moyens de subsistance serait entaché de sang, d’abus et de mort d’enfants, de femmes et d’hommes assassinés et asservis, de voies d’eau empoisonnées et dans un environnement contaminé. Mais le monde ne l’accepterait pas. Il ne l’accepterait plus. Il existe des actifs physiques plus sains et plus transparents pour soutenir les devises internationales, à savoir le Petro, soutenu par l’énergie. Bien qu’il ne soit pas exempt de dommages socio-environnementaux, l’énergie pétrolière peut progressivement se convertir en sources d’énergie alternatives, comme l’énergie solaire, éolienne et aquatique ou une combinaison de toutes ces sources.

Ce que le monde doit viser, c’est un système monétaire basé sur la production économique de chaque nation ou groupe de nations ou sociétés. Aujourd’hui, c’est l’inverse: c’est l’argent fiduciaire, conçu par les maîtres financiers anglo-sionistes, qui définit les économies. Ainsi, les économies de notre monde occidental sont susceptibles d’être manipulées par les dirigeants et leurs institutions – FED, FMI, Banque mondiale, Organisation mondiale du commerce (OMC) – qui soutiennent les règles monétaires basées sur la dette et les intérêts – elles sont délibérément manipulées dans des mouvements de hausse et de baisse. À chaque crise, il y a plus de capital transféré du bas vers le haut, des pauvres vers une élite de plus en plus petite. Le Petro basé sur l’énergie est un premier pas pour se débarrasser de cette imposture.

Imaginez que le Petro devienne la nouvelle monnaie de l’OPEP! Le monde aurait besoin de Petros, car il avait besoin de dollars américains pour acheter de l’énergie à base d’hydrocarbures. Mais les Petros sont sécurisés par le blockchain, moins vulnérables à la manipulation. Ils ne sont pas coercitifs, ils ne sont pas faits pour faire chanter les pays «réticents» à la soumission; ce ne sont pas des outils pour la violence. Ce sont des instruments de production et de commerce équitables. Ce sont aussi des instruments de protection contre les abus de l’argent fiduciaire.
Classement     Pays                    Essence (milliards de barils)
1                     Venezuela            300,9
2                     Arabie Saoudite     266,5
3                     Canada                    169,7
4                     Iran                           158,4
5                     Irak                           142.5
6                     Koweit                   101.5
7                     Emirates                    97,8
8                     Russie                     80,0
9                     Libye                     48,4
dix                     Nigeria                     37,1
Total                                        1402,8

Source: TeleSUR / http://geab.eu/fr/top-10-countries-with … -reserves/

Les dix plus gros détenteurs de réserves d’hydrocarbures au monde ont une base de capital de 1,4 trillion de barils de pétrole brut. Pas mal pour démarrer une crypto-monnaie mondiale, basée sur l’énergie, contrôlée par l’énergie et par tous ceux qui utiliseront l’énergie – qui pourrait devenir une monnaie de réserve mondiale, au même titre que l’économie chinoise – et le Yuan, mais beaucoup plus sûre que les monnaies fiduciaires du dollar américain, de l’euro, de la livre sterling et du yen japonais.

Nous parlons d’un changement de paradigme sismique. Son potentiel est insondable. L’abandon de l’hégémonie du dollar américain pourrait entraîner une implosion de la structure monétaire occidentale telle que nous la connaissons. Cela peut arrêter l’empire des prédateurs des États-Unis, en décimant simplement son économie de fraude, fondée sur la puissance militaire, l’exploitation et la colonisation du monde, sur le racisme et sur une machine à tuer sans scrupules. Le Petro, une crypto-monnaie sécurisée basée sur l’énergie dont tout le monde a besoin, pourrait devenir le précurseur d’un système international de paiement et d’échange vers une approche plus équilibrée et équitable du développement socio-économique mondial.

Peter Koenig est économiste et analyste géopolitique. Il est également un ancien membre de la Banque mondiale et a beaucoup travaillé dans le monde dans les domaines de l’environnement et des ressources en eau. Il enseigne dans des universités aux États-Unis, en Europe et en Amérique du Sud. Il écrit régulièrement pour Global Research; ICH; RT; Spoutnik; PressTV; 21st Century ; TeleSUR; Le blog Vineyard of The Saker; et d’autres sites internet. Il est l’auteur d’ Implosion – un thriller économique sur la guerre, la destruction de l’environnement et la cupidité des entreprises– une fiction basée sur des faits et sur 30 ans d’expérience de la Banque mondiale dans le monde. Il est également co-auteur de L’ordre mondial et la révolution! – Essais de la Résistance .

Source : http://www.informationclearinghouse.info/48860.htm

#5 Argentine » Une pyramide géante reposerait au fond du Pacifique » 2018-02-22 16:22:17

VASP
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Des scientifiques argentins auraient repéré grâce au logiciel Google Earth une ancienne pyramide géante dans les eaux du Pacifique, affirme Express. Et si c'était une des constructions de l'île mythique de l'Atlantide?

L'archéologue argentin Marcelo Igazusta a remarqué sur Google Earth une construction de grandes dimensions au fond du Pacifique. Il estime que c'est une pyramide qui aurait pu avoir appartenu à l'Atlantide, ce continent englouti il y a plusieurs milliers d'années, rapporte Express.

https://www.express.co.uk/news/weird/68 … -the-ocean

Marcelo Igazusta a étudié des images satellitaires des eaux situées à l'ouest du Mexique. Selon de premières estimations, la pyramide a entre 14 et 18 mètres de côté.

Chercheur suisse: «les extraterrestres reviendront» pour aider l’humanité
Toujours selon Express, les chercheurs qui se sont joints à l'étude des photos supposent eux aussi que la pyramide aurait pu appartenir à l'Atlantide et espèrent que cette découverte leur permettra de percer le secret de cette ancienne civilisation détruite par une catastrophe naturelle.

D'après une autre hypothèse, il pourrait s'agir d'une construction créée par une civilisation extraterrestre, car les hommes étaient incapables d'ériger des bâtiments aussi massifs, a déclaré l'ufologue Scott C.Waring.

«C'est une découverte monumentale. Les humains n'auraient jamais pu élever une telle construction. Seuls les extraterrestres ont pu le faire et il se peut qu'ils y aient habité», a-t-il affirmé.

L'Atlantide est une île gigantesque évoquée par Platon qui aurait disparu sous les flots après un important tremblement de terre accompagné de fortes inondations vers 9.500 ans avant J.-C.

https://youtu.be/JzmHIBc4ecs

#6 Re : Venezuela » Le Venezuela lance sa cryptomonnaie officielle, le petro » 2018-02-21 22:44:11

Près de 600 millions d'euros levés lors de la prévente du Petro, la cryptomonnaie du Venezuela

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a fait part de sa satisfaction après le premier jour de la prévente du Petro, estimant que la cryptomonnaie basée sur les réserves de pétrole du pays pouvait «battre Superman».

«Une cryptomonnaie qui pourra battre Superman est en train de naître» : le président vénézuélien Nicolas Maduro s'est réjoui le 20 février du succès de la prévente de la monnaie virtuelle du pays, le Petro.

Les investisseurs ont ainsi acquis de la cryptomonnaie pour l'équivalent de près de 600 millions d'euros, son lancement officiel est prévu le mois prochain. «Nous avons commencé fort», s'est félicité Nicolas Maduro, rappelant par sa référence au fameux super-héros que le Petro avait notamment pour vocation de contourner le blocus financier imposé par Washington.

Le Département du Trésor des Etats-Unis a d'ailleurs averti qu'investir dans cette cryptomonnaie violeraient les sanctions imposées contre Caracas, empêchant ainsi techniquement les banques et les particuliers américains d'en acquérir ouvertement.

Le Petro se distingue des autres monnaies virtuelles présentes sur le marché en étant la seule à être basée sur des actifs tangibles, à savoir les réserves de pétrole du pays, mais aussi celles de gaz ainsi que les stocks d'or et de diamants. Autre différence notable avec la plupart des cryptomonnaies existantes, le Petro est centralisé : il s'agit de la première cryptomonnaie émise par un Etat qui conserve tout pouvoir sur la création monétaire. Au total, le Venezuela prévoit d'émettre 100 millions de Petro pour une valeur de 6 milliards de dollars, selon le président vénézuélien, cité par Telesur

#8 Venezuela » Le Venezuela lance sa cryptomonnaie officielle, le petro » 2018-02-20 14:25:15

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Le Venezuela lance sa cryptomonnaie officielle, le petro

     Par  Journaliste Figaro AFP agence Luc Lenoir Publié le 20/02/2018 à 08:54

La vente des unités de cette nouvelle monnaie, basée sur les réserves de pétrole, débute officiellement ce mardi, au prix de 60 dollars. Pour Caracas, cette première mondiale doit permettre de lutter contre l'hyperinflation endémique et constituer une nouvelle forme de financement face aux sanctions américaines.

Les autorités vénézuéliennes ont entamé officiellement ce mardi la vente de 38,4 millions de petros, nouvelle monnaie virtuelle basée sur les réserves de pétrole du pays et destinée à lutter contre le «blocus financier» des États-Unis. La mise en vente de cette innovante «cryptomonnaie souveraine», une première mondiale, dont la valeur est équivalente à celle d'un baril de pétrole, a été solennellement lancée par le vice-président Tareck El Aissami dans une déclaration depuis le palais présidentiel à Caracas. En tout, 100 millions de petros seront émis: le 20 mars, le gouvernement en mettra en vente 44 millions supplémentaires, et gardera pour lui le reste, soit 17,6 millions. Le «prix de vente de référence» du petro a été fixé à 60 dollars, mais sera soumis à des fluctuations. Cette nouvelle monnaie va «générer confiance et sécurité dans le marché national et international», assure Tareck El Aissami.

» LIRE AUSSI - Nicolas Maduro veut sauver son pays grâce à une cryptomonnaie

À l'issue de l'opération, le gouvernement vénézuélien espère lever cinq milliards de dollars. Un montant à comparer à la dette extérieure du pays, estimée à 150 milliards de dollars... En présentant cette initiative début décembre, le gouvernement avait assuré que le petro permettrait «d'avancer vers de nouvelles formes de financement international», face aux sanctions financières américaines. Washington interdit en effet à ses citoyens et ses entreprises d'acheter des obligations du Venezuela et de son groupe pétrolier d'État PDVSA, qui dispose de la plus grande réserve de pétrole au monde. Le Venezuela a été principalement mis en difficulté par la chute des cours de l'or noir, dont il tire 96% de ses devises.

» LIRE AUSSI - Venezuela: Rex Tillerson évoque une intervention de l'armée pour évincer Maduro
Le petro ne remplacera pas les réformes indispensables

Les experts restent sceptiques quant aux chances de succès du petro. Ils soulignent que les profonds déséquilibres économiques du pays minent toute confiance dans la nouvelle monnaie. Celle-ci, pour être implantée, devrait s'accompagner d'un plan de réformes, selon eux. Cependant, nul ne saurait prédire l'avenir de cette forme atypique de cryptomonnaie: alors que celles-ci ont en général un fonctionnement décentralisé, sans banque centrale, le petro va être régulé par le gouvernement vénézuélien. De même, si les monnaies virtuelles sont devenues essentiellement des outils de spéculation en l'absence de réelles possibilités de paiement, le Venezuela indexe le petro sur le cours du dollar et souhaite qu'il soit utilisé dans la vie courante, par exemple pour payer ses impôts.


http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018 … -petro.php

#9 Venezuela » Voici la réponse officielle du Venezuela bolivarien à Macron » 2018-02-04 04:24:15

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Voici la réponse officielle du Venezuela bolivarien au président français Mr. Macron qui depuis le sommet de Davos a réclamé de « nouvelle sanctions contre le Venezuela pour ses dérives autoritaires »:

« Le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela rejette énergiquement les déclarations inacceptables émises le vendredi 26 janvier par le Président de la République Française, Emmanuel Macron, dans lesquelles il déconsidère le gouvernement démocratique du Venezuela et demande à intensifier les sanctions de l’Union Européenne contre le Peuple vénézuélien, ce qui constitue un geste inamical de la part du leader d’une Nation avec laquelle le Venezuela a cultivé des liens historiques et fraternels.
La République Bolivarienne du Venezuela observe avec préoccupation que l’Etat français en appelant au délit et à l’adoption de mesures contraires au Droit International, ne fragilise pas seulement le principe de la libre détermination des Peuples et à la non-intervention dans les affaires intérieures des états souverain mais abandonne son précepte de « Liberté, Egalité, Fraternité », en prétendant se constituer en une copie fidèle du Gouvernement hégémonique des Etats-Unis qui, obstinément, cherche à faire sombrer le Peuple vénézuélien et attiser les conflits dans le pays.
Finalement, il est inacceptable pour la République Bolivarienne du Venezuela que le Président de la République Française prétende mettre en cause la légitimité, la pertinence et la transparence des Pouvoirs Publics et des institutions inscrites dans notre constitution. En ce sens, le Gouvernement Bolivarien exhorte le Gouvernement Français à poursuivre les liens bilatéraux par la voie d’un dialogue constructif et respectueux qui se traduisent par des relations mutuellement fructueuses, et éloignées des vieilles pratiques intimidatrices de la France colonialiste dépassée.

Caracas, le 27 janvier 2018 (Traduction : Jean-Michel Hureau)

Thierry Deronne, Caracas

Merci pour leur aide rédactionnelle à Pierrick du Yeti Blog https://yetiblog.org/venezuela-linterdi … xiste-pas/ et à l’infatigable et patiente réinformatrice Louise de Lannoy φ @LoudL

URL de cet article: https://wp.me/p2ahp2-3Zs

source:https://venezuelainfos.wordpress.com/2018/01/29/venezuela-linterdiction-dun-parti-qui-nexiste-pas/

#10 Venezuela » Les Etats-Unis reconnaissent publiquement que les sanctions cherchent » 2018-02-04 04:21:30

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Les Etats-Unis reconnaissent publiquement que les sanctions cherchent l’effondrement du Venezuela

La semaine dernière, le chef de la CIA, Mike Pompeo, a avoué lors d’un forum du think-tank néo-conservateur American Enterprises Institute que l’appareil de renseignement qu’il dirige a travaillé coude à coude avec Trump les éléments des sanctions contre le Venezuela.

Les médias internationaux qui ont rapporté ses déclarations en ont extrait la partie la plus rentable pour eux, oubliant les détails que, pendant presque une heure, Pompeo a donnés sur le parcours qui a abouti à la mise sur pied de institutionnalisation des sanctions financières par un Ordre Exécutif (13692) et la désignation de plus de 30 fonctionnaires de haut niveau du Gouvernement vénézuélien par l’OFAC/Département du Trésor.

Pour orchestrer les sanctions, la CIA, selon son chef, a préparé des rapports sur le statut actuel des Forces Armées Nationales Bolivariennes (FANB) et leur relation avec le pouvoir exécutif. Il a aussi été élaboré une mosaïque des points faibles de la dette extérieure concernant le délai et la capacité de paiement du pays destinée à obtenir une plus grande efficacité qui se permettrait non seulement de forcer la situation de défaut de paiement mais aussi de déformer le schéma du commerce international du Venezuela concernant des produits de base comme les aliments et les médicaments.

Peut-être à cause du flux énorme d’informations au Venezuela où des événements importants peuvent remonter dans un ensemble de nouvelles concernant le spectacle, les déclarations du chef de la CIA sont arrivées dans la plus grande indifférence, encouragée par les nouvelles technologies de l’information en ce qui concerne la politique parce que c’est leur intérêt. Et cela aussi fait partie du plan : l’individualisation en tant que processus systémique (le contraire de la politique) est la dernière touche de la grande œuvre du pouvoir mondial pour supprimer les vases communicants de la société.

Des déclarations de Pompeo se détachent, au moins, 3 signes qui vont marquer le conflit politique et sa internationalisation consciente pour des raisons géopolitiques impérieuses après l’installation de l’Assemblée Nationale Constituante (ANC) et le désastre de l’opposition interne:

1° La confession de la CIA est un reflet du fait que le pouvoir dur (qu’on appelle « Etat profond » dans les conclaves des grandes corporations qui décident de la politique étrangère des puissances) laisse derrière lui la diplomatie et, dans le meilleur des cas, lui impose ses rythmes et ses façons d’agir.

2° Que des organes de sécurité étasuniens entrent en jeu de façon frontale révèle que les sanctions et ce qui en découle sur le terrain sont une expérimentation pré-guerrière dans laquelle la vie de la population et l’Etat Nation doivent être détruits par des mécanismes de pouvoir réel (interruption de la fourniture d’aliments, de produits d’hygiène, d’argent) en poussant un scénario d’intervention préventive pour « raisons humanitaires » et « l’effondrement définitif » tellement annoncé.

3° Les agences du Gouvernement des Etats-Unis et le Congrès prennent un tournant dans lequel « l’issue » à la crise vénézuélienne est transnationale et se fait par la force, les élections et l’Etat en exercice (la Constituions vénézuélienne) en tant que pratique sociale et cadres symboliques de la nation, deviennent des obstacles au développement du plan de fond. Le Gouvernement Trump est, à la base, une Junte Militaire. C’est pourquoi il crie à la « fraude » dès que les élections présidentielles ont été annoncées.

La création par l’extrême droite de María Corina Machado de « Je suis le Venezuela » comme avant-garde idéologique de « l’intervention humanitaire » nommée ainsi sans aucun détour car ils savent qu’ils recevront les applaudissements du Congrès, doit être vue comme l’élargissement de ce front. Le vertige que donne l’élargissement des sanctions demande de simuler une certaine vénézolanisation.

Dans une vidéoconférence avec des journalistes, le haut fonctionnaire du Département d’Etat a évoqué sans plus de détails la façon dont « un officiel du Département de l’Etat-major » a donné certains détails sur la tournée qu’effectuera le Secrétaire d’Etat Rex Tillerson en Amérique Latine à partir du 1° février. Dans son programme, il est prévu qu’il se rende au Mexique, en Argentine, en Colombie, au Pérou et en Jamaïque et qu’il rencontre les principales autorités et le corps diplomatique des pays qui composent le Groupe de Lima.

Un détail important : cette tournée se déroule à quelques jours de la présentation par la Chine, qualifiée comme l’une des principales menaces pour les Etats-Unis dans sa Stratégie de Sécurité Nationale et de Défense pour 2018, de son projet Initiative de la Bande et de la Route au II° Forum Chine-CELAC (Communauté des États Latino-américains et des Caraïbes). Un fait qui n’est pas sans importance étant donné que la Chine augmente son influence financière sur la région dont le Venezuela est un pivot dans les stratégies du géant asiatique qui prend la place des Etats-Unis comme principal partenaire commercial.

Les journalistes ont interrogé « l’officiel » sur les divers sujets que Tillerson devrait traiter pendant sa tournée. Les négociations complexes sur le TCLAN avec le Mexique, l’augmentation de la production de drogue en Colombie et d’autres négociations sur l’ouverture de marchés pour les exportations étasuniennes devraient tenir une bonne partie de l’ordre du jour bien que le sujet du Venezuela devrait être au premier plan pour la presse mondiale.

A une question de la journaliste María Molina de Radio Colombia sur l’efficacité des sanctions contre le Venezuela, il a répondu : « La campagne de pression fonctionne. Les sanctions financières que nous avons imposées au Gouvernement vénézuélien les ont obligés à commencer à créer le défaut de paiement aussi bien en ce qui concerne la dette souveraine que la dette de PDVSA, leur compagnie pétrolière. Et ce que nous allons amener, (…) c’est un effondrement économique complet du Venezuela. Alors, notre politique fonctionne, notre stratégie fonctionne (…) » Cette déclaration est un message pour tenter d’affaiblir la table de dialogue en République Dominicaine.

Il souligne aussi (sur un ton assez euphorique) les sanctions coordonnées avec l’Union européenne et la création du Groupe de Lima pour mettre en place une coalition qui augmente la capacité de nuisance des sanctions des Etats-Unis.

De cette façon, les Etats-Unis reconnaissent une évidence mais qui sonne différemment quand elle est prononcée par le pouvoir : les sanctions imposées au Venezuela n’ont pas pour but de « rétablir la démocratie » ou d’inciter à des « négociations sérieuses » avec l’opposition mais de faire s’effondrer le pays économiquement et financièrement pour l’engager dans une situation de chaos perpétuel qui pourrait permettre une issue militaire. La privation d’aliments et de médicaments, le boycott du dollar parallèle et le blocus financier sont des étapes préalables et ceux qui les mettent en place reconnaissent qu’elles suivent la bonne voie. Le moment d’occulter les ordres du jour est passé.

Pendant ce temps, le Congrès des Etats-Unis a déjà approuvé à sa chambre basse un projet de loi « d’assistance humanitaire » au Venezuela qui oblige la diplomatie étasunienne à chercher à obtenir du Conseil de Sécurité de l’ONU des mesures coercitives qui permettent de faire parvenir cette « aide » grâce à des mécanismes militaires et privés. Le Département d’Etat reconnaît que les politiques de sanctions représentent un ensemble d’agressions préalables pour que cette loi l’impose comme la seule solution pour le Venezuela.

Tillerson semble avoir bien prévu son ordre du jour et la façon de faire pression, ce n’est pas pour rien que Pompeo s’attribue les sanctions et « l’officiel » du Département d’Etat interviewé fabrique un modèle aux objectifs que poursuivent les sanctions. Une manœuvre qui rend transparents les acteurs de poids qui sont derrière et contrôlent.

A la lumière des composantes du front intérieur (dialogue, Assemblée Nationale aux mains de gens comme ceux du parti Un Nouveau Temps, décomposition de l’opposition de partis politiques et organisation d’élections présidentielles) tout suggère que la tournée de Tillerson non seulement annonce une ronde de sanctions plus agressives contre l’économie – le Journal des Amériques envisage un éventuel embargo sur le pétrole – mais la construction de bases de soutien dans la région pour les rendre légitimes. Le Groupe de Lima a été créé pour cela. Au départ, il a été fondé en tant que garant du blocus politique, diplomatique et financier du pays. Il faudra voir combien de pays sont attirés par le fait de rompre les relations commerciales et diplomatiques avec le Venezuela car au-delà des communiqués, les Etats-Unis ont besoin d’envoyer un message fort et d’augmenter l’efficacité du blocus diplomatique et financier.

Une analyse minimale des éléments dont nous avons parlé permet d’envisager l’éventualité qu’à mesure que l’effondrement provoqué par les sanctions avance, cette coalition se transforme en front militaire pour faire pression pour une intervention « humanitaire. » La résistance provoquée par les paroles de Trump disant qu’il n’écartait pas « l’option militaire » au Venezuela sonne différemment s’il s’agit d’une intervention pour soi-disant protéger ou sauver un pays effondré ou de l’ouverture de « couloirs humanitaires » par des pays frontaliers pour balkaniser le pays. La CIA et le Congrès travaillent à ce changement de sens devant lequel le Département d’Etat et son « chef » baissent la tête.

The Washington Post et The New York Times, des médias qui ont d’importantes relations commerciales avec la CIA accélèrent une intense campagne pour homologuer le Venezuela avec la Somalie ou le Congo, des pays également victimes de cette sorte de guerres. Les crimes ne sont pas seulement économiques mais aussi dans le domaine de l’information.

Les tournées de hauts fonctionnaires des Etats-Unis pour préparer un ordre du jour de siège ont un précédent dans la tournée de Mike Pence en août, quelques semaines après l’installation de l’ANC et avec une opposition dévastée, dans laquelle il s’agissait d’intégrer des soutiens régionaux pour augmenter les pressions sur le Venezuela.

Quelques semaines plus tard, un Ordre Exécutif signé par Donald Trump institutionnalisait le blocus financier du Venezuela, une action qui aujourd’hui rend chaotiques tous les aspects de la vie sociale, économique et politique du pays. Un crime qui aujourd’hui dépasse toutes les lois internationales et met contre le mur l’estomac de la population.

Traduction:  Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol : http://misionverdad.com/LA-GUERRA-EN-VE … al-colapso

https://venezuelainfos.wordpress.com/20 … venezuela/

#11 Venezuela » La Russie et la Chine sont déterminées à enterrer le dollar » 2018-02-04 04:14:57

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Le contrat à terme sur le pétrole, libellé en yuan chinois, permettra maintenant aux partenaires commerciaux de la Chine de payer avec de l’or ou de convertir le yuan en or sans avoir besoin de placer leur argent dans des actifs chinois ou de le changer en dollars américains. Les exportateurs de pétrole, comme la Russie, l’Iran ou le Venezuela, qui sont tous ciblés par les sanctions américaines, peuvent maintenant y échapper en évitant les transactions pétrolières en dollars. En septembre dernier, le Venezuela a réagi aux sanctions américaines en ordonnant à la compagnie pétrolière d’État, et aux négociants, de libeller les contrats de vente de pétrole en euros et de ne plus payer, ni être payés, en dollars américains.

http://www.abc-latina.com/forum/viewtop … 63#p101163
La Russie et la Chine sont déterminées à enterrer le dollar

#12 Re : Brésil - économie business finance » Conséquences de la baisse du prix du baril émergents, Brésil ect .. » 2018-02-02 13:05:53

Ton article récapitule très bien le passé.
Depuis, les choses sont en train de changer, le pétrole a 120$ ou a 1000$, en monnaie du pérou, on s'en tape ! Le Forum de Davos ne peut que constater la perte de foi dans le système dominant,du NOM, ou New World Order.. LOL
Ce qui te menace c'est ta rigidité idéologique "OXYdental", et non la Chine.
Il te faut mettre un casque quand tu fais du vélo, et retire ta tête du guidon sur l'usd. Bien sûr pour l'instant, le Pannier des DST comporte le Yuan, mais dis toi bien, que le $ est amené a coté ce qu'il vaut vraiment, c'est à dire rien du tout, comme le yen. Sinon, pourquoi de 1,03 on est a 1,25 env?
la Chine a clairement affirmé sa détermination à poursuivre ses réformes et son ouverture, prônant des mesures plus audacieuses qui offriront de plus grandes opportunités au reste du monde.

Il y a plus de 200 ans, le monde occidental est parvenu à se hisser au sommet de l’ordre mondial en exploitant les changements intervenus à la suite de la révolution industrielle.
L’histoire suit son cours. Le monde progresse avec le temps. L’Occident doit cesser de considérer la Chine avec ses préjugés idéologiques et embrasser une mentalité de jeu à somme positive et un esprit d’ouverture.
c'est terminé, l'USD, place au Pétro Yuan, au GazoRouble, au PétroVenez.
C'est l'avenir, et c'est la peur de la Banque de NYC, la reserve fedérale, n'ayant rien en réserve, ni rien de fédéral, puisque bank privé des criminels, du $ F16.
Alors oui, ca te fait mal, la cure de désynto va être très dure. Dans 20/30 ans Muitobom qui va sucrer les fraises, ne sera plus là, toi aussi dans 40/50 ans. Mais il y aura un autre systême économique, n'en déplaise a Rote et Chie de Londres.
La route de la soie est VITALE, et ne passe pas par NYC ni le CBOT de Chicago, Finish, it's over...

#13 Panama » Pourquoi l'Union Européenne a-t-elle retiré le Panama de sa liste noir » 2018-01-24 21:23:54

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Pourquoi l'Union Européenne a-t-elle retiré le Panama de sa liste noire des paradis fiscaux ?

Moins de deux mois après avoir établi sa liste des paradis fiscaux, l'Union européenne l'a déjà réduite. Elle devait pourtant marquer une réponse «consistante et à la hauteur» après la publication des Panama et des Paradise Papers.

L'Union européenne a-t-elle fait preuve de pusillanimité ? La question se pose lorsque les 28 ministres des Finances de l'UE, lors d'une réunion à Bruxelles, ont décidé de retirer 8 pays (le Panama, la Corée du Sud, les Emirats arabes unis, la Tunisie, la Mongolie, Macao, Grenade et Barbade) de la liste noire des paradis fiscaux des 17 qui y figuraient initialement. Le Conseil des ministres des Finances de l'Union, dans un communiqué, a en effet justifié cette décision par le fait que ces Etats s'étaient «engagés à remédier aux inquiétudes de l'UE».

Colère et incompréhension
Toutefois, des personnalités politiques, des eurodéputés et des ONG se sont scandalisés de cette volte-face. Pour Nicolas Dupont-Aignan, député de Debout la France (DLF) et co-auteur d'un rapport sur la fraude fiscale en France datant de 2013, «l’Union européenne, avec la complicité de Bruno Le Maire [ministre des Finances], a décidé de retirer le Panama de la liste des paradis fiscaux. Belle capitulation en rase campagne de l'oligarchie face à la grande fraude fiscale».

#14 Venezuela » Au Venezuela, une cryptomonnaie voit le jour pour contrer le blocus US » 2018-01-21 15:02:05

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Au Venezuela, une cryptomonnaie voit le jour pour contrer le «blocus US»

Dans une tentative de surmonter le blocus américain et favoriser le développement économique et social du pays, le Venezuela a commencé l’émission de sa propre monnaie virtuelle, le «Petro».

Le Président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé le lancement de l'émission de la monnaie virtuelle nationale «Petro».

«J'ai ordonné l'émission de 100 millions de Petro [le nom est dérivé de «petroleo», pétrole en espagnol, ndlr] appuyée par toute la richesse vénézuélienne. Chaque Petro aura la valeur marchande d'un baril de pétrole vénézuélien», a déclaré M.Maduro, cité par la chaîne VTV. «La loi sur la naissance de Petro sera présentée le 14 janvier», a ajouté le chef d'État.

Début décembre, le Président vénézuélien a annoncé la création d'une monnaie virtuelle basée sur les réserves de pétrole du pays, pour lutter contre le «blocus financier» des États-Unis.

Outre le pétrole — dont le Venezuela détient les réserves les plus importantes de la planète — la nouvelle monnaie virtuelle sera basée sur le gaz, les stocks d'or et de diamants, a indiqué le Président.

Que sait-on du Petro, nouvelle monnaie virtuelle du Venezuela?
Mis en difficulté par la chute des cours du pétrole, dont il tire 96% de ses devises et sanctionné par les agences de notation, le pays est contraint de restructurer une dette extérieure estimée à environ 150 milliards de dollars par certains experts, alors que sa population souffre déjà de graves pénuries d'aliments et de médicaments, faute d'argent pour les importer.

https://sptnkne.ws/gxTR

#15 Re : Brésil - économie business finance » Système bancaire brésilien : à l agonie ? » 2018-01-21 00:14:40

cerpa a écrit :

Bonjour , je pense ouvrir un compte au Brésil cette année .
On me dit que itau serait la meilleure , qu en pensez vous
Merci ;

Oui Itau tres bien.
Je te conseille d'aller sur voyage forum
Ou expat.com forum
Tu auras toutes les infos.

#16 Chili » La secte du chamelier de Nazareth est mal vue par les autochtones » 2018-01-20 13:39:48

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Le pape François arrivé lundi 15 janvier au soir au Chili dont le pays, toujours majoritairement catholique, connaît une sécularisation rapide depuis une vingtaine d’années. Reconnue pour son rôle au côté des victimes pendant la dictature, l’Église catholique a vu son influence décliner depuis le retour de la démocratie.

Chili: des églises de la capitale attaquées avant la visite du pape

Le Chili accueille le pape François avec des églises incendiées

Au Chili, l’influence de l’Église catholique est en perte de vitesse

https://www.la-croix.com/Religion/Catho … 1200905957

#17 Colombie » Le narco-état colombien et sa guerre économique contre le Venezuela » 2018-01-05 18:26:05

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Le narco-état colombien et sa guerre économique contre le Venezuela

En direct de la frontière Venezuela-Colombie

Combien des plus magnifiques récits de la littérature universelle commencent à la croisée des frontières… Avec le temps, les frontières ont condensé les conflits sociaux, la complexité politique et une hybridité culturelle qui les rend fascinantes. Mais passer en ce moment la frontière qui sépare le Venezuela et la Colombie en emportant dans son sac à dos une certaine conscience de l’Histoire implique, en outre, de trouver un orifice par lequel on observe deux guerres : la guerre contre la Révolution Bolivarienne et la guerre de l’Etat colombien contre son propre peuple.

Il serait un peu plus cohérent de dénoncer, par exemple, les dégâts que cause cette résolution de la Banque de la République de Colombie à l’économie vénézuélienne devant les organismes internationaux, d’exiger son abrogation immédiate et une réparation économique pour le Venezuela. Mais là, apparaissent de nouveau ceux qui défendent l’assassin : s’il y a contrebande d’extraction, c’est parce qu’il y a des subventions, s’il y a le dollar parallèle, c’est parce qu’il y a un contrôle des changes et si on te viole, c’est parce que tu sors dans la rue habillée d’une façon très provocante. Certainement, il faut admettre, par exemple, qu’il manque une certaine sorte de devise – ce ne doit pas être le dollar – qui permette le commerce légal entre la Colombie et le Venezuela. Mais il est indubitable que le Gouvernement vénézuélien a le droit et le devoir de protéger ses devises et ses biens et d’envisager un modèle économique différent du modèle colombien, excluant et violent.

Cependant, le Venezuela n’est pas une île, il est à côté de l’un des pays d’Amérique où les inégalités sont les plus fortes et qui est le plus important producteur et exportateur de cocaïne au monde. Le narco-Etat colombien assassine, exploite et contrôle son propre peuple grâce à de multiples appareils légaux (comme les entreprises de la communication) et illégaux (comme la drogue dont la consommation est visiblement plus importante de jour en jour), réprime la protestation du peuple grâce à des corps de sécurité aussi sanguinaires que l’ESMAD et se renforce grâce à des corps de sécurité privés, des armées paramilitaires et des tueurs à gages. Il signe des accords de paix qu’il ne respecte pas, laisse totalement impunis les assassinats de ceux qui osent penser différemment, privatise les services de base et instaure la flexibilisation du travail. Mais il réussit à convaincre une bonne partie de son peuple que ce n’est pas là mais à côté qu’il y a une dictature.

La Colombie n’a pas la souveraineté pour se soulever, elle a le statut de pays hôte des Etats-Unis pour être la protagoniste de la guerre économique et de l’invasion paramilitaire du Venezuela.

Evidemment, les processus historiques ne sont pas des contes de fées. La volonté ne suffit pas pour que la décision souveraine du Venezuela se réalise dans ce contexte géopolitique. La République Bolivarienne du Venezuela pourra seule construire sa réalité concrète sans jamais perdre de vue les objectifs du projet bolivarien que nous construisons selon les orientations du Commandant Chávez, c’est à dire sans faire de concessions stratégiques. Mais il est évident aussi qu’en matière économique, des mesures qui l’obligeront stratégiquement à entrer dans le jeu du marché international sont urgentes.

Il faut attendre que cela se fasse en prenant soin de ne pas être dévoré ni entraîné par leur inertie. Une tâche politique et économique difficile et complexe pour le Gouvernement vénézuélien mais une tâche impérative au début de cette nouvelle année. Il est vital de trouver des mesures économiques unilatérales qui permettent de résoudre le problème que ces bureaux de change causent au pays. On a pour cela le soutien des pouvoirs hégémoniques émergents comme contrepoids pouvant être utilisés en notre faveur, non comme de nouveaux modèles à imiter. Le Venezuela ne doit pas se rendre et la gauche vénézuélienne ne peut pas non plus être paralysée par des purismes anti-dialectiques abstraits et idéalistes. En 2018, il faudra prendre des mesures très différentes en matière d’économie et de finances et, certainement, « le Petro » est un bon indice.

Mais au quotidien, l’homme, la femme, les enfants qui font ou non une révolution foulent la terre. Ils traversent des fleuves et passent des frontières. Ils vont et viennent de San Antonio del Táchira à Cúcuta ou de n’importe lequel des dizaines de villages de cette frontière vivante sur laquelle s’étend un front de guerre économique contre la Révolution Bolivarienne. C’est ça, le terrain des grandes décisions. C’est là que le Gouvernement vénézuélien doit récupérer sa capacité à gouverner.

Enfin, cette fois du point de vue du temps, entre l’année qui s’achève et l’année qui débute, je me demande : nous, les principales victimes du narco-Etat colombien subordonné aux Etats-Unis, nous sommes 2 – d’un côté le peuple colombien qui résiste et de l’autre, le peuple et le Gouvernement du Venezuela qui luttent pour construire leur propre projet historique – qu’attendons-nous pour nous unir plus ?

María Fernanda Barreto

Source en espagnol : El narcoestado colombiano y su guerra económica contra Venezuela (crónica), Mision Verdad, le 28 décembre 2017

#18 Bolivie » «C’est la fin de l’empire US» : la Bolivie prend position contre une i » 2018-01-05 18:20:32

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«C’est la fin de l’empire US» : la Bolivie prend position contre une intervention au Venezuela

De passage à Moscou, le ministre des Affaires étrangères bolivien a rejeté l’idée d’une éventuelle intervention armée des Etats-Unis au Venezuela, envisagée par Donald Trump. Il a plaidé pour le droit de Caracas à l’autodétermination.

A l’occasion d’une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov le 16 août, le ministre des Affaires étrangères bolivien Fernando Huanacuni Mamani a jugé inacceptable l’idée d’une médiation étrangère dans les affaires du Venezuela.

«Nos pays, la Russie et la Bolivie, […] rejetons fermement toute forme de médiation empiétant sur la souveraineté du Venezuela. Si nous voulons aider, nous pourrions respecter le processus démocratique lancé au Venezuela. Il est très important de préserver l’harmonie dans la région», a ainsi déclaré le ministre bolivien qui a par ailleurs déclaré à RT : «L’hégémonie du monde occidental et de l’empire [américain] est arrivé à sa fin».

Sergueï Lavrov a de son côté plaidé pour que les «désaccords» entre le Venezuela et d’autres pays dont les Etats-Unis soient surmontés «par des moyens pacifiques, par le dialogue». Il a par ailleurs lui aussi rejeté l’idée de toute «pression extérieure, sans même parler de la menace inacceptable d’une intervention militaire».

Le Venezuela connait une profonde crise politique qui s’est traduite notamment par une série de manifestations violentes de l’opposition depuis le mois d’avril 2017. Plus d’une centaine de personnes, partisans du gouvernement et opposants, ont perdu la vie dans ces affrontements. L’élection d’une assemblée constituante de 545 membres a envenimé encore la situation. Le scrutin avait en effet été boycotté par l’opposition et son résultat non reconnu par un certain nombre de pays, dont l’Union Européenne et les Etats-Unis.

#Trump évoque une possible #intervention militaire au #Venezuela, «de la folie» selon Caracashttps://t.co/XUWkSFAk1spic.twitter.com/PmaAwM1qCE

— RT France (@RTenfrancais) August 12, 2017

Donald Trump a évoqué le 11 août une possible «option militaire» dans le pays pour résoudre la crise après avoir refusé une proposition de dialogue téléphonique faite par le président vénézuélien Nicolas Maduro.

Plusieurs puissances régionales dont le Brésil, la Colombie, le Pérou, le Chili, le Mexique, l’Equateur, le Nicaragua et désormais la Bolivie ont fait part de leur refus de toute option militaire.

Fernando Huanacuni Mamani a évoqué les interventions militaires américaines en Libye, en Irak ou en Afghanistan, estimant qu’elles avaient entraîné «l’effondrement de ces pays». Qualifiant d’inefficaces les interventions étrangères, le ministre bolivien a appelé Washington à abandonner ses ambitions hégémoniques et à reconnaître l’existence d’un monde multipolaire.

Depuis avril 2017
Evo Morales libère la Bolivie de la banque Rothschild

Morales met en exergue l’indépendance de la Bolivie vis à vis du FMI et de la Banque mondiale

#19 Re : Brésil - économie business finance » Conséquences de la baisse du prix du baril émergents, Brésil ect .. » 2017-11-30 18:31:47

La frustration est si grande dans l'hyper consummérisme actuellement, que n'importe quel artifice fait un succès comme ce Bitcoin.

La pensée néolibérale des servants de machines.
La main d'oeuvre a 45% des multinationales sont analphabètes, et si ils n'y étaient pas...
Ils commenceraient a poser des questions... lol


Les servants défendent le systême qui est en train de les broyer.

#20 Panama » Nouveau port chinois de croisières » 2017-10-24 15:08:41

VASP
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La Chine vient de lancer le chantier d’un port de croisières au Panama, premier projet depuis l’établissement de relations diplomatiques avec ce pays centraméricain en juin dernier. C’est une démarche politique très forte de Pékin sur fond d’aggravation du conflit entre le Panama et les États-Unis, ont indiqué des experts à Sputnik.

Ce projet confirme le principe d’une seule Chine et contribue à la promotion des liens entre la Chine et le Panama, a déclaré dans un entretien accordé à Sputnik le directeur du Centre d’étude de la mondialisation et de la modernisation de la Chine, Wang Zhiming.

«De longues années durant, le problème taïwanais ne permettait pas au Panama de profiter des avantages que lui promettait la coopération avec le continent [la Chine continentale, ndlr]», a relevé l’interlocuteur de l’agence.

Et d’ajouter que Panama pourrait par ailleurs participer au projet la nouvelle route de la soie.

Les observateurs constatent qu’un nouveau précédent vient d’être créé au Panama quand Washington ne pourra tout simplement plus ne pas compter avec le renforcement du rôle de la Chine dans le monde et des positions du capital chinois en Amérique latine.

Le Président panaméen Juan Carlos Varela, qui se prépare à se rendre sous peu en Chine, a souligné lors du lancement du chantier que l’établissement de relations diplomatiques avec la Chine avait ouvert de belles perspectives de coopération.

Panama avait si longtemps entretenu des liens officiels avec Taïwan au lieu de coopérer avec Pékin, parce que telle était tout simplement la volonté des États-Unis qui avaient auparavant interdit à Panama d’avoir des rapports avec l’URSS, a expliqué à Sputnik Alexandre Kharlamenko, de l’Institut russe de l’Amérique latine.

«Le fait que Panama a bravé cette fois l’interdiction américaine témoigne, d’une part, de l’influence croissante de la Chine dans le monde et, de l’autre, du renforcement des positions du Panama après la rénovation du canal et suite au redressement général de l’Amérique latine ces 15 dernières années», a retenu le politologue.

Et de conclure que le conflit entre le Panama et les États-Unis était déjà allé si loin que le gouvernement panaméen n’avait tout bonnement rien à perdre dans ses relations avec Washington.

Le futur port sera situé à Amador, à l’entrée côté Pacifique du canal de Panama. En vue de ce chantier qui devrait coûter 165 millions de dollars (140 M EUR) et être bouclé dans un an et demi, un consortium lie le groupe China Harbour Engineering Company (CHEC) et la société belge Jan de Nul. Ce chantier est le premier depuis l’établissement en juin 2017 de relations diplomatiques entre Pékin et le Panama qui avait alors rompu ses relations avec Taïwan.

La Chine est le deuxième plus important utilisateur du canal de Panama après les États-Unis.

source:https://fr.sputniknews.com/international/201710221033561380-canal-panama-chine-taiwan-usa-chantier-port/

#22 Re : Brésil - économie business finance » Russie, BRICS, Europe » 2015-03-19 03:22:09

Indy, L’enjeu est gros pour le FMI, chargé d’assurer la stabilité financière mondiale :
avec tout ces QE sans QI , si d’autres pays finissent par perdre confiance dans
ces États-Unis de plus en plus endettés, les perturbations potentielles
sur les marchés financiers mondiaux pourraient être énormes.

D'ailleurs regarde partout autour de toi, tous les veaux conditionnés que
la seule peur qu'ils leur faudra entretenir sera celle d’être exclus du système
et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. LOL

#23 Re : Brésil » Convention France-Brésil sur les retraites » 2015-03-18 03:42:18

Indysantista a écrit :

je ne parlais pas d´immigrés...

Je sais, mais pour comprendre le présent et futur des retraites,
il y a quelques passages médiatiques, bons à recoller... Pour projection...
car ce que tu dis a une suite.

#24 Re : Brésil » Convention France-Brésil sur les retraites » 2015-03-18 03:35:45

Indysantista a écrit :

Des années passées, j´expliquait ce aui arrivait á la CARCD par le biais délictueux de conventions sur les actifs..

Car les gens qui ne savent pas construire, détruisent, et ils aiment ça.
La france étant entre les mains USAisées... Ca va pas durer longtemps.
Et puis ceci expliquera cela:
François Héran, directeur de l'Institut national d'études démographique (INED) a prévenu "Le brassage va continuer, ce n'est pas que je sois pour ou contre, c'est une question objective : l'immigration deviendra le premier moteur de croissance de la population, alors forcément le brassage va progresser, et rien ne l'arrêtera, donc il vaut mieux s'y préparer que d'essayer de nier la réalité." (François Héran, 27 janvier 2007, Soir3, France3).

#25 Re : Brésil - économie business finance » Quelles valeurs tangibles au Brésil ? » 2015-03-18 02:53:17

Les USA ont demandés a Hanoi de couper les liens militaires avec Moscou,
Je suis au bon endroit comme on dit au bon moment LOL

Comment, les viets ont dégager cette demande directement aux chiottes.. LOL
The US was served a harsh rebuke from Vietnam after it recently demanded that Hanoi cut its military ties with Moscow.

Read more: http://sputniknews.com/columnists/20150 … z3UhKZHjre

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